En cette journée printanière de février, l’heure est au recueillement. La société religieuse et civile bonifacienne vient commémorer le souvenir autour d’un hommage aux victimes du naufrage de la Sémillante.
Un drame humain ancré dans l’inconscient collectif des insulaires, de la France et de l’ensemble du monde maritime. Les 702 militaires de la Marine nationale et de l’armée de terre en route pour la guerre de Crimée scelleront sur les récifs des îles Lavezzi leur tragique destin. Et de mémoire de Bonifacien, la date du 15 février 1855 fut celle d’une nuit de tempête comme peu de marins l’ont connue. Depuis ce jour, les Bouches de Bonifacio ont acquis la bien triste réputation de « passage infernal ».
Cette catastrophe qui a impliqué localement une solidarité importante prend une autre dimension lorsque la cérémonie est célébrée aux îles Lavezzi. Elle renvoie sans cesse à ces faits d’actualités récents qui mettent en avant le courage des hommes engagés pour la protection des civils.
Difficile d’ailleurs dans des conditions aussi printanières que ce 15 février 2017 de s’imaginer qu’il y a plus de 160 ans, un terrible naufrage faisait plus de 700 morts dans les Bouches de Bonifacio… Les conditions météorologiques furent si intenses que seulement 560 marins reposent aujourd’hui dans les deux cimetières des îles Lavezzi. Et que seuls deux hommes furent identifiés : le capitaine et son aumônier.
D’importants moyens déployés par la commune ont permis l’organisation de cette cérémonie.
Une cinquantaine de personnes participaient à ce recueillement dont les représentants emblématiques du monde civil et militaire : le corps de gendarmerie représenté par le Major Michaël Rosselli, la marine nationale et son commandant Pierre-Jean Remy, la SNSM, les agents de l'Office de l'environnement de la Corse, l'association des anciens combattants de Bonifacio et les représentants ajaccien de l'association "aux marins", dédiée à la mémoire des marins morts pour la France.
La messe prononcée par le père Renard était ensuite relayée par un discours de Francis Beaumont, conseiller municipal à la mairie de Bonifacio suivi du dépôt de gerbe.
Autour de l’assemblée recueillie, les coups canons fictifs clôturaient la cérémonie, défiant ainsi la quiétude des lieux mais rappelant aussi que face aux forces naturelles l’homme ne peut rien…
Un drame humain ancré dans l’inconscient collectif des insulaires, de la France et de l’ensemble du monde maritime. Les 702 militaires de la Marine nationale et de l’armée de terre en route pour la guerre de Crimée scelleront sur les récifs des îles Lavezzi leur tragique destin. Et de mémoire de Bonifacien, la date du 15 février 1855 fut celle d’une nuit de tempête comme peu de marins l’ont connue. Depuis ce jour, les Bouches de Bonifacio ont acquis la bien triste réputation de « passage infernal ».
Cette catastrophe qui a impliqué localement une solidarité importante prend une autre dimension lorsque la cérémonie est célébrée aux îles Lavezzi. Elle renvoie sans cesse à ces faits d’actualités récents qui mettent en avant le courage des hommes engagés pour la protection des civils.
Difficile d’ailleurs dans des conditions aussi printanières que ce 15 février 2017 de s’imaginer qu’il y a plus de 160 ans, un terrible naufrage faisait plus de 700 morts dans les Bouches de Bonifacio… Les conditions météorologiques furent si intenses que seulement 560 marins reposent aujourd’hui dans les deux cimetières des îles Lavezzi. Et que seuls deux hommes furent identifiés : le capitaine et son aumônier.
D’importants moyens déployés par la commune ont permis l’organisation de cette cérémonie.
Une cinquantaine de personnes participaient à ce recueillement dont les représentants emblématiques du monde civil et militaire : le corps de gendarmerie représenté par le Major Michaël Rosselli, la marine nationale et son commandant Pierre-Jean Remy, la SNSM, les agents de l'Office de l'environnement de la Corse, l'association des anciens combattants de Bonifacio et les représentants ajaccien de l'association "aux marins", dédiée à la mémoire des marins morts pour la France.
La messe prononcée par le père Renard était ensuite relayée par un discours de Francis Beaumont, conseiller municipal à la mairie de Bonifacio suivi du dépôt de gerbe.
Autour de l’assemblée recueillie, les coups canons fictifs clôturaient la cérémonie, défiant ainsi la quiétude des lieux mais rappelant aussi que face aux forces naturelles l’homme ne peut rien…