L’idée de la coopérative d'initiative jeune vient du Canada, plus précisément du Québec, où elle est expérimentée depuis la fin des années 80.
Arrivée en France, il y a quelques années, l’expérience de la CIJ a été tentée en Corse pour la première fois cette année.
Elle a débarqué à Bastia le premier mars dernier, quartier Guadellu, derrière le Palais de Justice, grâce au projet porté par la Coopérative d’activité et d’emploi Petra Patrimonia et l’Association Etudes et Chantiers Corsica, qui en partenariat avec la Ville de Bastia et avec un parrain économique très solide, Leroy Merlin, a donné à un groupe de jeunes des quartiers prioritaires l’opportunité de découvrir de près le monde de l’entreprise.
Réunis sous le nom de Services complices, la quinzaine de jeunes, entre 18 à 26 ans, qui ont adhéré à la première coopérative corse d’initiative jeune se sont investis sans hésitation dans ce projet qui leur a permis d’acquérir une expérience de travail concrète.
Pour plusieurs d’entre eux, il s’agit d’un premier boulot, pour d’autre d’une année de réflexion avant d’entreprendre des études. En tout cas, pour tous, cette expérience a développé leur confiance personnelle, leur sens des responsabilités et, évidemment, leurs compétences.
Regroupés en mode coopératif, ces jeunes, qui n’avaient pas d’emploi, ni en formation, ni étaient scolarisés, se sont initiés ainsi aux rouages de la gestion économique et à la vie associative. « En fonction de leurs compétences, de leurs envies, ces jeunes ont défini leur projet en matière de services. – nous explique leur animateur Clement Fortier - Les prestations proposées peuvent être variées : nettoyage, peinture, jardinage, services à la personne ou encore création et gestion de sites Internet. ».
Mais pour ce faire, ils ne sont pas seuls, ils sont épaulés par une petite équipe d’animateurs qui les encadre au quotidien, durant la période de vie de vie de la coopérative qui est de quatre mois.
En effet au terme ce temps, cette coopérative disparaitra car c'est ainsi qui fonctionnent les CIJ, ces coopératives ont une durée de vie limitée.
« Cette expérience a été avant tout éducative – nous explique Chjiara – On a du apprendre à fonctionner en groupe, toutes les décisions sont prises autour d’une table ».
« Mais il ne faut pas oublier que ce c’est une vraie entreprise. – rajoute Antoine - Cela veut dire que guidée par les animateurs, l’équipe a appris à élaborer des devis, à déterminer des revenus en fonction d’un chiffre, en tenant compte des charges, des cotisations… Nous avons démarché les clients, nous avons géré la communication et le marketing de notre coopérative».
Qui sait, certains en sortiront peut-être avec un projet professionnel ficelé ou du moins, et c’est déjà beaucoup, avec une idée plus précise du monde du travail.
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Pour plus d'infos sur le tournois de samedi au Boulodrome de Lupino, appelez le 09 70 96 39 84 où rendez-vous sur place à partir de 9 heures
Arrivée en France, il y a quelques années, l’expérience de la CIJ a été tentée en Corse pour la première fois cette année.
Elle a débarqué à Bastia le premier mars dernier, quartier Guadellu, derrière le Palais de Justice, grâce au projet porté par la Coopérative d’activité et d’emploi Petra Patrimonia et l’Association Etudes et Chantiers Corsica, qui en partenariat avec la Ville de Bastia et avec un parrain économique très solide, Leroy Merlin, a donné à un groupe de jeunes des quartiers prioritaires l’opportunité de découvrir de près le monde de l’entreprise.
Réunis sous le nom de Services complices, la quinzaine de jeunes, entre 18 à 26 ans, qui ont adhéré à la première coopérative corse d’initiative jeune se sont investis sans hésitation dans ce projet qui leur a permis d’acquérir une expérience de travail concrète.
Pour plusieurs d’entre eux, il s’agit d’un premier boulot, pour d’autre d’une année de réflexion avant d’entreprendre des études. En tout cas, pour tous, cette expérience a développé leur confiance personnelle, leur sens des responsabilités et, évidemment, leurs compétences.
Regroupés en mode coopératif, ces jeunes, qui n’avaient pas d’emploi, ni en formation, ni étaient scolarisés, se sont initiés ainsi aux rouages de la gestion économique et à la vie associative. « En fonction de leurs compétences, de leurs envies, ces jeunes ont défini leur projet en matière de services. – nous explique leur animateur Clement Fortier - Les prestations proposées peuvent être variées : nettoyage, peinture, jardinage, services à la personne ou encore création et gestion de sites Internet. ».
Mais pour ce faire, ils ne sont pas seuls, ils sont épaulés par une petite équipe d’animateurs qui les encadre au quotidien, durant la période de vie de vie de la coopérative qui est de quatre mois.
En effet au terme ce temps, cette coopérative disparaitra car c'est ainsi qui fonctionnent les CIJ, ces coopératives ont une durée de vie limitée.
« Cette expérience a été avant tout éducative – nous explique Chjiara – On a du apprendre à fonctionner en groupe, toutes les décisions sont prises autour d’une table ».
« Mais il ne faut pas oublier que ce c’est une vraie entreprise. – rajoute Antoine - Cela veut dire que guidée par les animateurs, l’équipe a appris à élaborer des devis, à déterminer des revenus en fonction d’un chiffre, en tenant compte des charges, des cotisations… Nous avons démarché les clients, nous avons géré la communication et le marketing de notre coopérative».
Qui sait, certains en sortiront peut-être avec un projet professionnel ficelé ou du moins, et c’est déjà beaucoup, avec une idée plus précise du monde du travail.
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Pour plus d'infos sur le tournois de samedi au Boulodrome de Lupino, appelez le 09 70 96 39 84 où rendez-vous sur place à partir de 9 heures