Le bastion de Laurent Marcangeli n’a pas cédé. Pas même été ébranlé. Et le raz de marée du Rassemblement National (RN) s’est finalement transformé en vaguelette. Dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud, le député sortant et candidat Horizons domine sans surprise le deuxième tour des élections législatives anticipées de ce dimanche avec 20 892 voix, soit 63,2% des suffrages exprimés. Une large reconduction pour l’ex-maire d’Ajaccio qui agrège plus de 10 000 voix supplémentaires par rapport au premier tour (où il avait rassemblé 10 210 votes) et plus de 8000 par rapport à 2022. Arrivée en tête au premier tour avec 10 377 voix, Ariane Quarena, la candidate du RN, n’enregistre pour sa part qu’une faible progression et atteint 12 163 voix, soit 36,8% des votes.
Il faut dire que si cette dernière ne pouvait compter que sur une faible réserve de voix, Laurent Marcangeli a pour sa part surfé sur la dynamique du front républicain qui s’est mis en branle dès les résultats de la semaine passée et a ramené vers lui nombre de suffrages exprimés en faveur des candidats éliminés au premier tour à l’instar de Romain Colonna de Femu a Corsica (5601 voix), Marc-Antoine Leroy du Nouveau Front Républicain (3125 voix), Emmanuelle Dominici (1533 voix), ou encore Jean-François Luciani du Partitu di a Nazione Corsa (1078 voix). Sans doute a-t-il aussi bénéficié de la participation record de 66,03% (contre 64,47% au premier tour et 47,37% en 2022) et de la volonté d’abstentionnistes du premier tour de faire barrage au parti de Marine Le Pen.
Laurent Marcangeli en tête dans la quasi-totalité des communes
Un plébiscite face auquel Laurent Marcangeli s’est dit « particulièrement ému ». Sous les acclamations de nombreux sympathisants rassemblés devant la mairie d’Ajaccio, il a assuré : « Je n’oublierai pas que des femmes et des hommes qui n’ont pas les mêmes convictions que moi m’ont apporté leur soutien, et j’en tiendrai compte ». Dans sa ville, le député fait la course largement en tête et rassemble 64,88% des suffrages. Il sort d’ailleurs avec une belle avance de tous les bureaux ajacciens, à l’exception de l’un des bureaux de Mezzavia et du bureau de rattachement dérogatoire de Forcioli Conti gagnés par le RN.
Ce dimanche soir, Laurent Marcangeli a par ailleurs tenu à avoir « une pensée pour les communes rurales qui (lui) ont apporté un grand succès ». De Cargèse à Villanova, en passant par Vico ou Carbuccia, le représentant d’Horizons arrive en effet en tête dans la quasi-totalité de la circonscription. Il reconquiert même le périurbain ajaccien où le RN avait fait un carton plein lors du premier tour. Il affiche ainsi un score de 54,4% à Alata contre 45,5% pour Ariane Quarena (qui avait dominé le premier tour avec 38,6%) ; 54,07% à Appietto où le RN avait fait 43% au premier tour et n’atteint cette fois que 45,9% ; 66,7% à Bastelicaccia contre 33,3% pour Ariane Quarena qui avait rassemblé 36,5% des voix au premier tour ; ou encore 51,7% à Tavaco où la candidate du RN avait enregistré 44,5% des voix au premier tour et progresse jusqu’à 48,2%.
Le RN conserve les faveurs de Sarrola-Carcopino
La seule commune qui échappe à tendance est Sarrola-Carcopino où Ariane Quarena l’emporte avec 686 voix (53,05% des votes) contre 607 voix (46,9%) pour le député Marcangeli. Si ce dernier obtient 51,8% des votes et Ariane Quarena 48,1% au bureau 1 situé à la mairie du village, les choses s’inversent totalement au bureau 2 qui regroupe les hameaux d’Aria Serena, Pernicaggio, Caldaniccia, Panchetta, Propriété Coti, Effrico et Ponte Bonello, où la candidate du parti à la flamme convainc 59,5% des votants (contre 40,5% pour Laurent Marcangeli). Le score est aussi serré à Cuttoli-Corticchiato. Si Laurent Marcangeli emporte le village avec 51,7% des suffrages, Ariane Quarena est cependant en tête dans le bureau 2 avec 55,5% des voix.
Inconnue en politique et récemment installée en Corse, la candidate du RN s’est dite « heureuse d’avoir progressé en pourcentage » malgré sa défaite ce dimanche soir. « C’est un classique, souvent on voit des gens qui veulent du changement et viennent vers le RN et se rétractent au 2ème tour par peur du changement », a-t-elle estimé en annonçant « vouloir continuer à travailler » pour faire mieux lors de prochains scrutins.
En retrouvant son siège au Palais Bourbon, Laurent Marcangeli compte pour sa part désormais s’atteler à reconstruire très vite son groupe Horizons, dont il était président jusqu’à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Avant de recommencer à travailler sur les dossiers mis en pause le temps de cette crise politique et de « continuer à défendre les intérêts de la Corse ».
Il faut dire que si cette dernière ne pouvait compter que sur une faible réserve de voix, Laurent Marcangeli a pour sa part surfé sur la dynamique du front républicain qui s’est mis en branle dès les résultats de la semaine passée et a ramené vers lui nombre de suffrages exprimés en faveur des candidats éliminés au premier tour à l’instar de Romain Colonna de Femu a Corsica (5601 voix), Marc-Antoine Leroy du Nouveau Front Républicain (3125 voix), Emmanuelle Dominici (1533 voix), ou encore Jean-François Luciani du Partitu di a Nazione Corsa (1078 voix). Sans doute a-t-il aussi bénéficié de la participation record de 66,03% (contre 64,47% au premier tour et 47,37% en 2022) et de la volonté d’abstentionnistes du premier tour de faire barrage au parti de Marine Le Pen.
Laurent Marcangeli en tête dans la quasi-totalité des communes
Un plébiscite face auquel Laurent Marcangeli s’est dit « particulièrement ému ». Sous les acclamations de nombreux sympathisants rassemblés devant la mairie d’Ajaccio, il a assuré : « Je n’oublierai pas que des femmes et des hommes qui n’ont pas les mêmes convictions que moi m’ont apporté leur soutien, et j’en tiendrai compte ». Dans sa ville, le député fait la course largement en tête et rassemble 64,88% des suffrages. Il sort d’ailleurs avec une belle avance de tous les bureaux ajacciens, à l’exception de l’un des bureaux de Mezzavia et du bureau de rattachement dérogatoire de Forcioli Conti gagnés par le RN.
Ce dimanche soir, Laurent Marcangeli a par ailleurs tenu à avoir « une pensée pour les communes rurales qui (lui) ont apporté un grand succès ». De Cargèse à Villanova, en passant par Vico ou Carbuccia, le représentant d’Horizons arrive en effet en tête dans la quasi-totalité de la circonscription. Il reconquiert même le périurbain ajaccien où le RN avait fait un carton plein lors du premier tour. Il affiche ainsi un score de 54,4% à Alata contre 45,5% pour Ariane Quarena (qui avait dominé le premier tour avec 38,6%) ; 54,07% à Appietto où le RN avait fait 43% au premier tour et n’atteint cette fois que 45,9% ; 66,7% à Bastelicaccia contre 33,3% pour Ariane Quarena qui avait rassemblé 36,5% des voix au premier tour ; ou encore 51,7% à Tavaco où la candidate du RN avait enregistré 44,5% des voix au premier tour et progresse jusqu’à 48,2%.
Le RN conserve les faveurs de Sarrola-Carcopino
La seule commune qui échappe à tendance est Sarrola-Carcopino où Ariane Quarena l’emporte avec 686 voix (53,05% des votes) contre 607 voix (46,9%) pour le député Marcangeli. Si ce dernier obtient 51,8% des votes et Ariane Quarena 48,1% au bureau 1 situé à la mairie du village, les choses s’inversent totalement au bureau 2 qui regroupe les hameaux d’Aria Serena, Pernicaggio, Caldaniccia, Panchetta, Propriété Coti, Effrico et Ponte Bonello, où la candidate du parti à la flamme convainc 59,5% des votants (contre 40,5% pour Laurent Marcangeli). Le score est aussi serré à Cuttoli-Corticchiato. Si Laurent Marcangeli emporte le village avec 51,7% des suffrages, Ariane Quarena est cependant en tête dans le bureau 2 avec 55,5% des voix.
Inconnue en politique et récemment installée en Corse, la candidate du RN s’est dite « heureuse d’avoir progressé en pourcentage » malgré sa défaite ce dimanche soir. « C’est un classique, souvent on voit des gens qui veulent du changement et viennent vers le RN et se rétractent au 2ème tour par peur du changement », a-t-elle estimé en annonçant « vouloir continuer à travailler » pour faire mieux lors de prochains scrutins.
En retrouvant son siège au Palais Bourbon, Laurent Marcangeli compte pour sa part désormais s’atteler à reconstruire très vite son groupe Horizons, dont il était président jusqu’à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Avant de recommencer à travailler sur les dossiers mis en pause le temps de cette crise politique et de « continuer à défendre les intérêts de la Corse ».