Joseph Castelli, sénateur de Haute-Corse, ex-président du Conseil général de Haute-Corse.
Depuis plusieurs mois dans le collimateur de la justice, Joseph Castelli est entendu, depuis mardi matin, 9 heures, au commissariat de Bastia sur commission rogatoire du juge d'instruction, Thomas Meindl, du pôle économique et financier. Une enquête préliminaire a été ouverte sur les conditions de financement de la construction de sa résidence principale située à Folelli, sur la commune de Penta-di-Casinca, et sur des travaux qui y ont été réalisés.
Selon des sources proches de l’enquête, le juge soupçonne l’ancien président du Conseil général de Haute-Corse de « recel d'abus de biens sociaux ». Il se demande si ces travaux ont donné lieu à des détournements de fonds publics, ou s’ils ont été effectués en contrepartie de marchés publics accordés à des entreprises locales. Trois chefs d’entreprises de Casinca, ainsi que l’épouse du sénateur, sont, également, entendus.
L’affaire, révélée en octobre dernier par le Canard Enchainé, avait abouti à la levée de l’immunité parlementaire du sénateur de Haute-Corse. Mardi soir, ce dernier était toujours auditionné.
Selon des sources proches de l’enquête, le juge soupçonne l’ancien président du Conseil général de Haute-Corse de « recel d'abus de biens sociaux ». Il se demande si ces travaux ont donné lieu à des détournements de fonds publics, ou s’ils ont été effectués en contrepartie de marchés publics accordés à des entreprises locales. Trois chefs d’entreprises de Casinca, ainsi que l’épouse du sénateur, sont, également, entendus.
L’affaire, révélée en octobre dernier par le Canard Enchainé, avait abouti à la levée de l’immunité parlementaire du sénateur de Haute-Corse. Mardi soir, ce dernier était toujours auditionné.