« Une seule boussole : la défense des intérêts du peuple corse ». C’est avec ce leitmotiv pour guide de campagne que Romain Colonna, conseiller territorial Fà Populu Inseme à l’Assemblée de Corse, a annoncé sa candidature aux élections législatives dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud ce vendredi en fin de journée. Si la rumeur bruissait depuis déjà plusieurs jours, celui qui avait échoué avec une différence de moins d’un millier de voix lors du scrutin 2022 face à Laurent Marcangeli, a tenu à réunir de nombreux militants de Femu a Corsica dans le quartier populaire St Jean à Ajaccio pour rendre les choses officielles. Aux côtés de sa suppléante, le Dr Danielle Antonini, Romain Colonna affirme en effet vouloir mener « une campagne proche des gens » et tenter de « comprendre le cri de colère » que les électeurs ont voulu faire passer par le biais des urnes lors des élections européennes du 9 juin dernier, où le Rassemblement National a enregistré des scores historiques, provoquant la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. « Nous devons entendre le cri de souffrance des Corses qui, pour de multiples raisons, ont choisi de voter pour des listes dont les appareils politiques ne partagent pas les intérêts du peuple corse », lance-t-il en insistant sur le contexte « inédit » de ces élections des 30 juin et 7 juillet.
« Certains nous ont pressé pour savoir quand nous allions parler. La situation tellement inédite, tellement bousculée, nécessitait un temps de réflexion entre nous, un temps d’adresse à la famille nationaliste », pose-t-il en abondant : « Ce qui est en train de se passer en France relève du chaos et a déstabilisé tous les partis politiques. L’onde de choc est arrivée jusqu’à la Corse. Il fallait que nous nous posions. Et nous sommes arrivés à la conclusion que le peuple corse est menacé dans son existence pour des raisons multifactorielles ». Dans ce droit fil, il instille : « L’enjeu de ces élections est capital. Pour la première fois, un nationaliste accède à l’Assemblée nationale au nom des intérêts des territoires de cette circonscription ».
Pour convaincre les électeurs, Romain Colonna assure qu'avec Danielle Antonini ils « marcherons sur (leurs) deux jambes » durant cette campagne et s’attaquerons à des thèmes généraux - « le progrès social, le progrès économique, l’amélioration des conditions de vie de notre peuple, le pouvoir d’achat, … » - en abordant tout autant des questions plus spécifiques à l’île. « Nous voulons que le peuple corse puisse survivre sur sa terre », martèle-t-il. Dans ce droit fil, il promet que s'il devient député, il sera « aux côtés de l’État quand il se comportera de manière juste avec la Corse », mais s’opposera « de toutes (s)es forces à lui quand il sera injuste avec la Corse .
« Demain, quel que soit le Gouvernement qui présidera aux destinées de la France, nous serons là en patriote pour défendre les intérêts et le progrès de la Corse, pour défendre le CHU, pour défendre une économie prospère et une fiscalité qui protègent l’île, pour que nos enfants puissent avoir accès au logement, pour avoir un statut d’autonomie… », assure-t-il encore avant de conclure : « Quoi qu’il advienne dans les jours à venir en France nous serons là, et nous continuerons à discuter avec le Gouvernement et avec le Président de la République française ».
« Certains nous ont pressé pour savoir quand nous allions parler. La situation tellement inédite, tellement bousculée, nécessitait un temps de réflexion entre nous, un temps d’adresse à la famille nationaliste », pose-t-il en abondant : « Ce qui est en train de se passer en France relève du chaos et a déstabilisé tous les partis politiques. L’onde de choc est arrivée jusqu’à la Corse. Il fallait que nous nous posions. Et nous sommes arrivés à la conclusion que le peuple corse est menacé dans son existence pour des raisons multifactorielles ». Dans ce droit fil, il instille : « L’enjeu de ces élections est capital. Pour la première fois, un nationaliste accède à l’Assemblée nationale au nom des intérêts des territoires de cette circonscription ».
Pour convaincre les électeurs, Romain Colonna assure qu'avec Danielle Antonini ils « marcherons sur (leurs) deux jambes » durant cette campagne et s’attaquerons à des thèmes généraux - « le progrès social, le progrès économique, l’amélioration des conditions de vie de notre peuple, le pouvoir d’achat, … » - en abordant tout autant des questions plus spécifiques à l’île. « Nous voulons que le peuple corse puisse survivre sur sa terre », martèle-t-il. Dans ce droit fil, il promet que s'il devient député, il sera « aux côtés de l’État quand il se comportera de manière juste avec la Corse », mais s’opposera « de toutes (s)es forces à lui quand il sera injuste avec la Corse .
« Demain, quel que soit le Gouvernement qui présidera aux destinées de la France, nous serons là en patriote pour défendre les intérêts et le progrès de la Corse, pour défendre le CHU, pour défendre une économie prospère et une fiscalité qui protègent l’île, pour que nos enfants puissent avoir accès au logement, pour avoir un statut d’autonomie… », assure-t-il encore avant de conclure : « Quoi qu’il advienne dans les jours à venir en France nous serons là, et nous continuerons à discuter avec le Gouvernement et avec le Président de la République française ».