Les quatre candidats du Rassemblement National – Ariane Quarena (1ère circonscription de Corse-du-Sud), François Filoni (2ème circonscription de Corse-du-Sud), Jean-Michel Marchal (1ère circonscription de Haute-Corse) et Sylvie Jouart-Fernandez (2ème circonscription de Haute-Corse) – visent pour leur part une « réduction de la TVA sur les produits de première nécessité tels que le carburant et l’énergie » et souhaitent s’attaquer au domaine des transports. « Le mètre linéaire de marchandises est à 90 € pour la Corse alors qu’il est à peine de 30 € pour la Sardaigne. Une remorque pour la Corse, c’est 1 400 € pour la Corse et 500 € pour la Sardaigne. Cette différence se répercute ensuite sur le rayon. On est 9 % plus cher que la moyenne nationale en étant la région la plus pauvre. Notre grande ambition, c’est de faire baisser ces prix de 15 % », soulève François Filoni.
Du côté du Nouveau Front Populaire, les quatre candidats en lice – Marc-Antoine Leroy (1ère circonscription de Corse-du-Sud), Jean-Baptiste Luccioni (2ème circonscription de Corse-du-Sud), Sacha Bastelica (1èrecirconscription de Haute-Corse) et Hélène Sanche (2ème circonscription de Haute-Corse) s’appuient avant tout sur les mesures proposées par cette alliance des partis de gauche au niveau national. « Blocage des prix des produits de première nécessité, abrogation de la réforme des retraites et de l’Assurance chômage, augmentation du Smic à 1600 euros, augmentation du point d’indice des fonctionnaires de 10 points, mise en place du revenu étudiant, ou encore gel des prix des produits de première nécessité », sont autant de pistes avancées par les candidats. « L’enjeu de cette élection est de rendre la dignité à celles et ceux qui produisent la richesse et de faire en sorte que chacun puisse vivre dignement de son travail », souligne Marc-Antoine Leroy. « La Corse souffre particulièrement de l'augmentation du coût du carburant. Nous envisageons également une loi pour associer la Corse à ce contexte particulier de précarité, afin de sortir de cette situation », ajoute pour sa part Sacha Bastelica.
Au sein du jeune mouvement identitaire Mossa Palatina – représenté par Lisandru Luciani (1èrecirconscription de Corse-du-Sud), Michel Chiocca (2ème circonscription de Corse-du-Sud) et Nicolas Battini (1ère circonscription de Haute-Corse) – on souhaite avant tout « donner la possibilité aux Corses de vivre de leur travail ». « Nous pensons que le grand levier de possibilité d'augmentation du pouvoir d'achat, des salaires et des emplois viendra avant tout de la baisse des charges salariales. En effet, il est plus judicieux de permettre à des entrepreneurs de voir le coût de leur main-d'œuvre baisser, afin de pouvoir augmenter les salaires ou de créer d'autres postes, plutôt que de continuer à les pressuriser, et à inciter à une excroissance considérable du secteur public, notamment en Corse », explique Nicolas Battini.
Core in Fronte veut pour sa part s’opposer à la « paupérisation de la Corse ». Les quatre candidats du parti indépendantiste - Emmanuelle Dominici (1ère circonscription de Corse-du-Sud), Jean-Baptiste Cucchi (2ème circonscription de Corse-du-Sud), Jean-Baptiste Lucciardi (1ère circonscription de Haute-Corse) et Antoine Carli (2èmecirconscription de Haute-Corse) – promettent ainsi de se « pencher très sérieusement sur la formation des prix en Corse ». Pour ce faire, ils souhaitent l’instauration d’une commission d’enquête sur les monopoles. « Nous sommes également pour la création d'une centrale d'achat de type Rungis pour la Corse », pointe également Antoine Carli.
Pour Lutte Ouvrière et ses candidats – Didier Quilichini (1ère circonscription de Corse-du-Sud), Olivier Josué (1ère circonscription de Haute-Corse) et Viviane Rongione (2ème circonscription de Haute-Corse) – c’est avant tout « l’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix » qui doit primer. « Si le patronat nous dit que ce n’est pas possible, il faut imposer le contrôle des comptes des grands groupes financiers et des banques. Et, là, la population verrait bien qu’il y a de l’argent dans les caisses du patronat », avance Didier Quilichini.
Dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud, le député sortant, Laurent Marcangeli (Horizons), invite pour sa part à mettre en place « une grande réflexion globale » pour faire baisser les factures. « Le pouvoir d’achat nécessite des réponses particulières qui devraient nécessairement être portées par l'échelon des élus de terrain, vers le haut. Je propose que l'on travaille ensemble, en vue de porter des solutions spécifiques », indique-t-il en visant les principaux problèmes que rencontre la Corse en matière de pouvoir d’achat tels que l'alimentation en eau, l’autonomie énergétique ou encore la politique de traitement des déchets.
Romain Colonna, le candidat de Femu a Corsica, note pour sa part qu’il « faudra absolument s'adresser au gouvernement et trouver des solutions pour que l'insularité soit mieux compensée et qu'on trouve un équilibre entre salaire et pouvoir d'achat, notamment sur les produits de première nécessité ».
Pour Jean-François Luciani, candidat d’Avanzemu, le pouvoir d’achat dépend avant tout du développement économique qui « pourrait tirer tout le monde vers le haut et amoindrir la précarité ».
Dans la 2ème circonscription de Corse-du-Sud, le député sortant, Paul-André Colombani, invite avant tout à « voir exactement dans quel état se trouvent les finances du pays ». « Plutôt que de m'avancer sur des mesures incertaines qu'on ne pourra pas tenir », pointe le candidat d’Avanzemu en relevant qu’il y a « évidemment, il y a beaucoup de choses à mettre en place », à commencer par « trouver des mesures pour aider les TPE ». « Il faudra aussi regarder ce qu’il est possible de faire du côté des très gros patrimoines, car on ne peut pas continuer à exonérer certaines classes de la population quand d'autres n'ont plus de quoi manger ou se chauffer ».
Son adversaire des législatives de 2022, Valérie Bozzi, veut pour sa part porter « une proposition très concrète qui concerne les carburants ». « Dès que je serai élue, je ferai un amendement à loi de finances 2025 portant sur une réduction de 25 centimes par litre pour la Corse en proposant une baisse de TVA. Dans le même temps, je réunirai tous les distributeurs pour discuter d’une baisse équivalente. Tout cela en garantissant aux revendeurs, les stations de proximité, nos petits commerçants, leur marge », annonce-t-elle.
Dans la 1ère circonscription de Haute-Corse, le député sortant, Michel Castellani s’appuie sur son bilan et indique vouloir continuer dans cette ligne. « Je me suis battu pour l’adaptation des primes sociales comme le fameux chèque énergie et pour améliorer, à chaque occasion, la situation des Corses », pointe-t-il en notant également avoir « fait renouveler chaque année le crédit d’impôt : ce sont 100 millions d’euros qui tombent, chaque année, sur la Corse ».
Julien Morganti présente comme sa « mesure phare », « l'intégration de la prime d'insularité aux pensions de retraite ». « De plus, nous souhaitons indexer les retraites sur l'inflation », précise-t-il.
Jean-François Paoli, souhaite pour sa part que « l'impôt soit mis en place dans un volume supportable pour tout le monde ». « Il faut aussi être rapidement en capacité, à l'Assemblée nationale, de maintenir et d'améliorer ce qu'a été le bouclier tarifaire sur l'énergie. Il faut aussi donner à la Corse, les moyens d'être dynamique, de trouver une véritable économie qui créera de la richesse », déroule-t-il.
Jean-Michel Lamberti, seul candidat de Renconquête! sur l’île, veut « suivre l'exemple de La Réunion en réduisant les prix des carburants de 10 %, avec l'aide de l'État ». « Nous devons aussi supprimer la TVA sur les produits de première nécessité. La Corse étant l'une des régions les plus pauvres de France, nous proposons d'augmenter les salaires et de réduire les charges salariales pour rapprocher le net du brut. Une prime d'insularité pour les retraités pourrait également être mise en place », détaille-t-il
Alexis Fernandez, du Rassemblement pour la Corse, prêche de son côté pour l’instauration d’une « zone franche avec une zone de revitalisation rurale qui propose une politique économique favorable pour le milieu rural ».
Enfin, dans la 2ème circonscription de Haute-Corse, le député sortant, Jean-Félix Acquaviva rappelle le bilan de son groupe. « Nous nous sommes opposés au système de retraite du Président Macron. Nous nous sommes opposés à la loi sur l’assurance chômage qui provoque encore plus de précarité. Nous avons fait adopter le chèque carburant de 100 € pour les gens précaires. Nous avons été moteurs de l’allocation adulte handicapé, pour qu’elle soit calculée sur le seul revenu de la personne handicapée et non plus sur celle de son conjoint », déroule-t-il en assurant vouloir continuer son action dans le droit fil de ce travail.
Pour François-Xavier Ceccoli, « une des premières mesures à mettre en place c’est un panier avec 100 produits de première nécessité absolue sur lesquels nous aurons une TVA réduite de 2,1% ».
La Baronne Marie-Louise Mariani, du mouvement Suvranu, propose pour sa part « l'introduction de monnaies locales qui encourageront les consommateurs à acheter chez des commerçants locaux éthiques. » « Nous envisageons aussi des caisses d'épargne locales pour financer des logements sociaux et offrir des taux d'intérêt équitables », ajoute-t-elle.
Du côté du Nouveau Front Populaire, les quatre candidats en lice – Marc-Antoine Leroy (1ère circonscription de Corse-du-Sud), Jean-Baptiste Luccioni (2ème circonscription de Corse-du-Sud), Sacha Bastelica (1èrecirconscription de Haute-Corse) et Hélène Sanche (2ème circonscription de Haute-Corse) s’appuient avant tout sur les mesures proposées par cette alliance des partis de gauche au niveau national. « Blocage des prix des produits de première nécessité, abrogation de la réforme des retraites et de l’Assurance chômage, augmentation du Smic à 1600 euros, augmentation du point d’indice des fonctionnaires de 10 points, mise en place du revenu étudiant, ou encore gel des prix des produits de première nécessité », sont autant de pistes avancées par les candidats. « L’enjeu de cette élection est de rendre la dignité à celles et ceux qui produisent la richesse et de faire en sorte que chacun puisse vivre dignement de son travail », souligne Marc-Antoine Leroy. « La Corse souffre particulièrement de l'augmentation du coût du carburant. Nous envisageons également une loi pour associer la Corse à ce contexte particulier de précarité, afin de sortir de cette situation », ajoute pour sa part Sacha Bastelica.
Au sein du jeune mouvement identitaire Mossa Palatina – représenté par Lisandru Luciani (1èrecirconscription de Corse-du-Sud), Michel Chiocca (2ème circonscription de Corse-du-Sud) et Nicolas Battini (1ère circonscription de Haute-Corse) – on souhaite avant tout « donner la possibilité aux Corses de vivre de leur travail ». « Nous pensons que le grand levier de possibilité d'augmentation du pouvoir d'achat, des salaires et des emplois viendra avant tout de la baisse des charges salariales. En effet, il est plus judicieux de permettre à des entrepreneurs de voir le coût de leur main-d'œuvre baisser, afin de pouvoir augmenter les salaires ou de créer d'autres postes, plutôt que de continuer à les pressuriser, et à inciter à une excroissance considérable du secteur public, notamment en Corse », explique Nicolas Battini.
Core in Fronte veut pour sa part s’opposer à la « paupérisation de la Corse ». Les quatre candidats du parti indépendantiste - Emmanuelle Dominici (1ère circonscription de Corse-du-Sud), Jean-Baptiste Cucchi (2ème circonscription de Corse-du-Sud), Jean-Baptiste Lucciardi (1ère circonscription de Haute-Corse) et Antoine Carli (2èmecirconscription de Haute-Corse) – promettent ainsi de se « pencher très sérieusement sur la formation des prix en Corse ». Pour ce faire, ils souhaitent l’instauration d’une commission d’enquête sur les monopoles. « Nous sommes également pour la création d'une centrale d'achat de type Rungis pour la Corse », pointe également Antoine Carli.
Pour Lutte Ouvrière et ses candidats – Didier Quilichini (1ère circonscription de Corse-du-Sud), Olivier Josué (1ère circonscription de Haute-Corse) et Viviane Rongione (2ème circonscription de Haute-Corse) – c’est avant tout « l’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix » qui doit primer. « Si le patronat nous dit que ce n’est pas possible, il faut imposer le contrôle des comptes des grands groupes financiers et des banques. Et, là, la population verrait bien qu’il y a de l’argent dans les caisses du patronat », avance Didier Quilichini.
Dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud, le député sortant, Laurent Marcangeli (Horizons), invite pour sa part à mettre en place « une grande réflexion globale » pour faire baisser les factures. « Le pouvoir d’achat nécessite des réponses particulières qui devraient nécessairement être portées par l'échelon des élus de terrain, vers le haut. Je propose que l'on travaille ensemble, en vue de porter des solutions spécifiques », indique-t-il en visant les principaux problèmes que rencontre la Corse en matière de pouvoir d’achat tels que l'alimentation en eau, l’autonomie énergétique ou encore la politique de traitement des déchets.
Romain Colonna, le candidat de Femu a Corsica, note pour sa part qu’il « faudra absolument s'adresser au gouvernement et trouver des solutions pour que l'insularité soit mieux compensée et qu'on trouve un équilibre entre salaire et pouvoir d'achat, notamment sur les produits de première nécessité ».
Pour Jean-François Luciani, candidat d’Avanzemu, le pouvoir d’achat dépend avant tout du développement économique qui « pourrait tirer tout le monde vers le haut et amoindrir la précarité ».
Dans la 2ème circonscription de Corse-du-Sud, le député sortant, Paul-André Colombani, invite avant tout à « voir exactement dans quel état se trouvent les finances du pays ». « Plutôt que de m'avancer sur des mesures incertaines qu'on ne pourra pas tenir », pointe le candidat d’Avanzemu en relevant qu’il y a « évidemment, il y a beaucoup de choses à mettre en place », à commencer par « trouver des mesures pour aider les TPE ». « Il faudra aussi regarder ce qu’il est possible de faire du côté des très gros patrimoines, car on ne peut pas continuer à exonérer certaines classes de la population quand d'autres n'ont plus de quoi manger ou se chauffer ».
Son adversaire des législatives de 2022, Valérie Bozzi, veut pour sa part porter « une proposition très concrète qui concerne les carburants ». « Dès que je serai élue, je ferai un amendement à loi de finances 2025 portant sur une réduction de 25 centimes par litre pour la Corse en proposant une baisse de TVA. Dans le même temps, je réunirai tous les distributeurs pour discuter d’une baisse équivalente. Tout cela en garantissant aux revendeurs, les stations de proximité, nos petits commerçants, leur marge », annonce-t-elle.
Dans la 1ère circonscription de Haute-Corse, le député sortant, Michel Castellani s’appuie sur son bilan et indique vouloir continuer dans cette ligne. « Je me suis battu pour l’adaptation des primes sociales comme le fameux chèque énergie et pour améliorer, à chaque occasion, la situation des Corses », pointe-t-il en notant également avoir « fait renouveler chaque année le crédit d’impôt : ce sont 100 millions d’euros qui tombent, chaque année, sur la Corse ».
Julien Morganti présente comme sa « mesure phare », « l'intégration de la prime d'insularité aux pensions de retraite ». « De plus, nous souhaitons indexer les retraites sur l'inflation », précise-t-il.
Jean-François Paoli, souhaite pour sa part que « l'impôt soit mis en place dans un volume supportable pour tout le monde ». « Il faut aussi être rapidement en capacité, à l'Assemblée nationale, de maintenir et d'améliorer ce qu'a été le bouclier tarifaire sur l'énergie. Il faut aussi donner à la Corse, les moyens d'être dynamique, de trouver une véritable économie qui créera de la richesse », déroule-t-il.
Jean-Michel Lamberti, seul candidat de Renconquête! sur l’île, veut « suivre l'exemple de La Réunion en réduisant les prix des carburants de 10 %, avec l'aide de l'État ». « Nous devons aussi supprimer la TVA sur les produits de première nécessité. La Corse étant l'une des régions les plus pauvres de France, nous proposons d'augmenter les salaires et de réduire les charges salariales pour rapprocher le net du brut. Une prime d'insularité pour les retraités pourrait également être mise en place », détaille-t-il
Alexis Fernandez, du Rassemblement pour la Corse, prêche de son côté pour l’instauration d’une « zone franche avec une zone de revitalisation rurale qui propose une politique économique favorable pour le milieu rural ».
Enfin, dans la 2ème circonscription de Haute-Corse, le député sortant, Jean-Félix Acquaviva rappelle le bilan de son groupe. « Nous nous sommes opposés au système de retraite du Président Macron. Nous nous sommes opposés à la loi sur l’assurance chômage qui provoque encore plus de précarité. Nous avons fait adopter le chèque carburant de 100 € pour les gens précaires. Nous avons été moteurs de l’allocation adulte handicapé, pour qu’elle soit calculée sur le seul revenu de la personne handicapée et non plus sur celle de son conjoint », déroule-t-il en assurant vouloir continuer son action dans le droit fil de ce travail.
Pour François-Xavier Ceccoli, « une des premières mesures à mettre en place c’est un panier avec 100 produits de première nécessité absolue sur lesquels nous aurons une TVA réduite de 2,1% ».
La Baronne Marie-Louise Mariani, du mouvement Suvranu, propose pour sa part « l'introduction de monnaies locales qui encourageront les consommateurs à acheter chez des commerçants locaux éthiques. » « Nous envisageons aussi des caisses d'épargne locales pour financer des logements sociaux et offrir des taux d'intérêt équitables », ajoute-t-elle.