Livia : A fèrula

Dans l’Alta Rocca et à Lévie notamment, sans trop s’éloigner du village, le naturaliste en herbe pourra découvrir le ciste, la bruyère, le genêt, l’asphodèle et la férule à ne pas confondre avec le fenouil. Il pourra préparer sa surprise pour missiaù (grand-père) en s’amusant à confectionner des cannes. Un ouvrage qui s’opère sur pied, in vivo, à mesure que la plante évolue.  Cela lui prendra un peu de temps, jusqu’à fin juin sans doute, pour une livraison estivale et le plaisir de la découverte d’une pratique ancestrale. Celle de cannes de secours, toute une panoplie de la plus grosse à la plus harmonieuse, très légères, qui ne coûtent que le temps passé dans la nature à se dégourdir les jambes. Il y trouvera, aussi, de quoi épater les copains, frères ou sœurs après une confection secrète. Le seul risque est de voir éclore dans un quartier toute une équipe d'éclopés imaginaires...
Première étape : Dès maintenant, et sans attendre, repérer des plants de fèrula puis trancher à la serpette les feuilles basales pour dégager l’inflorescence centrale. Cette opération n’est pas obligatoire vous pouvez laisser quelques plants entiers pour vérifier la vitesse de croissance.
Attendre le développement de l’inflorescence pour passer à la deuxième étape dans le courant du mois d’avril. Nous en reparlerons à ce moment avec des photos à l’appui.  
Précautions à prendre : Manipuler avec des gants surtout pour les enfants et se laver les mains avant de toucher des aliments. La plante est toxique dans sa phase laiteuse pour les animaux qui en ingèrent une grande quantité pouvant entraîner la férulose qui se traduit par des diarrhées et des hémorragies. C’est rare chez l’homme car il faut en consommer de grandes quantités pour que les troubles de la coagulation apparaissent. En respectant ces précautions cela ne présente aucun danger. A vos repérages et à suivre. Soyez patients. " face="Calibri"> Simon DOMINATI