"Les gilets jaunes" devant le radar route des Sanguinaires
A l’entrée de la ville quartier saint-Joseph et à l’entrée de la route des Sanguinaires, ils sont une vingtaine à tenir le mouvement, par leur présence aux pieds des deux radars de la ville. Ces derniers sont rendus inopérants par des déguisements et des panneaux affichant quelques revendications. Pas de présence sur celui du bord de mer, mais une recherche esthétique digne d’une figure moderne sur laquelle repose un scooter, et où est affiché « Stop au racket, Tva, Taxtes, impôts : Ça suffit maintenant! ».
Un ralentissement dans le respect des autres
Tout de suite après le rond-point d’Aspretto, les « gilets jaunes » ont bloqué une voie de circulation, coté radar, avec des barrières mobiles. Ils sont salués systématiquement par les automobilistes, les coups de klaxons fusent, tout comme les mains sorties par les vitres des autos faisant le « V » de la victoire, et les paroles d’encouragement. Les « gilets » jaunes » veillent à ouvrir la voie dès que le besoin s’en fait sentir, « nous ne voulons faire de tort à personne, juste ralentir la circulation pour signifier que le combat continue. Les gens nous remercient et nous souhaitent du courage, ils savent que c’est aussi pour eux que nous menons ce combat ».
Les riverains aux petits soins pour les « gilets jaunes »
Coté route des Sanguinaires le moment est plus festif : feu de camp, quelques sièges et de la bonne humeur. « Pourquoi en serait-il autrement ? Nous nous relayons depuis deux jours, et nous continueront. Les personnes des immeubles voisins nous apportent des gâteaux, un couple de retraité nous a apporté de quoi nous restaurer, comme une petite surface du coin. » Une impressionnante solidarité, et des « gilets jaunes » qui commentent l’actualité avec les promeneurs, ou ceux qui passent exprès les voir. « Nous savons que tous ne peuvent pas nous rejoindre physiquement dans cette lutte, mais ils passent nous voir tout au long de la journée et parfois la nuit et c’est déjà ça ». Les automobilistes qui ne s’arrêtent pas, klaxonnent en passant, les interpellent, les encouragent… y compris les véhicules de police, de pompiers…
Et la suite....?
Ils sont donc prêts, les gilets jaunes, à continuer leur action autant qu’il le faudra. Ils attendent d'ailleurs de pieds fermes, la prochaine visite en Corse du premier ministre prévue début décembre. Un quatrième acte est déjà annoncé ce soir pour samedi prochain. Entre temps les représentants des gilets jaunes et les chefs de partis, à la demande du président Macron, seront reçus par le premier ministre Edouard Philippe. Le ministre de l’intérieur d’Etat Christophe Castaner et son secrétaire d'Etat Laurent Nunez seront quant à eux entendus mardi à 16 heures par le Sénat.
La rencontre portera "sur les émeutes, les agressions contre les forces de sécurité et les actes de vandalisme et de destruction" lors des manifestations des » gilets jaunes », selon un communiqué de la haute assemblée.
Un ralentissement dans le respect des autres
Tout de suite après le rond-point d’Aspretto, les « gilets jaunes » ont bloqué une voie de circulation, coté radar, avec des barrières mobiles. Ils sont salués systématiquement par les automobilistes, les coups de klaxons fusent, tout comme les mains sorties par les vitres des autos faisant le « V » de la victoire, et les paroles d’encouragement. Les « gilets » jaunes » veillent à ouvrir la voie dès que le besoin s’en fait sentir, « nous ne voulons faire de tort à personne, juste ralentir la circulation pour signifier que le combat continue. Les gens nous remercient et nous souhaitent du courage, ils savent que c’est aussi pour eux que nous menons ce combat ».
Les riverains aux petits soins pour les « gilets jaunes »
Coté route des Sanguinaires le moment est plus festif : feu de camp, quelques sièges et de la bonne humeur. « Pourquoi en serait-il autrement ? Nous nous relayons depuis deux jours, et nous continueront. Les personnes des immeubles voisins nous apportent des gâteaux, un couple de retraité nous a apporté de quoi nous restaurer, comme une petite surface du coin. » Une impressionnante solidarité, et des « gilets jaunes » qui commentent l’actualité avec les promeneurs, ou ceux qui passent exprès les voir. « Nous savons que tous ne peuvent pas nous rejoindre physiquement dans cette lutte, mais ils passent nous voir tout au long de la journée et parfois la nuit et c’est déjà ça ». Les automobilistes qui ne s’arrêtent pas, klaxonnent en passant, les interpellent, les encouragent… y compris les véhicules de police, de pompiers…
Et la suite....?
Ils sont donc prêts, les gilets jaunes, à continuer leur action autant qu’il le faudra. Ils attendent d'ailleurs de pieds fermes, la prochaine visite en Corse du premier ministre prévue début décembre. Un quatrième acte est déjà annoncé ce soir pour samedi prochain. Entre temps les représentants des gilets jaunes et les chefs de partis, à la demande du président Macron, seront reçus par le premier ministre Edouard Philippe. Le ministre de l’intérieur d’Etat Christophe Castaner et son secrétaire d'Etat Laurent Nunez seront quant à eux entendus mardi à 16 heures par le Sénat.
La rencontre portera "sur les émeutes, les agressions contre les forces de sécurité et les actes de vandalisme et de destruction" lors des manifestations des » gilets jaunes », selon un communiqué de la haute assemblée.
Opération-escargot à Bastia
A Bastia, les "Gilets jaunes" ne désarment pas non plus.
Dès le début de la matinée de Dimanche ils s'étaient donné rendez-vous à l'Arinella pour mettre au point une opération-escargot sur les routes de la région.
On les a ainsi vu circuler, à leur rythme, d'abord jusqu'à Casamozza au Sud, puis à Miomu en Nord.
En fin de soirée ils se sont rassemblés à quelques-uns, dans une ambiance bon enfant, devant la préfecture de la Haute-Corse puis projetaient de se rendre au dépôt pétrolier de Mariana.
Mais ils ont, d'ores et déjà, donné rendez-vous à tous ceux qui partagent leurs convictions samedi à 9h30 sur la plage de l'Arinella pour une nouvelle journée de contestation.
A Bastia, les "Gilets jaunes" ne désarment pas non plus.
Dès le début de la matinée de Dimanche ils s'étaient donné rendez-vous à l'Arinella pour mettre au point une opération-escargot sur les routes de la région.
On les a ainsi vu circuler, à leur rythme, d'abord jusqu'à Casamozza au Sud, puis à Miomu en Nord.
En fin de soirée ils se sont rassemblés à quelques-uns, dans une ambiance bon enfant, devant la préfecture de la Haute-Corse puis projetaient de se rendre au dépôt pétrolier de Mariana.
Mais ils ont, d'ores et déjà, donné rendez-vous à tous ceux qui partagent leurs convictions samedi à 9h30 sur la plage de l'Arinella pour une nouvelle journée de contestation.