"Nous entendons ainsi exprimer symboliquement notre désaccord avec le choix délibéré de l'exécutif municipal de priver le Conseil municipal de la possibilité de débattre de questions importantes.
Dernier exemple en date : la question des modalités de mise à disposition du stade Armand-Cesari au profit du SCB et du CAB., sujet brûlant, qui concerne deux équipes de la ville, et qui intéresse toute la Corse.
Premier constat, les élus du conseil municipal de Bastia n'ont pas eu droit à ce jour à la moindre information !
Deuxième constat : Nous attendions que le Conseil municipal de ce jour soit l'occasion d’une information, d'une discussion, et nous permettent de rechercher ensemble une sortie de crise, or cette question n'a pas été mise à l'ordre du jour. Certes, au plan strictement juridique, la décision relève de la compétence de la CAB. Mais ceci n'enlève rien à l'utilité et à la nécessité d’une information complète du Conseil municipal de Bastia. De même, il est anormal que les élus de la Ville ne soient pas associés à un débat qui concerne au plus haut point Bastia et les Bastiais. Ceci d'autant mieux qu'Emile Zuccarelli refuse à l'opposition d’être représentée au sein de la CAB (sans doute ce qu’on appelle les "usages républicains"...). Quant à la Commission de liaison Ville/Cab que le Maire actuel avait promis en 2008 à Inseme per Bastia, elle n’a bien sur jamais vu le jour !
Sur le fond du conflit entre la Communauté d’agglomération et le Sporting, Inseme per Bastia appelle à sortir au plus vite de la situation de blocage actuelle. La relation contractuelle entre les parties doit être équilibrée et il est normal que la Communauté d’agglomération défende les intérêts des contribuables, le stade étant un équipement public. Mais cet argument est surréaliste dans la bouche de certains responsables politiques, et particulièrement de l'actuel Président de la CAB, qui revendique par ailleurs fièrement la paternité du "grand et beau stade moderne que tout le monde nous envie..."...
En fait un véritable gouffre financier et un retentissant échec au plan architectural et conceptuel : inachevé vingt ans après le début des travaux, non couvert pour deux tribunes et demi sur quatre, sans parking ni voie d'accès dignes de ce nom, truffé de défauts de conception, obsolète et délabré sans jamais avoir été neuf, le seul titre que cet ouvrage puisse revendiquer sans crainte est d'être le stade le plus cher d'Europe : 35 m d'€ annoncés (et peut être plus ), pour 16000 places, soit 2190 € le siège. A comparer avec le stade de Sedan, construit en dix huit mois : 16 m d'€, pour 23189 places, soit 690€ le siège, ou celui de Caen (construit en dix huit mois : 21000 place pour 23 m d' €). Dans sa lettre d'observations du 15 décembre 2000, La chambre régionale des comptes a expliqué les raisons de ce dérapage vertigineux des coûts, parmi lesquelles : mises en concurrence faussées, travaux supplémentaires sans avenant, avantages injustifiés systématiquement accordés à certaines entreprises (toujours les mêmes)... Malgré cela, tout a continué de plus belle jusqu'à aujourd'hui, avec l'arrogance tranquille qu'autorise la totale impunité dont bénéficie le système en place depuis des décennies. Ce bref rappel historique pourrait être beaucoup plus précis et beaucoup plus sévère. Nous souhaitons pour notre part regarder vers l'avenir, à condition de tirer les leçons du passé. Il y a aujourd'hui urgence à trouver, concernant le stade Armand Cesari, une solution conforme à l'intérêt général, et permettant au Sporting, au CAB et à leur public de passionnés d'aborder sereinement les saisons à venir."
Dernier exemple en date : la question des modalités de mise à disposition du stade Armand-Cesari au profit du SCB et du CAB., sujet brûlant, qui concerne deux équipes de la ville, et qui intéresse toute la Corse.
Premier constat, les élus du conseil municipal de Bastia n'ont pas eu droit à ce jour à la moindre information !
Deuxième constat : Nous attendions que le Conseil municipal de ce jour soit l'occasion d’une information, d'une discussion, et nous permettent de rechercher ensemble une sortie de crise, or cette question n'a pas été mise à l'ordre du jour. Certes, au plan strictement juridique, la décision relève de la compétence de la CAB. Mais ceci n'enlève rien à l'utilité et à la nécessité d’une information complète du Conseil municipal de Bastia. De même, il est anormal que les élus de la Ville ne soient pas associés à un débat qui concerne au plus haut point Bastia et les Bastiais. Ceci d'autant mieux qu'Emile Zuccarelli refuse à l'opposition d’être représentée au sein de la CAB (sans doute ce qu’on appelle les "usages républicains"...). Quant à la Commission de liaison Ville/Cab que le Maire actuel avait promis en 2008 à Inseme per Bastia, elle n’a bien sur jamais vu le jour !
Sur le fond du conflit entre la Communauté d’agglomération et le Sporting, Inseme per Bastia appelle à sortir au plus vite de la situation de blocage actuelle. La relation contractuelle entre les parties doit être équilibrée et il est normal que la Communauté d’agglomération défende les intérêts des contribuables, le stade étant un équipement public. Mais cet argument est surréaliste dans la bouche de certains responsables politiques, et particulièrement de l'actuel Président de la CAB, qui revendique par ailleurs fièrement la paternité du "grand et beau stade moderne que tout le monde nous envie..."...
En fait un véritable gouffre financier et un retentissant échec au plan architectural et conceptuel : inachevé vingt ans après le début des travaux, non couvert pour deux tribunes et demi sur quatre, sans parking ni voie d'accès dignes de ce nom, truffé de défauts de conception, obsolète et délabré sans jamais avoir été neuf, le seul titre que cet ouvrage puisse revendiquer sans crainte est d'être le stade le plus cher d'Europe : 35 m d'€ annoncés (et peut être plus ), pour 16000 places, soit 2190 € le siège. A comparer avec le stade de Sedan, construit en dix huit mois : 16 m d'€, pour 23189 places, soit 690€ le siège, ou celui de Caen (construit en dix huit mois : 21000 place pour 23 m d' €). Dans sa lettre d'observations du 15 décembre 2000, La chambre régionale des comptes a expliqué les raisons de ce dérapage vertigineux des coûts, parmi lesquelles : mises en concurrence faussées, travaux supplémentaires sans avenant, avantages injustifiés systématiquement accordés à certaines entreprises (toujours les mêmes)... Malgré cela, tout a continué de plus belle jusqu'à aujourd'hui, avec l'arrogance tranquille qu'autorise la totale impunité dont bénéficie le système en place depuis des décennies. Ce bref rappel historique pourrait être beaucoup plus précis et beaucoup plus sévère. Nous souhaitons pour notre part regarder vers l'avenir, à condition de tirer les leçons du passé. Il y a aujourd'hui urgence à trouver, concernant le stade Armand Cesari, une solution conforme à l'intérêt général, et permettant au Sporting, au CAB et à leur public de passionnés d'aborder sereinement les saisons à venir."