(Photo Lydie Colonna)
Comme partout en France, c’était pour la délégation de Corse-du-Sud d’Action Contre la Faim, la journée consacrée à courir contre la faim. Même si dans les faits, le 7 mai dernier, quelques jeunes adhérents aux centres de loisirs de la ville avaient déjà chaussé leurs baskets et si le 22 mai prochain ce sera le tour des élèves de Sartène, c’est ce vendredi qu’a eu lieu le rendez vous de 600 élèves de écoles et collèges d’Ajaccio. Comme les 256 000 autres élèves du continent, leur unique objectif est de courir le plus longtemps possible pour ramener un maximum de fonds. Pour les élèves des écoles primaires de Pietralba et Sampiero comme pour les collégiens d’Arthur Giovonni, du Laetitia, de Porticcio ou du Finosello, le défi à relever se comptait en nombre de tours du parcours pré-défini.
Quel mode opératoire ?
Il a d’abord fallu organiser une sensibilisation des différentes structures scolaires afin de les inciter à participer à cet évènement. Cette étape réalisée, un partenariat se met en place entre l’association et l’éducation nationale dans le but d’organiser des séances de sensibilisation auprès des élèves sur notamment ce qu’est la faim, pourquoi la faim dans le monde… Le pays à l’honneur cette année étant Madagascar, les équipes d’action contre la faim Corse-du-Sud ont utilisé un film représentant la vie d’une famille de 9 personnes vivant à Madagascar. Ensuite chaque participant a reçu un « passeport solidaire » sur lequel est inscrit le nom d’un ou plusieurs parrain qui s’est au préalable engagé à faire un don de x euros par nombre de tours. Ces passeports sont conservés par le jeune coureur, qui, un fois son défi relevé, pourra retransmettre par écrit le nombre de tours de piste réalisés et ainsi aller réclamer les promesses de dons faites.
Une forte motivation.
Patricia Bosquet Dagostinoz, présidente de l’antenne Corse du sud de l’association, s’est dit très satisfaite de cette édition 2013. « Grâce à une équipe plus forte, l’effectif des participants a plus que doubler par rapport à l’an passé, portant le nombre de coureurs à 1 000, rien que pour le Corse-du-Sud ». Des élèves motivés, qui veulent toujours faire Le tour de plus qui permettra de rapporter encore un peu plus d’argent. On a vu courir une petite fille de pas plus de 4 ans qui accompagnait sa grande sœur, ou encore cette jeune file aveugle, qui a souhaité également courir aux côtés de sa sœur collégienne. On a également suivi le pas de course de madame Poli qui n’est autre que la principale adjoint du collège du Laetitia, venue courir en binôme avec monsieur Balestracci, professeur d’EPS du même collège. Ces deux là n’ont couru que pour la gloire, juste pour encourager leurs élèves dont s’était cette année la première participation. « Nous reviendrons l’année prochaine car cette journée entre tout à fait dans le cadre des actions réalisées pour mobiliser les collégiens sur des thématiques d’aide de notre projet d’établissement ».
Patricia Bosquet Dagostinoz est d’autant plus touchée que Madagascar est un pays qui lui tient particulièrement à cœur. Elle y est allée, elle a vu cette pauvreté de près, « 85% de la population vit avec moins de 1 euro par jour ». Il n’y a aucune infrastructure là bas et justement l’argent récolté devrait servir à ouvrir un centre de nutrition.
Quel mode opératoire ?
Il a d’abord fallu organiser une sensibilisation des différentes structures scolaires afin de les inciter à participer à cet évènement. Cette étape réalisée, un partenariat se met en place entre l’association et l’éducation nationale dans le but d’organiser des séances de sensibilisation auprès des élèves sur notamment ce qu’est la faim, pourquoi la faim dans le monde… Le pays à l’honneur cette année étant Madagascar, les équipes d’action contre la faim Corse-du-Sud ont utilisé un film représentant la vie d’une famille de 9 personnes vivant à Madagascar. Ensuite chaque participant a reçu un « passeport solidaire » sur lequel est inscrit le nom d’un ou plusieurs parrain qui s’est au préalable engagé à faire un don de x euros par nombre de tours. Ces passeports sont conservés par le jeune coureur, qui, un fois son défi relevé, pourra retransmettre par écrit le nombre de tours de piste réalisés et ainsi aller réclamer les promesses de dons faites.
Une forte motivation.
Patricia Bosquet Dagostinoz, présidente de l’antenne Corse du sud de l’association, s’est dit très satisfaite de cette édition 2013. « Grâce à une équipe plus forte, l’effectif des participants a plus que doubler par rapport à l’an passé, portant le nombre de coureurs à 1 000, rien que pour le Corse-du-Sud ». Des élèves motivés, qui veulent toujours faire Le tour de plus qui permettra de rapporter encore un peu plus d’argent. On a vu courir une petite fille de pas plus de 4 ans qui accompagnait sa grande sœur, ou encore cette jeune file aveugle, qui a souhaité également courir aux côtés de sa sœur collégienne. On a également suivi le pas de course de madame Poli qui n’est autre que la principale adjoint du collège du Laetitia, venue courir en binôme avec monsieur Balestracci, professeur d’EPS du même collège. Ces deux là n’ont couru que pour la gloire, juste pour encourager leurs élèves dont s’était cette année la première participation. « Nous reviendrons l’année prochaine car cette journée entre tout à fait dans le cadre des actions réalisées pour mobiliser les collégiens sur des thématiques d’aide de notre projet d’établissement ».
Patricia Bosquet Dagostinoz est d’autant plus touchée que Madagascar est un pays qui lui tient particulièrement à cœur. Elle y est allée, elle a vu cette pauvreté de près, « 85% de la population vit avec moins de 1 euro par jour ». Il n’y a aucune infrastructure là bas et justement l’argent récolté devrait servir à ouvrir un centre de nutrition.