GFCA bat Paris Volley 3-2 (23-25, 25-27, 21-25, 25-20, 18-17)
Six de départ
GFCA : Takaniko, Petreas, Mineiro-Mijalovic, Dailey, Simovski- Libero : JF Exiga
Paris Volley : Pinheiro, Sens, Franco, Paese, Gergye, Lafitte- Libero : Kago
Une belle victoire et la manière. C’est ce que l’on attendait dans un Palatinu bouillant lors de la super coupe qui promettait.
Côté parisien, la résidence au complexe hôtelier de Marina Viva avec certains joueurs en farniente devant la TV (Nancy-PSG au programme) et une phase de préparation pas encore à son sommet avait tendance à réduire l’écart de niveau entre le vainqueur de la coupe et le vainqueur du championnat. Des Parisiens qui briguent, cette saison, leur dixième titre. Le décor était planté avec, en guise de mise en bouches, la victoire des filles de Saint-Raphaël face à leurs homologues de Cannes. Une victoire nette et sans bavure 3-0 (25-22, 25-16, 28-26) et une suprématie cannoise qui vacille…
Dans un match qui constitue une grosse affiche, on ne s’ennuiera guère. Le Paris Volley va prendre d’entrée, un ascendant décisif au cours d’une première manche dominée par intermittence. Un +4 (4-0) après lequel les Gaziers vont courir durant cette demi-heure. Sous l’impulsion de Pinheiro, passeur portugais à la baguette, les Parisiens rentrent le mieux dans le match. Un match d’une grande qualité technique. Côté GFCA, la pression est palpable et fait déjouer la bande à Ferrandez qui court après le score (4-8, 7-11 avant de revenir dans la partie et de réduire peu à peu l’écart (14-16, 16-18), d’égaliser sur une attaque gagnante de Mijalovic (18-18). On se rend alors coup pour coup (19-19, 22-22), Castard réussissant deux superbes contres. Mais le champion remporte la manche sur sa première balle et un block ajaccien dehors (25-23, 32mn).
Le premier set dans la poche, les Parisiens poursuivent la seconde manche avec le même tempo. Ajaccio résiste, se bat avec ses armes et des arguments certains (Mijalovic déjà), mais en face, les joueurs de la Capitale évoluent un cran au-dessus. Si le score reste serré (3-3, 10-10), les champions sortants prennent l’ascendant grâce à la diagonale Pihneiro-Franco, la justesse de Franck Lafitte, une réception de grande qualité ou les contres meurtriers de Sens. Résultat 12-14, 13-15, 14-18, 15-19 au terme d’un échange somptueux ! Le GFCA résiste et revient aux forceps (17-19). L’ace de Mineiro permet de recoller (18-19) et si Paris ne donne pas l’impression de trembler, le Gaz va nous sortir un money-time au suspense haletant. Il résiste (20-21,22-23) sauve une balle de set (23-24) et revient de nulle part grâce à un contre de Castard (24-24). Le block gagnant de Dailey offre une balle de set au Gaz (26-25). Dans un Palatinu en ébullition, l’attaque dehors de Paese permet aux Ajacciens d’égaliser (27-25, 35mn).
L’entame du troisième set du même tonneau. Le gaz attaque sur les chapeaux de roues (3-0, 4-2, 6-4, 7-6, 8-7) et si les coups de boutoir de Franco font toujours des ravages côté parisien, le collectif ajaccien s’est mis au diapason. Pourtant, le rythme baisse, les deux équipes ressentant le besoin de souffler. A ce jeu, le champion sortant est le mieux armé. Il égalise (9-9) et s’envole (13-9, 15-10). Comme lors des deux sets précédents, le GFCA fait le dos rond (13-16, 14-17, 18-15, 16-19), limite la casse avant, suite à un contre malheureux de Castard et une attaque de Franco, de voir son adversaire filer vers le gain du quatrième set (19-22, 20-23). Cette fois, les volleyeurs de la Capitale ne tremblent pas : 20-24 sur une attaque de Sens et 25-21 sur leur deuxième balle de set (29 mn).
Les échanges semblent moins fournis lors d’une quatrième manche où, encore une fois, Paris semble, à défaut de ne pas être transcendant, plus frais. C’est du moins l’impression qui domine lors des premiers échanges. Les Gaziers entament bien (2-0, 3-1), souffrent sous les coups de boutoirs de Franco (27 points), mais sous l’impulsion d’un collectif qui revient fort et au sein duquel Jef Exiga fait des prouesses en réception, Takaniko solide en block et la paire Mijalovic-Castard au bras ferme, prennent les commandes (10-7, 11-8, 12-9, 13-10) pour ne plus les lâcher. Mijalovic, d’une attaque gagnante, donne même un +5 aux « rouge et bleu » (15-10). Le gaz arrive au deuxième temps mort technique avec un +6 dans son escarcelle (16-10). Paris réagit mais l’ace de Sirila donne encore un avantage substantiel à un GFCA intenable (18-13, 20-16). Le bras ferme de Brett Dailey et la diagonale de Mijalovic voient les deux équipes se rapprocher d’une 5e manche (23-19).
La partie s’emballe et une nouvelle attaque du Serbe (8 pts lors du seul 4e set) donne 4 balles de set aux Ajacciens (24-20). Mineiro (25-20 en 28 mn) conclut magistralement et offre le tie-break au GFCA.
Les Ajacciens ont-ils pris un ascendant psychologique sur leur adversaire ? La mine de Mijalovic semble le démontrer (2-0, 3-1) aidé en cela par un Sirila, lui aussi au niveau. Le « stucciu » le long de la ligne de Castard confirme le net regain « rouge et bleu » (4-1). Intenable, Mijalovic assomme le Paris Volley qui, dépassé, vacille (6-2). Pourtant, dans cette adversité, les joueurs de la Capitale réagissent, grappillent et relancent la partie avec six points consécutifs. Ils égalisent (6-6). L’attaque dehors de Mineiro leur donne même l’avantage (8-6) et le mano à mano se poursuit (8-8, 9-9). Le block de Takaniko redonne l’avantage à des gaziers survoltés. Le Paris Volley tient grâce à son Brésilien Franco (11-11, 12-12). Le service dehors de Sens allume le Palatinu (13-12). Mais Paris revient (13-13). Un block out offre une balle de titre au GFCA (14-13). Franco sauve la mise (14-14) mais sert dans le filet (15-14). Le finish se poursuit intenable (15-15, 16-16). Paris multiplie les fautes. Finalement, après une cinquième balle de match, l’attaque de Franco est dehors et le GFCA s’offre, malgré un « challenge » demandé par le coach parisien, un deuxième titre. Voilà qui promet pour le championnat qui débute samedi prochain !
Six de départ
GFCA : Takaniko, Petreas, Mineiro-Mijalovic, Dailey, Simovski- Libero : JF Exiga
Paris Volley : Pinheiro, Sens, Franco, Paese, Gergye, Lafitte- Libero : Kago
Une belle victoire et la manière. C’est ce que l’on attendait dans un Palatinu bouillant lors de la super coupe qui promettait.
Côté parisien, la résidence au complexe hôtelier de Marina Viva avec certains joueurs en farniente devant la TV (Nancy-PSG au programme) et une phase de préparation pas encore à son sommet avait tendance à réduire l’écart de niveau entre le vainqueur de la coupe et le vainqueur du championnat. Des Parisiens qui briguent, cette saison, leur dixième titre. Le décor était planté avec, en guise de mise en bouches, la victoire des filles de Saint-Raphaël face à leurs homologues de Cannes. Une victoire nette et sans bavure 3-0 (25-22, 25-16, 28-26) et une suprématie cannoise qui vacille…
Dans un match qui constitue une grosse affiche, on ne s’ennuiera guère. Le Paris Volley va prendre d’entrée, un ascendant décisif au cours d’une première manche dominée par intermittence. Un +4 (4-0) après lequel les Gaziers vont courir durant cette demi-heure. Sous l’impulsion de Pinheiro, passeur portugais à la baguette, les Parisiens rentrent le mieux dans le match. Un match d’une grande qualité technique. Côté GFCA, la pression est palpable et fait déjouer la bande à Ferrandez qui court après le score (4-8, 7-11 avant de revenir dans la partie et de réduire peu à peu l’écart (14-16, 16-18), d’égaliser sur une attaque gagnante de Mijalovic (18-18). On se rend alors coup pour coup (19-19, 22-22), Castard réussissant deux superbes contres. Mais le champion remporte la manche sur sa première balle et un block ajaccien dehors (25-23, 32mn).
Le premier set dans la poche, les Parisiens poursuivent la seconde manche avec le même tempo. Ajaccio résiste, se bat avec ses armes et des arguments certains (Mijalovic déjà), mais en face, les joueurs de la Capitale évoluent un cran au-dessus. Si le score reste serré (3-3, 10-10), les champions sortants prennent l’ascendant grâce à la diagonale Pihneiro-Franco, la justesse de Franck Lafitte, une réception de grande qualité ou les contres meurtriers de Sens. Résultat 12-14, 13-15, 14-18, 15-19 au terme d’un échange somptueux ! Le GFCA résiste et revient aux forceps (17-19). L’ace de Mineiro permet de recoller (18-19) et si Paris ne donne pas l’impression de trembler, le Gaz va nous sortir un money-time au suspense haletant. Il résiste (20-21,22-23) sauve une balle de set (23-24) et revient de nulle part grâce à un contre de Castard (24-24). Le block gagnant de Dailey offre une balle de set au Gaz (26-25). Dans un Palatinu en ébullition, l’attaque dehors de Paese permet aux Ajacciens d’égaliser (27-25, 35mn).
L’entame du troisième set du même tonneau. Le gaz attaque sur les chapeaux de roues (3-0, 4-2, 6-4, 7-6, 8-7) et si les coups de boutoir de Franco font toujours des ravages côté parisien, le collectif ajaccien s’est mis au diapason. Pourtant, le rythme baisse, les deux équipes ressentant le besoin de souffler. A ce jeu, le champion sortant est le mieux armé. Il égalise (9-9) et s’envole (13-9, 15-10). Comme lors des deux sets précédents, le GFCA fait le dos rond (13-16, 14-17, 18-15, 16-19), limite la casse avant, suite à un contre malheureux de Castard et une attaque de Franco, de voir son adversaire filer vers le gain du quatrième set (19-22, 20-23). Cette fois, les volleyeurs de la Capitale ne tremblent pas : 20-24 sur une attaque de Sens et 25-21 sur leur deuxième balle de set (29 mn).
Les échanges semblent moins fournis lors d’une quatrième manche où, encore une fois, Paris semble, à défaut de ne pas être transcendant, plus frais. C’est du moins l’impression qui domine lors des premiers échanges. Les Gaziers entament bien (2-0, 3-1), souffrent sous les coups de boutoirs de Franco (27 points), mais sous l’impulsion d’un collectif qui revient fort et au sein duquel Jef Exiga fait des prouesses en réception, Takaniko solide en block et la paire Mijalovic-Castard au bras ferme, prennent les commandes (10-7, 11-8, 12-9, 13-10) pour ne plus les lâcher. Mijalovic, d’une attaque gagnante, donne même un +5 aux « rouge et bleu » (15-10). Le gaz arrive au deuxième temps mort technique avec un +6 dans son escarcelle (16-10). Paris réagit mais l’ace de Sirila donne encore un avantage substantiel à un GFCA intenable (18-13, 20-16). Le bras ferme de Brett Dailey et la diagonale de Mijalovic voient les deux équipes se rapprocher d’une 5e manche (23-19).
La partie s’emballe et une nouvelle attaque du Serbe (8 pts lors du seul 4e set) donne 4 balles de set aux Ajacciens (24-20). Mineiro (25-20 en 28 mn) conclut magistralement et offre le tie-break au GFCA.
Les Ajacciens ont-ils pris un ascendant psychologique sur leur adversaire ? La mine de Mijalovic semble le démontrer (2-0, 3-1) aidé en cela par un Sirila, lui aussi au niveau. Le « stucciu » le long de la ligne de Castard confirme le net regain « rouge et bleu » (4-1). Intenable, Mijalovic assomme le Paris Volley qui, dépassé, vacille (6-2). Pourtant, dans cette adversité, les joueurs de la Capitale réagissent, grappillent et relancent la partie avec six points consécutifs. Ils égalisent (6-6). L’attaque dehors de Mineiro leur donne même l’avantage (8-6) et le mano à mano se poursuit (8-8, 9-9). Le block de Takaniko redonne l’avantage à des gaziers survoltés. Le Paris Volley tient grâce à son Brésilien Franco (11-11, 12-12). Le service dehors de Sens allume le Palatinu (13-12). Mais Paris revient (13-13). Un block out offre une balle de titre au GFCA (14-13). Franco sauve la mise (14-14) mais sert dans le filet (15-14). Le finish se poursuit intenable (15-15, 16-16). Paris multiplie les fautes. Finalement, après une cinquième balle de match, l’attaque de Franco est dehors et le GFCA s’offre, malgré un « challenge » demandé par le coach parisien, un deuxième titre. Voilà qui promet pour le championnat qui débute samedi prochain !