Dimanche, 17 heures, quelques gouttes de pluies fines et délicates s’abattent sur les jardins suspendus du Musée de Bastia ou a lieu l’avant-dernière rencontre du week-end. Jérémy Fel est là pour répondre aux questions du public avant de dédicacer son ouvrage, Helena, sorti cet été.
Il parle de son inspiration très cinématographique : « Plus jeune, je ne lisais pas beaucoup mais j’allais souvent au cinéma. Des réalisateurs comme David Lynch m’ont très vite fasciné. Un jour, j’apprends que Stanley Kubrick va adapter un roman. Le projet capote, je décide donc de lire le livre : Le Parfum de Patrick Süskind. Un choc ! Une révélation. Passionné de 7e art, j’ai basculé vers la littérature. Jusqu’à en faire mon métier. »
Encore aujourd’hui, comme le précise Bénédicte Giusti-Savelli qui anime le débat : « Votre écriture est très visuelle, très colorée. On sent l’influence cinématographique. » L’auteur enchaine et confirme : « J’ai eu envie de filmer avant d’écrire. Je suis d’ailleurs sur un projet de film. Scénario et réalisation. Prévu en 2019. » Un projet excitant quand on sait que Jérémy Fel nous avoue : « j’aime lire des romans qui me bousculent et j’aime être malmené en littérature, en cinéma, dans les arts en général. »
Encore une cinquantaine de personnes sont présentes pour l’écouter en cet après-midi pluvieux et lourd, un vent de fraîcheur “culturel“ pour cette 2e édition, à l’image de la soirée d’ouverture, vendredi, avec plus de 300 personnes qui sont venus « boire » les mots de Jérôme Ferrari.
Et le week-end n’a pas désempli, au Musée comme à l’Alb’Oru même avec des auteurs moins « populaires » ou à des horaires plus difficiles comme le dimanche matin. A l’issue d’un débat, une spectatrice s’exclame d’ailleurs : « C’est dingue comme ils ont réussi à rendre sexy et à dépoussiérer les rencontres littéraires ! »
Un succès dont se félicite toute l’équipe d’organisation, Sébastien Bonifay en tête, que CNI a rencontré à l’heure du bilan.
Il parle de son inspiration très cinématographique : « Plus jeune, je ne lisais pas beaucoup mais j’allais souvent au cinéma. Des réalisateurs comme David Lynch m’ont très vite fasciné. Un jour, j’apprends que Stanley Kubrick va adapter un roman. Le projet capote, je décide donc de lire le livre : Le Parfum de Patrick Süskind. Un choc ! Une révélation. Passionné de 7e art, j’ai basculé vers la littérature. Jusqu’à en faire mon métier. »
Encore aujourd’hui, comme le précise Bénédicte Giusti-Savelli qui anime le débat : « Votre écriture est très visuelle, très colorée. On sent l’influence cinématographique. » L’auteur enchaine et confirme : « J’ai eu envie de filmer avant d’écrire. Je suis d’ailleurs sur un projet de film. Scénario et réalisation. Prévu en 2019. » Un projet excitant quand on sait que Jérémy Fel nous avoue : « j’aime lire des romans qui me bousculent et j’aime être malmené en littérature, en cinéma, dans les arts en général. »
Encore une cinquantaine de personnes sont présentes pour l’écouter en cet après-midi pluvieux et lourd, un vent de fraîcheur “culturel“ pour cette 2e édition, à l’image de la soirée d’ouverture, vendredi, avec plus de 300 personnes qui sont venus « boire » les mots de Jérôme Ferrari.
Et le week-end n’a pas désempli, au Musée comme à l’Alb’Oru même avec des auteurs moins « populaires » ou à des horaires plus difficiles comme le dimanche matin. A l’issue d’un débat, une spectatrice s’exclame d’ailleurs : « C’est dingue comme ils ont réussi à rendre sexy et à dépoussiérer les rencontres littéraires ! »
Un succès dont se félicite toute l’équipe d’organisation, Sébastien Bonifay en tête, que CNI a rencontré à l’heure du bilan.
3 questions à Sébastien Bonifay, organisateur de Libri Mondi
- Sébastien, un bilan de cette édition ?
- C’est un bilan plus que positif, le public a une fois de plus répondu présent. Même au delà de nos espérances : plus de 300 personnes pour Jérôme Ferrari, 200 hier encore pour Philippe Jaenada ou Robert McLiam Wilson. Et même des auteurs « plus difficiles », disons moins médiatiques, ont ont attiré un public nombreux. Des gens sont venus de Porto Vecchio ou de Porticcio pour assister à ces rencontres ! C’est aussi un succès quand on reçoit 50 personnes et que 60 livres vendus à l’issu de la rencontre !
- Un moment fort de ce week-end ?
- Sans hésiter le show de Robert McLiam Wilson, véritable génie qui n’a pas sorti un livre depuis 22 ans – Eureka Street en 1996 [NDLR] – et qui a régalé le public. On attend son prochain ouvrage avec impatience.
- Des perspectives ?
- Nous avons bien l’intention avec toute l’équipe de proposer une prochaine édition, nous avons déjà approché quelques auteurs. Avec toujours cette idée de partage et de convivialité.
- C’est un bilan plus que positif, le public a une fois de plus répondu présent. Même au delà de nos espérances : plus de 300 personnes pour Jérôme Ferrari, 200 hier encore pour Philippe Jaenada ou Robert McLiam Wilson. Et même des auteurs « plus difficiles », disons moins médiatiques, ont ont attiré un public nombreux. Des gens sont venus de Porto Vecchio ou de Porticcio pour assister à ces rencontres ! C’est aussi un succès quand on reçoit 50 personnes et que 60 livres vendus à l’issu de la rencontre !
- Un moment fort de ce week-end ?
- Sans hésiter le show de Robert McLiam Wilson, véritable génie qui n’a pas sorti un livre depuis 22 ans – Eureka Street en 1996 [NDLR] – et qui a régalé le public. On attend son prochain ouvrage avec impatience.
- Des perspectives ?
- Nous avons bien l’intention avec toute l’équipe de proposer une prochaine édition, nous avons déjà approché quelques auteurs. Avec toujours cette idée de partage et de convivialité.