Pour endiguer l'augmentation de la pauvreté dans l'île, la C.T.C. a annoncé le 30 septembre dernier faire désormais de ce combat une priorité. Cette journée avait pour objectif essentiel de sensibiliser les partenaires institutionnels et associatifs à la nécessité de travailler en commun pour réduire la pauvreté en Corse.
La matinée était consacrée à un focus sur le public jeune en situation de pauvreté, une thématique présentée par les jeunes de la Milo TV. L’après-midi a donné lieu à de nombreux échanges, permettant d’évoquer les parcours de vie d’un public plus large, et les difficultés spécifiques à nos territoires (ruraux, quartiers prioritaires…)
La matinée était consacrée à un focus sur le public jeune en situation de pauvreté, une thématique présentée par les jeunes de la Milo TV. L’après-midi a donné lieu à de nombreux échanges, permettant d’évoquer les parcours de vie d’un public plus large, et les difficultés spécifiques à nos territoires (ruraux, quartiers prioritaires…)
DES CHIFFRES ALARMANTS !
Cette précarité présente deux caractéristiques nouvelles : elle s’inscrit dans la durée et affecte des catégories sociales jusque-là épargnées sur notre île. Ces chiffres témoignent de l’augmentation de l’isolement et de l’exclusion de cette catégorie de personnes.
D'autres statistiques plus complètes sont mises à disposition par la Direction Régionale de la Jeunesse Et des Sports (DRJSCS) sur son site.
D'après des données officielles, fournies par l'INSEE, la C.T.C. et les services de l'Etat, il apparaît que :
- Un habitant sur cinq vit en Corse avec moins de 970 € mensuels. Parmi ces personnes, la moitié (soit 10 % de la population) vit avec moins de 760 €.
- La jeunesse est particulièrement sinistrée :
- Les "moins de 30 ans" ont un taux de pauvreté de 27,2%, 5,3 points supérieur à la moyenne France métropolitaine.
- Les "moins de 25 ans" sont plus nombreux à vivre avec un parent : 25 % en Corse soit 4 points de plus qu’au niveau national. Or, les familles monoparentales plus nombreuses dans l'île (11,5% des familles contre 8,9% au niveau national) sont également les plus pauvres (près de 30% sous le seuil de pauvreté).
- La proportion des jeunes sans qualification : 15,7% en Corse contre 10,5% de moyenne nationale.
- La part des 18-24 ans non-insérés est de 27,1 % : là encore 5,7 points de plus que le taux observé au niveau national.
- Les "moins de 30 ans" ont un taux de pauvreté de 27,2%, 5,3 points supérieur à la moyenne France métropolitaine.
- Les personnes âgées elles-aussi très touchées:
- Les "plus de 60 ans" (près de 90.000 personnes au 1er janvier 2014) sont en surnombre par rapport à la moyenne nationale : 27,8% contre 24 ,2%. Ils constituent 30% des personnes pauvres en Corse.
- Les "plus de 75 ans" sont deux fois plus touchés par la pauvreté que les personnes de la même tranche d’âge au niveau national.
- La part des allocataires du minimum vieillesse parmi les personnes de plus de 65 ans, trois fois plus élevée en Corse qu’en France métropolitaine (soit 10,1 % contre 3,2 %).
- Les "plus de 60 ans" (près de 90.000 personnes au 1er janvier 2014) sont en surnombre par rapport à la moyenne nationale : 27,8% contre 24 ,2%. Ils constituent 30% des personnes pauvres en Corse.
Cette précarité présente deux caractéristiques nouvelles : elle s’inscrit dans la durée et affecte des catégories sociales jusque-là épargnées sur notre île. Ces chiffres témoignent de l’augmentation de l’isolement et de l’exclusion de cette catégorie de personnes.
D'autres statistiques plus complètes sont mises à disposition par la Direction Régionale de la Jeunesse Et des Sports (DRJSCS) sur son site.