Les syndicats CGT des compagnies maritimes Corsica Linea et La Méridionale, qui étaient en grève depuis 6 heures vendredi matin pour une journée non reconductible, ont voté la reprise du travail lors d’une assemblée générale qui s’est tenue en fin de matinée. Ils annoncent avoir été entendus et avoir obtenu « des réponses satisfaisantes » de leurs directions respectives sur les demandes qu’ils ont formulées. A savoir : ramener les deux compagnies à « la raison », stopper la guerre commerciale qui, désormais, les oppose et renouer l’entente cordiale. Les syndicats craignaient « ses conséquences sur les salariés et l’emploi dans une profession déjà bien sinistrée, sans parler des conséquences qui ne peuvent conduire, à terme, qu’à une dégradation et à des risques sur la qualité, la sécurité et l’environnement du transport maritime ». Ils réclament : « l’ajout au cahier des charges de la future délégation de service public, d’une durée de 10 ans, l’obligation pour la flotte de battre pavillon français premier registre. Les deux piliers pour construire un avenir durable sont le changement de modèle de réglementation pour mettre en place les conditions d’une concurrence loyale et respectueuse du droit national - Pavillon 1er registre, tarifs planchers, critères de qualité et environnementaux - et une stratégie industrielle commune entre Corsica Linea et La Méridionale ».
Dans deux lettres distinctes, les deux PDG des compagnies ont, donc, répondu point par point.
Dans deux lettres distinctes, les deux PDG des compagnies ont, donc, répondu point par point.