- Diana vous présentez votre second opus lors de votre prochain spectacle à l’Espace Diamant. Quelle est son histoire ?
- Je présente un spectacle qui annonce en effet mon deuxième album en autoproduction qui sortira vraisemblablement fin 2019 car il a eu un peu de retard. J’ai voulu préparer un concert avec une mise en scène servie par des vidéos de mes récents voyages à New York. J’écris une lettre à ma mère depuis la ville qui ne dort jamais et c’est cette missive qui sert de fil rouge au concert. C’est donc une sorte de carnet de voyage que je propose au public, où se mêlent anciennes chansons et nouvelles créations. L’anglais et le français ont également fait leur entrée dans mon répertoire à côté du corse qui reste ma langue première d’expression.
- De nouveaux sons, viennent se mêler à ceux de notre île, plus traditionnels et avec lesquels vous avez débuté. D’où viennent-ils ?
- Il est vrai que je mélange pas mal d’influences dans mon répertoire. Tant et si bien que je n’arrive plus vraiment à les définir. A la suite d’un changement d’équipe, mon set est redevenu plus acoustique ces derniers temps, la batterie par exemple a disparu et a laissé la place à des percussions plus légères, un violoncelle est également apparu dans les sonorités. Mais toujours, au centre de mes créations, j’essaye de faire la part belle à la tradition monodique féminine corse et plus largement méditerranéenne. A partir de là, je n’hésite pas à mettre des sons planants des musiques actuelles ou un solo de guitare électrique pour accompagner le chant féminin. Le chant de femme comme chant de l’intime, comme porteur de messages que les hommes abordent peut-être moins souvent. On a encore beaucoup à prouver en tant que femmes chanteuses car l’image du groupe d’hommes en polyphonie est très majoritaire. Mais il y a de la place pour nous et beaucoup de créatrices féminines imposent leur style ces derniers temps et sous le regard bienveillant de la gente masculine je crois ! Je garde en 2018 notamment un très bon souvenir de la collaboration avec A Filetta pour l’opéra Ulysse que nous allons d’ailleurs rejouer en 2019.
- De nouvelles rencontres et collaborations aussi, comme celle de David Spadora, chanteur, comédien et vidéaste new yorkais. Quelle a été son influence ?
- Oui cette rencontre fortuite dans les rues de New York à l’automne 2017 a beaucoup influencé le travail de création de ces derniers mois. Il s’agit d’un très bel artiste, chanteur, comédien et vidéaste et bien qu’il soit américain, nous avons les mêmes problématiques de créateurs. Lorsque nous avons imaginé ce spectacle au printemps dernier, c’était la première fois que David quittait les USA, humainement et musicalement ce fut très riche. Hélas, si David était présent en novembre aux Musicales de Bastia, il ne sera pas là ce jeudi soir. C’est lui par contre qui signe les montages de nos vidéos. Sans vouloir le remplacer, j’ai invité des amis musiciens à me rejoindre sur scène. Ce spectacle raconte mon voyage et les rencontres faîtes sur le chemin. Puisqu’il est question d’altérité, il fallait absolument des voix pour faire écho à la mienne. Il s’agit de Philip Mitchell du groupe de création rock Shangri La qui fait d’ailleurs l’ouverture du concert et le chanteur et guitariste du Corsican Trio, Arnaud Giacomoni, sera également sur scène pour le duo « Aiò ».
- De quoi sera fait l’actualité de Diana Saliceti en 2019 ?
- Je tente toujours d’allier la vie de chanteuse et le métier de journaliste avec en marge d’autres projets qui me tiennent à cœur. Après ce concert de l’Espace Diamant, je pars sur Marseille pour le concert L’Ultimu giru d’Antoine Ciosi qui est donné dimanche 13 au Silo à Marseille. Puis je ferai un stop à Paris pour jouer en trio avec Aurore Voilqué et Jérome Ciosi, nous jouons notamment à Brie-Comte-Robert le 18 janvier ou encore au Domaine des Crayères le lendemain. Ensuite du 20 au 25 janvier, retour dans la cité phocéenne pour une résidence de création à la Cité de la musique de Marseille et un concert le vendredi soir. Une façon pour moi de mettre au point les dernières créations et enfin prendre le cap plus concrètement sur ce deuxième album. La musique est une douce lutte quotidienne mais « Cantà hè campà* » donc pas le choix il faut faire son chemin dans cet épais maquis et surtout s’amuser et partager.
*Chanter c’est vivre !
Equipe artistique et technique du spectacle du 10 janvier :
Pierre-Marie Dornon aux percussions, Gabriel Mimouni au violoncelle, Jean-Baptiste Gaudray à la guitare. Yannick Grandin-Ristorcelli (son), Francis Caneggiani (lumière). Avec la complicité de Dona Ferentes, les lampes de Chat d'Eau design et la bière Ribella.
Billets en vente sur Corse billet :
https://www.corsebillet.co/Diana-Saliceti-Lettera-da-New-York_a1003.html
Chez Vibrations, Cyrnos primeurs Cours Grandval, autres points de vente affiliés et le soir du spectacle à l’Espace Diamant.
Diana Saliceti en concert jeudi 10 janvier à 20h30 à l’Espace Diamant.
- Je présente un spectacle qui annonce en effet mon deuxième album en autoproduction qui sortira vraisemblablement fin 2019 car il a eu un peu de retard. J’ai voulu préparer un concert avec une mise en scène servie par des vidéos de mes récents voyages à New York. J’écris une lettre à ma mère depuis la ville qui ne dort jamais et c’est cette missive qui sert de fil rouge au concert. C’est donc une sorte de carnet de voyage que je propose au public, où se mêlent anciennes chansons et nouvelles créations. L’anglais et le français ont également fait leur entrée dans mon répertoire à côté du corse qui reste ma langue première d’expression.
- De nouveaux sons, viennent se mêler à ceux de notre île, plus traditionnels et avec lesquels vous avez débuté. D’où viennent-ils ?
- Il est vrai que je mélange pas mal d’influences dans mon répertoire. Tant et si bien que je n’arrive plus vraiment à les définir. A la suite d’un changement d’équipe, mon set est redevenu plus acoustique ces derniers temps, la batterie par exemple a disparu et a laissé la place à des percussions plus légères, un violoncelle est également apparu dans les sonorités. Mais toujours, au centre de mes créations, j’essaye de faire la part belle à la tradition monodique féminine corse et plus largement méditerranéenne. A partir de là, je n’hésite pas à mettre des sons planants des musiques actuelles ou un solo de guitare électrique pour accompagner le chant féminin. Le chant de femme comme chant de l’intime, comme porteur de messages que les hommes abordent peut-être moins souvent. On a encore beaucoup à prouver en tant que femmes chanteuses car l’image du groupe d’hommes en polyphonie est très majoritaire. Mais il y a de la place pour nous et beaucoup de créatrices féminines imposent leur style ces derniers temps et sous le regard bienveillant de la gente masculine je crois ! Je garde en 2018 notamment un très bon souvenir de la collaboration avec A Filetta pour l’opéra Ulysse que nous allons d’ailleurs rejouer en 2019.
- De nouvelles rencontres et collaborations aussi, comme celle de David Spadora, chanteur, comédien et vidéaste new yorkais. Quelle a été son influence ?
- Oui cette rencontre fortuite dans les rues de New York à l’automne 2017 a beaucoup influencé le travail de création de ces derniers mois. Il s’agit d’un très bel artiste, chanteur, comédien et vidéaste et bien qu’il soit américain, nous avons les mêmes problématiques de créateurs. Lorsque nous avons imaginé ce spectacle au printemps dernier, c’était la première fois que David quittait les USA, humainement et musicalement ce fut très riche. Hélas, si David était présent en novembre aux Musicales de Bastia, il ne sera pas là ce jeudi soir. C’est lui par contre qui signe les montages de nos vidéos. Sans vouloir le remplacer, j’ai invité des amis musiciens à me rejoindre sur scène. Ce spectacle raconte mon voyage et les rencontres faîtes sur le chemin. Puisqu’il est question d’altérité, il fallait absolument des voix pour faire écho à la mienne. Il s’agit de Philip Mitchell du groupe de création rock Shangri La qui fait d’ailleurs l’ouverture du concert et le chanteur et guitariste du Corsican Trio, Arnaud Giacomoni, sera également sur scène pour le duo « Aiò ».
- De quoi sera fait l’actualité de Diana Saliceti en 2019 ?
- Je tente toujours d’allier la vie de chanteuse et le métier de journaliste avec en marge d’autres projets qui me tiennent à cœur. Après ce concert de l’Espace Diamant, je pars sur Marseille pour le concert L’Ultimu giru d’Antoine Ciosi qui est donné dimanche 13 au Silo à Marseille. Puis je ferai un stop à Paris pour jouer en trio avec Aurore Voilqué et Jérome Ciosi, nous jouons notamment à Brie-Comte-Robert le 18 janvier ou encore au Domaine des Crayères le lendemain. Ensuite du 20 au 25 janvier, retour dans la cité phocéenne pour une résidence de création à la Cité de la musique de Marseille et un concert le vendredi soir. Une façon pour moi de mettre au point les dernières créations et enfin prendre le cap plus concrètement sur ce deuxième album. La musique est une douce lutte quotidienne mais « Cantà hè campà* » donc pas le choix il faut faire son chemin dans cet épais maquis et surtout s’amuser et partager.
*Chanter c’est vivre !
Equipe artistique et technique du spectacle du 10 janvier :
Pierre-Marie Dornon aux percussions, Gabriel Mimouni au violoncelle, Jean-Baptiste Gaudray à la guitare. Yannick Grandin-Ristorcelli (son), Francis Caneggiani (lumière). Avec la complicité de Dona Ferentes, les lampes de Chat d'Eau design et la bière Ribella.
Billets en vente sur Corse billet :
https://www.corsebillet.co/Diana-Saliceti-Lettera-da-New-York_a1003.html
Chez Vibrations, Cyrnos primeurs Cours Grandval, autres points de vente affiliés et le soir du spectacle à l’Espace Diamant.
Diana Saliceti en concert jeudi 10 janvier à 20h30 à l’Espace Diamant.