C'est à nouveau devant la préfecture que quelques milliers de personnes se sont rassemblées, jeudi soir à Ajaccio. Des Ajacciens mobilisés de plus en plus nombreux pour montrer leur soutien aux victimes de l'attentat perpétré mercredi dans les locaux de l'hebdomadaire Charlie Hebdo à Paris.
A l'heure où la France peine à panser ses plaies, sur le cours Napoléon, noir de monde, on se recueille. On se repasse le film de ces actes odieux. Le silence règne. Des dizaines d'écriteaux « Je suis Charlie » sont tenus à bout de bras. Trois mots qui ont envahis le monde depuis un peu plus de vingt quatre heures. Trois mois comme symbole du refus de voir la liberté sacrifiée sur l'autel de la violence. Du refus de la barbarie. Du refus de la haine.
Présent parmi la foule, l'évêque de Corse, Mgr de Germay, a fait sien ce message de paix, aux côtés du président régional du culte musulman. Les deux hommes ont unanimement condamné cet attentat, refusant de l'assimiler à un acte commis au nom de la religion.
« Il ne faut pas qu’il y ait d’amalgame entre les musulmans et les voyous. L’Islam ce n’est pas ça. Le prophète n’a jamais demandé d’aller tuer », a tenu à souligner le représentant du culte musulman.
Au terme du rassemblement, quelques dizaines de personnes sont allées se recueillir sur les marches de la cathédrale. Comme un ultime hommage. Comme un ultime appel à la paix.
Manon PERELLI
A l'heure où la France peine à panser ses plaies, sur le cours Napoléon, noir de monde, on se recueille. On se repasse le film de ces actes odieux. Le silence règne. Des dizaines d'écriteaux « Je suis Charlie » sont tenus à bout de bras. Trois mots qui ont envahis le monde depuis un peu plus de vingt quatre heures. Trois mois comme symbole du refus de voir la liberté sacrifiée sur l'autel de la violence. Du refus de la barbarie. Du refus de la haine.
Présent parmi la foule, l'évêque de Corse, Mgr de Germay, a fait sien ce message de paix, aux côtés du président régional du culte musulman. Les deux hommes ont unanimement condamné cet attentat, refusant de l'assimiler à un acte commis au nom de la religion.
« Il ne faut pas qu’il y ait d’amalgame entre les musulmans et les voyous. L’Islam ce n’est pas ça. Le prophète n’a jamais demandé d’aller tuer », a tenu à souligner le représentant du culte musulman.
Au terme du rassemblement, quelques dizaines de personnes sont allées se recueillir sur les marches de la cathédrale. Comme un ultime hommage. Comme un ultime appel à la paix.
Manon PERELLI