- C’est votre première session. Quel est votre sentiment ?
- C’est impressionnant ! C’est sûr ! J’ai été très bien accueillie par l’ensemble des élus et du personnel. Globalement, ça s’est très bien passé. Je rentre dans quelque chose de nouveau, une nouvelle étape. Maintenant, il me faut le temps de me poser et de prendre mes marques.
- Dans quel état d’esprit abordez-vous ce mandat territorial ?
- Pas différemment d’un mandat local ! Les sujets à traiter sont sûrement différents, mais, en tant qu’élue, j’ai une responsabilité et un engagement sur tous les sujets. Aucun ne me gêne. J’ai déjà des désignations sur des commissions.
- Lesquelles ?
- Je reprends celles où siégeait Mme Guerrini : le Conseil social et culturel, les transports, l’ODARC, l’Office de l’environnement, la formation professionnelle… Des thèmes qui m’intéressent et qui recoupent des compétences que je connais. Nous avions, elle et moi, un peu la même sensibilité. Aussi les choix qu’elle a faits me conviennent-ils parfaitement !
- Sur quels grands dossiers, comptez-vous vous impliquer ?
- Beaucoup de sujets me tiennent à cœur. L’agriculture et l’environnement sont des sujets importants. Le projet du statut de coofficialité de la langue corse m’intéresse aussi.
- Etes-vous favorable à la coofficialité ?
- Globalement, il y a, dans ce projet, des idées qui m’intéressent et auxquelles je suis favorable. D’autres, peut-être un peu moins. Maintenant, il faut regarder les choses un peu plus dans le détail. Le projet est très large. C’est un sujet compliqué ! Je ne peux pas dire, comme ça : Je suis pour. Je verrai au moment des débats.
- Vous n’êtes donc pas, comme certains élus, fermée au statut ?
- Pas du tout ! Aucunement ! Je ne suis, d’ailleurs, fermée à rien !
- Quel idée aimeriez-vous porter pour la Corse ?
- Je pense que c’est un peu manquer d’humilité que de dire ce genre de choses. Il y a plein d’idées que j’aimerais porter pour la Corse notamment au niveau du développement, du tissu économique, de l’aménagement du territoire et aussi au niveau social. Il est évident que la Corse a une énorme carte à jouer.
- Et sur le secteur de l’éducation qui vous est proche ?
- Sur ce secteur-là, j’aimerais bien me pencher sur l’accès à l’école pour les enfants handicapés. Je gère trois établissements scolaires. Aucun d’eux ne permet l’accès aux enfants handicapés dans des conditions optimales. Les enfants en fauteuil roulant qui ne peuvent pas accéder aux salles de cours, c’est un souci que je vois au quotidien. Je vais essayer de travailler et d’amener une discussion sur ce problème-là.
- Vous êtes une élue du rural. Est-ce important ?
- Oui. Tout à fait. Je suis très fière d’être une élue du rural et de représenter, en particulier, ma région. C’est une micro-région qui a une carte à jouer, même si elle n’a pas les atouts que d’autres régions ont. C’est aussi un territoire qui est déserté avec une carence évidente au niveau du social et de la santé.
- Justement, que pensez-vous du projet de maison pluridisciplinaire de santé en Plaine Orientale ?
- C’est un projet qui a été porté chronologiquement par des médecins et des élus de Ghisonaccia. Cette maison de santé, qu’elle soit à Ghisonaccia ou dans la Plaine, doit exister avec un scanner, un accès aux urgences... Elle correspond à un réel besoin.
- Au niveau politique, le groupe de droite est, à l'Assemblée, fracturé et peu homogène, notamment au niveau des votes. Comment allez-vous vous positionner ?
- En mon âme et conscience ! Au sein d’un groupe, il y a des individus qui peuvent penser différemment. Ça existe aussi dans d’autres groupes. Je me positionnerai en fonction de mes convictions. Ensuite, il y a toujours une idée du groupe, bien évidemment. Ce que nous déciderons en groupe, je m’y tiendrais. Sur ce que nous ne déciderons pas en groupe, je me positionnerai en fonction de mes convictions politiques.
- Vous réservez-vous donc le droit de voter selon votre choix ?
- S’il n’y a pas de consigne particulière, globale, oui. Mais, même s’il n’y a pas de consigne globale, il peut y en avoir entre 3, 4 ou 5 personnes. Je connais tous les élus de droite, un peu moins ceux du Sud, mais je n’ai pas de souci particulier dans mes relations avec eux. Nous pouvons communiquer.
- Etre une élue femme, cela peut-il changer la manière de faire de la politique en Corse ?
- Bien sûr ! J’en suis certaine ! Les femmes ont toujours changé la façon de faire. La sensibilité et l’approche d’un sujet par une femme sont différentes. C’est pourquoi la complémentarité et la parité sont si importantes. Il faut développer la représentativité des femmes dans le monde politique corse. C’est en marche.
Propos recueillis par Nicole MARI
- C’est impressionnant ! C’est sûr ! J’ai été très bien accueillie par l’ensemble des élus et du personnel. Globalement, ça s’est très bien passé. Je rentre dans quelque chose de nouveau, une nouvelle étape. Maintenant, il me faut le temps de me poser et de prendre mes marques.
- Dans quel état d’esprit abordez-vous ce mandat territorial ?
- Pas différemment d’un mandat local ! Les sujets à traiter sont sûrement différents, mais, en tant qu’élue, j’ai une responsabilité et un engagement sur tous les sujets. Aucun ne me gêne. J’ai déjà des désignations sur des commissions.
- Lesquelles ?
- Je reprends celles où siégeait Mme Guerrini : le Conseil social et culturel, les transports, l’ODARC, l’Office de l’environnement, la formation professionnelle… Des thèmes qui m’intéressent et qui recoupent des compétences que je connais. Nous avions, elle et moi, un peu la même sensibilité. Aussi les choix qu’elle a faits me conviennent-ils parfaitement !
- Sur quels grands dossiers, comptez-vous vous impliquer ?
- Beaucoup de sujets me tiennent à cœur. L’agriculture et l’environnement sont des sujets importants. Le projet du statut de coofficialité de la langue corse m’intéresse aussi.
- Etes-vous favorable à la coofficialité ?
- Globalement, il y a, dans ce projet, des idées qui m’intéressent et auxquelles je suis favorable. D’autres, peut-être un peu moins. Maintenant, il faut regarder les choses un peu plus dans le détail. Le projet est très large. C’est un sujet compliqué ! Je ne peux pas dire, comme ça : Je suis pour. Je verrai au moment des débats.
- Vous n’êtes donc pas, comme certains élus, fermée au statut ?
- Pas du tout ! Aucunement ! Je ne suis, d’ailleurs, fermée à rien !
- Quel idée aimeriez-vous porter pour la Corse ?
- Je pense que c’est un peu manquer d’humilité que de dire ce genre de choses. Il y a plein d’idées que j’aimerais porter pour la Corse notamment au niveau du développement, du tissu économique, de l’aménagement du territoire et aussi au niveau social. Il est évident que la Corse a une énorme carte à jouer.
- Et sur le secteur de l’éducation qui vous est proche ?
- Sur ce secteur-là, j’aimerais bien me pencher sur l’accès à l’école pour les enfants handicapés. Je gère trois établissements scolaires. Aucun d’eux ne permet l’accès aux enfants handicapés dans des conditions optimales. Les enfants en fauteuil roulant qui ne peuvent pas accéder aux salles de cours, c’est un souci que je vois au quotidien. Je vais essayer de travailler et d’amener une discussion sur ce problème-là.
- Vous êtes une élue du rural. Est-ce important ?
- Oui. Tout à fait. Je suis très fière d’être une élue du rural et de représenter, en particulier, ma région. C’est une micro-région qui a une carte à jouer, même si elle n’a pas les atouts que d’autres régions ont. C’est aussi un territoire qui est déserté avec une carence évidente au niveau du social et de la santé.
- Justement, que pensez-vous du projet de maison pluridisciplinaire de santé en Plaine Orientale ?
- C’est un projet qui a été porté chronologiquement par des médecins et des élus de Ghisonaccia. Cette maison de santé, qu’elle soit à Ghisonaccia ou dans la Plaine, doit exister avec un scanner, un accès aux urgences... Elle correspond à un réel besoin.
- Au niveau politique, le groupe de droite est, à l'Assemblée, fracturé et peu homogène, notamment au niveau des votes. Comment allez-vous vous positionner ?
- En mon âme et conscience ! Au sein d’un groupe, il y a des individus qui peuvent penser différemment. Ça existe aussi dans d’autres groupes. Je me positionnerai en fonction de mes convictions. Ensuite, il y a toujours une idée du groupe, bien évidemment. Ce que nous déciderons en groupe, je m’y tiendrais. Sur ce que nous ne déciderons pas en groupe, je me positionnerai en fonction de mes convictions politiques.
- Vous réservez-vous donc le droit de voter selon votre choix ?
- S’il n’y a pas de consigne particulière, globale, oui. Mais, même s’il n’y a pas de consigne globale, il peut y en avoir entre 3, 4 ou 5 personnes. Je connais tous les élus de droite, un peu moins ceux du Sud, mais je n’ai pas de souci particulier dans mes relations avec eux. Nous pouvons communiquer.
- Etre une élue femme, cela peut-il changer la manière de faire de la politique en Corse ?
- Bien sûr ! J’en suis certaine ! Les femmes ont toujours changé la façon de faire. La sensibilité et l’approche d’un sujet par une femme sont différentes. C’est pourquoi la complémentarité et la parité sont si importantes. Il faut développer la représentativité des femmes dans le monde politique corse. C’est en marche.
Propos recueillis par Nicole MARI