Jean-François Bernardini, Michel Barat, Noël Mariot (Photo Marilyne Santi)
Jean-François Bernardini président de l’association, Michel Barat Recteur de l’académie de Corse et Noël Mariot, proviseur du lycée professionnel ont ensuite reçu la presse et quelques élèves, afin d’expliquer en quoi, « assurer la sérénité de tous les élèves et de tous les personnels dans les établissements scolaires, peut aider à transmettre et faire respecter les valeurs essentielles que sont la solidarité, la fraternité, la dignité de tous, le dialogue et l’écoute mutuelle. »
L’association que représente Jean-François Bernardini, est active tant auprès de la population que dans le milieu scolaire. Michel Barat dira, essentielles ces formations, en espérant une ouverture plus grande jusqu’au cœur de l’université, et soulignera que la violence ordinaire, en Corse, n’est pas pire qu’ailleurs, « voire moins », même si elle reste une réalité. Les relations interpersonnelles qui dégénèrent, sont des situations fréquentes dans tous les domaines de la vie courante qu’il faut apprendre à enrayer, à limiter et « dans l’idéal supprimer. » Le recteur remerciera les protagonistes de ce projet pour l’éducation qui est mené, aujourd’hui dans toute la Corse, « et dont les retours sont un succès. »
Pourquoi ne pas poursuivre dès lors au sein de l’Education Nationale, d’intégrer, au cursus de la formation des maîtres des écoles, cette notion de non violence, tant en formation initiale que continue.
L’association que représente Jean-François Bernardini, est active tant auprès de la population que dans le milieu scolaire. Michel Barat dira, essentielles ces formations, en espérant une ouverture plus grande jusqu’au cœur de l’université, et soulignera que la violence ordinaire, en Corse, n’est pas pire qu’ailleurs, « voire moins », même si elle reste une réalité. Les relations interpersonnelles qui dégénèrent, sont des situations fréquentes dans tous les domaines de la vie courante qu’il faut apprendre à enrayer, à limiter et « dans l’idéal supprimer. » Le recteur remerciera les protagonistes de ce projet pour l’éducation qui est mené, aujourd’hui dans toute la Corse, « et dont les retours sont un succès. »
Pourquoi ne pas poursuivre dès lors au sein de l’Education Nationale, d’intégrer, au cursus de la formation des maîtres des écoles, cette notion de non violence, tant en formation initiale que continue.
23 établissements et plus de 2 000 personnes formés
23 établissements et plus de 2 000 personnes ont déjà été formés en intra et hors Eduction nationale. « Nous sommes passeurs, serviteurs de la fondation de Corse, depuis le 9 avril 2011, jour où nous sommes devenus artisans de la non violence » dira Jean-François Bernardini. « Ne pas se contenter de s’indigner, de comptabiliser, devenir un réel acteur de la non violence. »
En presque trois ans, 150 journée ont été animées, et 15 autres se poursuivront jusqu’en juillet.
« Cette soif s’exprime car il y a une réelle souffrance, la non violence n’est pas étrangère à la Corse. Croire en l’éducabilité de chacun, en ne perdant jamais de vue qu’apprendre c’est se transformer. Nous voulons parler à tous et aller partout. Dans cette société qui partage un certain prestige de la violence, chacun se doit de trouver sa place. »
Il s’agit, lors de ces rencontres, d’amener à faire respecter la règle et le cadre qui conduisent à la non violence. Faire tomber les clichés, qui pourraient associer la non violence à de la lâcheté. Loin de n’être que des théories ou de longs discours, ces formations partent d’expériences, de faits divers. Elles permettent aussi un regard sur soi, sur notre propre violence, qu’elle soit verbale ou comportementale, visible ou non. Elles libèrent aussi la parole, à son tour libératrice de bien des maux comme par exemple la colère. Le tout pour accéder à un mieux vivre ensemble, générateur de paix et de sérénité.
En presque trois ans, 150 journée ont été animées, et 15 autres se poursuivront jusqu’en juillet.
« Cette soif s’exprime car il y a une réelle souffrance, la non violence n’est pas étrangère à la Corse. Croire en l’éducabilité de chacun, en ne perdant jamais de vue qu’apprendre c’est se transformer. Nous voulons parler à tous et aller partout. Dans cette société qui partage un certain prestige de la violence, chacun se doit de trouver sa place. »
Il s’agit, lors de ces rencontres, d’amener à faire respecter la règle et le cadre qui conduisent à la non violence. Faire tomber les clichés, qui pourraient associer la non violence à de la lâcheté. Loin de n’être que des théories ou de longs discours, ces formations partent d’expériences, de faits divers. Elles permettent aussi un regard sur soi, sur notre propre violence, qu’elle soit verbale ou comportementale, visible ou non. Elles libèrent aussi la parole, à son tour libératrice de bien des maux comme par exemple la colère. Le tout pour accéder à un mieux vivre ensemble, générateur de paix et de sérénité.
Des formations proposées par la Fondation de Corse
Photos Marilyne SANTI
La première a pour objectif pédagogique, d'initier chacun aux techniques, aux outils, à la pédagogie de la non-violence, au contact de formateurs experts en non violence.
Les objectifs sont de promouvoir la culture de la non-violence auprès de tous sans exception, afin de former de futurs « Ambassadeurs de la non-violence » ; Favoriser la transformation des attitudes, des comportements et des mentalités ; Encourager l'échange des opinions, le partage des expériences et la rencontre de l'autre, fondements de toute démarche non-violente ; Créer une expérience, une fascination de l'action non-violente, mettre en avant l'action et non pas la passivité ; Créer l'espoir de l'action qui ne sacrifie pas l'autre ; Rêver d'une école de l'action non-violente à Merusaglia, village de Pasquale Paoli.
Depuis novembre 2012, l’afc-Umani forme des formateurs en non violence. Ce cursus est ouvert à toute personne désireuse de s’engager avec l’association, afin de transmettre la culture de la non-violence, dans le but de présenter et encadrer le parcours-expo « La non violence, une force » dans les établissements scolaires ou autres. Chaque personne inscrite devra tout d’abord acquérir la formation de base « Faire face aux conflits » et se perfectionner à « la régulation non violente des conflits ».
Cette entrée dans les réseaux permettra de bénéficier de formations continues, et de valoriser cette expérience en acquis professionnels.
http://www.afcumani.org/ pour en savoir plus.
Les objectifs sont de promouvoir la culture de la non-violence auprès de tous sans exception, afin de former de futurs « Ambassadeurs de la non-violence » ; Favoriser la transformation des attitudes, des comportements et des mentalités ; Encourager l'échange des opinions, le partage des expériences et la rencontre de l'autre, fondements de toute démarche non-violente ; Créer une expérience, une fascination de l'action non-violente, mettre en avant l'action et non pas la passivité ; Créer l'espoir de l'action qui ne sacrifie pas l'autre ; Rêver d'une école de l'action non-violente à Merusaglia, village de Pasquale Paoli.
Depuis novembre 2012, l’afc-Umani forme des formateurs en non violence. Ce cursus est ouvert à toute personne désireuse de s’engager avec l’association, afin de transmettre la culture de la non-violence, dans le but de présenter et encadrer le parcours-expo « La non violence, une force » dans les établissements scolaires ou autres. Chaque personne inscrite devra tout d’abord acquérir la formation de base « Faire face aux conflits » et se perfectionner à « la régulation non violente des conflits ».
Cette entrée dans les réseaux permettra de bénéficier de formations continues, et de valoriser cette expérience en acquis professionnels.
http://www.afcumani.org/ pour en savoir plus.