Camille de Rocca Serra : « Donner une consistance et une opérationnalité au concept d’île-montagne »
« Si je me réjouis que la commission et la loi reconnaissent ce concept pour la Corse, c’est le début de quelque chose puisque le concept ne suffit pas. Il ne faudra pas s’en tenir à une compilation de mesures spécifiques à la montagne. Nous aurons à travailler pour que ce qui est reconnu comme des contraintes spécifiques – l’archipel de montagnes dans la mer qu’est la Corse, les difficultés économiques, la faible densité, un marché intérieur faible – permette de différencier les mesures que ce soit dans l’aménagement du territoire, l’incitation fiscale, l’implantation d’entreprises, la présence médicale, etc.. Une Loi spécifique à la Corse en lieu et place de deux ordonnances incomplètes aurait pu constituer le cadre de ces mesures fiscales et financières découlant de ce concept d’île-montagne. Je m’interroge d’ailleurs concernant cette déclinaison, serons-nous dans le domaine réglementaire ou faudra-t-il passer par la voie législative ? Quoi qu’il en soit, si je regrette qu’une Loi spécifique à la Corse comme cadre général ait été écartée, j’espère que nous arriverons ensemble autrement à donner une consistance et une opérationnalité au concept d’île-montagne. »
« Si je me réjouis que la commission et la loi reconnaissent ce concept pour la Corse, c’est le début de quelque chose puisque le concept ne suffit pas. Il ne faudra pas s’en tenir à une compilation de mesures spécifiques à la montagne. Nous aurons à travailler pour que ce qui est reconnu comme des contraintes spécifiques – l’archipel de montagnes dans la mer qu’est la Corse, les difficultés économiques, la faible densité, un marché intérieur faible – permette de différencier les mesures que ce soit dans l’aménagement du territoire, l’incitation fiscale, l’implantation d’entreprises, la présence médicale, etc.. Une Loi spécifique à la Corse en lieu et place de deux ordonnances incomplètes aurait pu constituer le cadre de ces mesures fiscales et financières découlant de ce concept d’île-montagne. Je m’interroge d’ailleurs concernant cette déclinaison, serons-nous dans le domaine réglementaire ou faudra-t-il passer par la voie législative ? Quoi qu’il en soit, si je regrette qu’une Loi spécifique à la Corse comme cadre général ait été écartée, j’espère que nous arriverons ensemble autrement à donner une consistance et une opérationnalité au concept d’île-montagne. »
Jean-Félix Acquaviva : « Une nouvelle page est en train de s’écrire pour la Corse »
« En effet, l’amendement adopté la nuit dernière à l’assemblée nationale est la pierre angulaire qui permettra de bâtir un véritable statut île-montagne pour la Corse. En ma qualité de président de comité de massif, je suis bien évidemment satisfait que ce texte soit passé dans sa version originale, tel qu’il avait été proposé par la majorité territoriale et défendu ensuite par les parlementaires insulaires. Au-delà du dispositif technique qui offre un cadre juridique renouvelé au comité de massif, les implications concrètes seront importantes pour l’intérieur de l’île. Mesures règlementaires. Mesures fiscales. Moyens financiers. Maintien des services publics. Voilà les quelques exemples de la remise à niveau de la Corse en tant que massif. Une Corse qui tourne ainsi le dos à la spirale du déclassement qui prévalait jusqu’alors. Le Fond national d’aménagement du territoire ainsi que celui du FEDER nécessairement revus à la hausse en seront les garants. En tout état de cause, suite au travail de l’exécutif et de la majorité territoriale, soutenu par les députés Corses, ce vote est un aboutissement autant qu’un commencement. Si un pas décisif a été franchi, la mobilisation reste de mise. Dans ce droit fil, je me rendrai dans les Vosges les 13 et 14 Octobre prochains à l’occasion du congrès national des élus de Montagne. »
« En effet, l’amendement adopté la nuit dernière à l’assemblée nationale est la pierre angulaire qui permettra de bâtir un véritable statut île-montagne pour la Corse. En ma qualité de président de comité de massif, je suis bien évidemment satisfait que ce texte soit passé dans sa version originale, tel qu’il avait été proposé par la majorité territoriale et défendu ensuite par les parlementaires insulaires. Au-delà du dispositif technique qui offre un cadre juridique renouvelé au comité de massif, les implications concrètes seront importantes pour l’intérieur de l’île. Mesures règlementaires. Mesures fiscales. Moyens financiers. Maintien des services publics. Voilà les quelques exemples de la remise à niveau de la Corse en tant que massif. Une Corse qui tourne ainsi le dos à la spirale du déclassement qui prévalait jusqu’alors. Le Fond national d’aménagement du territoire ainsi que celui du FEDER nécessairement revus à la hausse en seront les garants. En tout état de cause, suite au travail de l’exécutif et de la majorité territoriale, soutenu par les députés Corses, ce vote est un aboutissement autant qu’un commencement. Si un pas décisif a été franchi, la mobilisation reste de mise. Dans ce droit fil, je me rendrai dans les Vosges les 13 et 14 Octobre prochains à l’occasion du congrès national des élus de Montagne. »