Moins vaillants en période de chasse, ils retrouvent toute leur désinvolture dès la fermeture ou l’accalmie des battues après le départ des Nemrod estivaux.
Les alentours des maisons sont labourés, les clôtures soulevées… un travail de cochon quoi ! A l’instar de notre société, les sangliers ne trouvent plus de quoi se nourrir en dehors des lieux habités, il faudrait peut-être penser à implanter des restos du cœur pour eux aussi. Agrainage régulier, installation d’auges à la campagne, visites amicales avec friandises, bref de quoi les dissuader de menacer nos cours et jardins. Il faut réfléchir à deux fois avant de se lancer dans le potager, sait-on jamais ? Que l’animal ait l’idée de prélever sa part de labeur sans se soucier de la nôtre en saccageant le reste de la culture.
On s’amuse, on sourit mais ça risque de ne pas durer. Que faire d’autre que d’en parler et en parler encore ? Comme on dit chez nous tout tremble et rien ne bouge. Surtout ne vous avisez pas de tirer sans permis de chasser, il pourrait vous en cuire et faire rigoler la bête noire en continuant à vous narguer même en pleine journée.
En attendant, « u signari zappa, vanga ma pianta nuda… ha a paci e a saluta… »
Peut-être s’apprête-t-il à changer de statut, à devenir domestique mais totalement émancipé…
Cela va-t-il durer longtemps ? Faut-il en rire ou en pleurer ?
Et qui peut répondre à ces questions ?