Bastia : Mossa Palatina relève la situation des OQTF en Corse
« C’est une problématique centrale d’un point de vue sécuritaire. » Nicolas Battini, candidat aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, dans la 1re circonscription de Haute-Corse, met la problématique des personnes ayant une obligation de quitter le territoire français (OQTF) au centre des actions de Mossa Palatina. Devant le Palais de Justice de Bastia, le leader autonomiste identitaire, accompagné de quelques militants explique les raisons de ce rassemblement : « Le procès d’un ressortissant algérien multirécidiviste sous OQTF, est actuellement jugé pour un cambriolage qui a récemment eu lieu à la place du Marché ». En Corse, 570 personnes sont concernées par ce statut. « L’essentiel des applications des retours de ces personnes, se fait dans l’espace Shengen, c’est une véritable farce, car ils peuvent revenir en Corse et en France », s’insurge Battini. Le président de Mossa Palatina souhaite mettre en place une unité de rétention, sur l'île, avec une dizaine de places qui permettrait de renvoyer les personnes sous OQTF.
Le mouvement Mossa Corsa Démocratica soutient Jean-François Paoli pour les législatives
En vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, François Tatti et le mouvement Mossa Corsa Démocratica ont décidé d'apporter leur soutien à la candidature de Jean-François Paoli et Océane Baldocchi. "Cette décision s'inscrit dans la continuité de leur soutien aux candidats du rassemblement issus de la démarche « UNIONE », initiée lors des élections municipales de 2020." lit-on dans un communiqué.
Face à la montée de l'intolérance et des divisions, le Mouvement Corse Démocrate appelle à rejeter l'extrémisme. Selon eux, Jean François Paoli et Océane Baldocchi incarnent des valeurs de liberté, de progrès social, ainsi que les principes de laïcité et d'universalisme. Le Mouvement Corse Démocrate encourage les démocrates à se mobiliser en faveur de ces candidats dès le 30 juin.
La CAPEB Corse du Sud appelle à soutenir les artisans et PME du bâtiment
Dans un communiqué Jean-Baptiste Michon insiste sur le caractère apolitique de la CAPEB 2A, affirmant que l'organisation n'a pas vocation à favoriser un candidat en particulier. Cependant, il attend que les candidats intègrent dans leurs programmes les dynamiques nécessaires à l'intérêt général. "La dissolution de l'Assemblée Nationale met à mal notre capacité collective à être au rendez-vous des différentes transitions décisives pour l’avenir de notre société", déclare-t-il.
Le président rappelle l'importance du projet de loi de simplification de la vie économique, qui comportait des mesures significatives pour les artisans, telles que la suppression d'obligations administratives et la facilitation de l'accès aux marchés publics. "La simplification de la qualification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) et de son accès en VAE était attendue avec impatience par les entreprises artisanales du bâtiment", souligne Michon. Ces réformes sont indispensables pour renforcer l'accès des artisans aux marchés de la rénovation et atteindre l'objectif de massification des rénovations.
Michon met également en lumière la situation particulière de la Corse en tant que zone non interconnectée (ZNI). "Il est important que la décarbonation des bâtiments et la rénovation énergétique des logements soient réalisées par des entreprises avec un savoir-faire reconnu, qui emploient de la main d'œuvre locale et qui font vivre le tissu économique local", explique-t-il. Il se dit vigilant quant à l'implication des candidats pour défendre les intérêts des artisans et PME du bâtiment, qui constituent une part significative de la richesse économique de la Corse.
Des défis accrus par la crise
Les entreprises artisanales, déjà en difficulté avant la crise sanitaire, ont vu leur situation s'aggraver. Elles ont dû autofinancer les effets de la crise et des conflits ayant conduit à une hausse des prix des matériaux et de l'énergie. "La baisse du pouvoir d'achat de la majorité des entreprises et de la population n’a fait qu’aggraver des situations déjà compliquées", constate Michon.
Le président de la CAPEB Corse du Sud rappelle l'importance de former les jeunes à des métiers porteurs de sens et leur permettant de vivre dignement. "Les métiers du bâtiment, notamment dans le domaine de la rénovation et des économies d’énergie, ont encore de l’avenir", affirme-t-il, tout en avertissant que les décisions politiques ne doivent pas être déconnectées des réalités du terrain.
Enfin, il appelle les candidats aux élections législatives à prendre en considération la voix des entreprises artisanales du bâtiment, souvent inaudibles mais essentielles à l'économie locale. "Toutes ces réformes sont aujourd’hui mises brutalement à l’arrêt. La CAPEB formule le vœu que ces chantiers soient repris dans les plus brefs délais, une fois le scrutin passé", conclut-il.