Suite aux contestations de ces dernières semaines, Joseph Colombani, président de la Chambre d'agriculture de Haute-Corse et son homologue du Sud, Stéphane Paquet, ont rencontré ce 12 septembre Julien Turenne, le conseiller technique agriculture du premier ministre.
Lors de cette visite, les deux présidents ont longuement discuté des contrôles des surfaces agricoles régis par la PAC, ainsi que de la TATFNB (Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties).
Défendre les agriculteurs
L'Europe qui régit la PAC (Politique agricole commune) a demandé un contrôle renforcé sur la Corse suite à des fraudes aux aides. Elle annonce 36% de contrôles en Corse pour une moyenne nationale à 10%. Sur l'île, la particularité foncière des exploitations d'élevage fait qu'il est plus difficile de recevoir des aides de la PAC. Les agriculteurs insulaires enregistrent un taux de rejet des aides supérieur à la moyenne nationale. Joseph Colombani dénonce d'ailleurs"Des contrôles qui ne sont pas aléatoires mais ciblés sur les parcelles peut productives."
Une grande inquiétude se dessine à l'horizon. Si à la suite du contrôle de la PAC un écart supérieur à 2%, soit 736 000€, est retenu, alors c'est une erreur systémique. En d'autres termes les agriculteurs ayant touché des aides de 2015 à 2018 devront tout rembourser.
Joseph Colombani est catégorique "Cette situation serait catastrophique pour les agriculteurs corses. Notre but était de faire prendre conscience du risque de cette multiplication de contrôles pour nos agriculteurs. Maintenant il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que cela n'arrive pas."
Un point de divergence national
Le gouvernement a annoncé dans le projet de loi finance 2020, une baisse de 15% sur la taxe foncière non bâtie. Ce rabais équivaut selon Joseph Colombani à 800 000 euros en moins pour la chambre d'agriculture de Haute-Corse. Un fond qui est habituellement destiné au soutient de l'ingénierie du secteur agricole, pour rémunérer par exemple des techniciens de filières.
Le président est catégorique "Il est hors de question de choisir à qui on va couper la tête."
Des solutions à l'échelle de la Corse
Les présidents des chambres ont proposé une alternative pour compenser cette suppression. "Pour participer à l'effort national nous voulons reprendre la proposition "Terra Salva" de Jean-Guy Talamoni. En taxant les résidences secondaires qui prennent des terres agricoles, cela compenserait largement la taxe additionnelle du foncier sur les propriétés non bâties."
A cette proposition les membres de gouvernement n'ont pas répondu.
Le 19 septembre, Joseph Colombani ira présenter ce projet devant l'Assemblée de Corse à Bastia.
Lors de cette visite, les deux présidents ont longuement discuté des contrôles des surfaces agricoles régis par la PAC, ainsi que de la TATFNB (Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties).
Défendre les agriculteurs
L'Europe qui régit la PAC (Politique agricole commune) a demandé un contrôle renforcé sur la Corse suite à des fraudes aux aides. Elle annonce 36% de contrôles en Corse pour une moyenne nationale à 10%. Sur l'île, la particularité foncière des exploitations d'élevage fait qu'il est plus difficile de recevoir des aides de la PAC. Les agriculteurs insulaires enregistrent un taux de rejet des aides supérieur à la moyenne nationale. Joseph Colombani dénonce d'ailleurs"Des contrôles qui ne sont pas aléatoires mais ciblés sur les parcelles peut productives."
Une grande inquiétude se dessine à l'horizon. Si à la suite du contrôle de la PAC un écart supérieur à 2%, soit 736 000€, est retenu, alors c'est une erreur systémique. En d'autres termes les agriculteurs ayant touché des aides de 2015 à 2018 devront tout rembourser.
Joseph Colombani est catégorique "Cette situation serait catastrophique pour les agriculteurs corses. Notre but était de faire prendre conscience du risque de cette multiplication de contrôles pour nos agriculteurs. Maintenant il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que cela n'arrive pas."
Un point de divergence national
Le gouvernement a annoncé dans le projet de loi finance 2020, une baisse de 15% sur la taxe foncière non bâtie. Ce rabais équivaut selon Joseph Colombani à 800 000 euros en moins pour la chambre d'agriculture de Haute-Corse. Un fond qui est habituellement destiné au soutient de l'ingénierie du secteur agricole, pour rémunérer par exemple des techniciens de filières.
Le président est catégorique "Il est hors de question de choisir à qui on va couper la tête."
Des solutions à l'échelle de la Corse
Les présidents des chambres ont proposé une alternative pour compenser cette suppression. "Pour participer à l'effort national nous voulons reprendre la proposition "Terra Salva" de Jean-Guy Talamoni. En taxant les résidences secondaires qui prennent des terres agricoles, cela compenserait largement la taxe additionnelle du foncier sur les propriétés non bâties."
A cette proposition les membres de gouvernement n'ont pas répondu.
Le 19 septembre, Joseph Colombani ira présenter ce projet devant l'Assemblée de Corse à Bastia.