Au sortir d’une réunion qui a duré une grande partie de la matinée et qui s’est avérée très constructive, Gilles Simeoni a qualifié cette séance de travail avec le député-maire d’Ajaccio de très importante pour l’avenir de la ville.Voici ce qu’il en pense :
" Le maire, le premier adjoint et les services de la ville nous ont présenté un projet structurant en termes d’équipement, de culture notamment et nous avons confirmé bien sûr que la Collectivité de Corse était aux côtés d’Ajaccio comme elle l’était pour l’ensemble des collectivités locales. Dès lors qu’il y a des projets qui tiennent la route, qu’il y a un travail partenarial qui se met en place, nous sommes là pour soutenir, y compris financièrement avec la volonté d’être aux côtés de la ville d’Ajaccio comme nous le sommes avec la ville de Bastia et les autres villes de notre île. "
- D’autant que la ville d’Ajaccio est devenue un immense chantier. Est-ce que la CTC continuera de participer ?
-Tout à fait. Il appartient au maire et à la majorité municipale de hiérarchiser le projet, de définir leur vision stratégique. Nous n’avons pas à nous immiscer dans cette vision et ces orientations mais chaque fois que les dossiers tiennent la route du point de vue technique et financier, le devoir de la Collectivité de Corse est d’être aux côtés de porteurs de projets. Nous nous engagerons tant dans le cadre juridique qui est celui des règlements d’aide validé par la CTC et le Conseil Exécutif et ensuite par des limites budgétaires que vous connaissez. Nous sommes dans un contexte budgétaire où l’argent public à devenir de plus en plus rare, il faut donc l’attribuer selon des critères objectifs, équitables, lisibles, et s’assurer que les politiques publiques qui sont mises en œuvre et cofinancées, ont véritablement un retour sur investissement intéressant pour les populations concernées.
La ville à de grands projets
Pour Laurent Marcangeli, la ville a besoin de la Collectivité de Corse. L’on a pu entendre ci et là beaucoup de choses, des commentaires, des mots, mais pas grand-chose de concret en vérité. Le député-maire d’Ajaccio fait le point :
« C’est vrai qu’il y a une méthode nouvelle qui a été mise en place à l’arrivée de Gilles Simeoni et de son équipe à l’Exécutif. Nous nous voyons régulièrement, nous partageons nos idées, nos projets et nous essayons de définir des priorités en matière de financement dans la mesure où la CTC est le grand financeur des collectivités communales. Donc, nous parlons de ce que certains pourraient qualifier de petites choses et aussi de choses plus importantes. La réunion d’aujourd’hui revêtait un aspect assez important, à savoir que nous sommes sur un exercice spécifique, celui du Plan Exceptionnel d’investissement, qui a un volet routier, un volet culturel, patrimonial très important et vous l’avez vu lors de la présentation, en conseil municipal, des grands projets pour la ville, sans oublier d’autres investissements qui sont portés par la CTC sur des dotations quinquennales, sur aides au fonctionnement de la culture. Nous avons effectué un tour d’horizon de tout cela. Ce n’est pas une première, mais je voulais que les Ajacciennes et les Ajacciens aient conscience qu’il existe des rapports entre les deux exécutifs, que nous essayons d’accorder nos violons puisque nous avons toutes et tous intérêt à ce que la ville soit bien traitée, ni plus ni moins que les autres, en équité. Je veux faire savoir aujourd’hui que la ville d’Ajaccio est porteuse de projets, elle les défend et est en train d’essayer de convaincre ses partenaires du bienfondé de ces projets qu’elle porte. »
- A propos de financement, la CTC peut suivre l’exemple du Département au niveau de l’aide pour les travaux du cours Napoléon ?
- Un rejet de financement est toujours possible, chacun en est conscient et peut remettre en question un projet. Rappelez-vous le Conseil Départemental de la Corse du Sud qui est venu nous donner un coup de pouce à hauteur de 80% des travaux sur le cours Napoléon, je pense que c’est parce que nous avons convaincu le Département de nous aider et le président l’a confirmé. En ce qui concerne la CTC, les enjeux sont autres, d’abord parce que le président Simeoni a trouvé des situations financières complexes, qu’il y a une dette importante. Il y a d’autres financements. Je rappelle que la CTC est chef de file en matière de financements, notamment sur le PEI. C’est complexe effectivement, il peut y avoir des remises en question. Il faut rappeler que si on ne s’intéresse pas au Pays Ajaccien et à la ville d’Ajaccio, les retards s’accumulent, on a pu le voir en matière routière. Il y a une bonne vingtaine d’années de retard si ce n’est plus, sans doute parce qu’on n’a pas voulu lui apporter l’aide nécessaire. Peut-être le territoire s’est mal défendu mais aussi peut-être qu’en matière culturelle, il n’y avait pas de projet et aujourd’hui il y en a et donc il faut les défendre…
" Le maire, le premier adjoint et les services de la ville nous ont présenté un projet structurant en termes d’équipement, de culture notamment et nous avons confirmé bien sûr que la Collectivité de Corse était aux côtés d’Ajaccio comme elle l’était pour l’ensemble des collectivités locales. Dès lors qu’il y a des projets qui tiennent la route, qu’il y a un travail partenarial qui se met en place, nous sommes là pour soutenir, y compris financièrement avec la volonté d’être aux côtés de la ville d’Ajaccio comme nous le sommes avec la ville de Bastia et les autres villes de notre île. "
- D’autant que la ville d’Ajaccio est devenue un immense chantier. Est-ce que la CTC continuera de participer ?
-Tout à fait. Il appartient au maire et à la majorité municipale de hiérarchiser le projet, de définir leur vision stratégique. Nous n’avons pas à nous immiscer dans cette vision et ces orientations mais chaque fois que les dossiers tiennent la route du point de vue technique et financier, le devoir de la Collectivité de Corse est d’être aux côtés de porteurs de projets. Nous nous engagerons tant dans le cadre juridique qui est celui des règlements d’aide validé par la CTC et le Conseil Exécutif et ensuite par des limites budgétaires que vous connaissez. Nous sommes dans un contexte budgétaire où l’argent public à devenir de plus en plus rare, il faut donc l’attribuer selon des critères objectifs, équitables, lisibles, et s’assurer que les politiques publiques qui sont mises en œuvre et cofinancées, ont véritablement un retour sur investissement intéressant pour les populations concernées.
La ville à de grands projets
Pour Laurent Marcangeli, la ville a besoin de la Collectivité de Corse. L’on a pu entendre ci et là beaucoup de choses, des commentaires, des mots, mais pas grand-chose de concret en vérité. Le député-maire d’Ajaccio fait le point :
« C’est vrai qu’il y a une méthode nouvelle qui a été mise en place à l’arrivée de Gilles Simeoni et de son équipe à l’Exécutif. Nous nous voyons régulièrement, nous partageons nos idées, nos projets et nous essayons de définir des priorités en matière de financement dans la mesure où la CTC est le grand financeur des collectivités communales. Donc, nous parlons de ce que certains pourraient qualifier de petites choses et aussi de choses plus importantes. La réunion d’aujourd’hui revêtait un aspect assez important, à savoir que nous sommes sur un exercice spécifique, celui du Plan Exceptionnel d’investissement, qui a un volet routier, un volet culturel, patrimonial très important et vous l’avez vu lors de la présentation, en conseil municipal, des grands projets pour la ville, sans oublier d’autres investissements qui sont portés par la CTC sur des dotations quinquennales, sur aides au fonctionnement de la culture. Nous avons effectué un tour d’horizon de tout cela. Ce n’est pas une première, mais je voulais que les Ajacciennes et les Ajacciens aient conscience qu’il existe des rapports entre les deux exécutifs, que nous essayons d’accorder nos violons puisque nous avons toutes et tous intérêt à ce que la ville soit bien traitée, ni plus ni moins que les autres, en équité. Je veux faire savoir aujourd’hui que la ville d’Ajaccio est porteuse de projets, elle les défend et est en train d’essayer de convaincre ses partenaires du bienfondé de ces projets qu’elle porte. »
- A propos de financement, la CTC peut suivre l’exemple du Département au niveau de l’aide pour les travaux du cours Napoléon ?
- Un rejet de financement est toujours possible, chacun en est conscient et peut remettre en question un projet. Rappelez-vous le Conseil Départemental de la Corse du Sud qui est venu nous donner un coup de pouce à hauteur de 80% des travaux sur le cours Napoléon, je pense que c’est parce que nous avons convaincu le Département de nous aider et le président l’a confirmé. En ce qui concerne la CTC, les enjeux sont autres, d’abord parce que le président Simeoni a trouvé des situations financières complexes, qu’il y a une dette importante. Il y a d’autres financements. Je rappelle que la CTC est chef de file en matière de financements, notamment sur le PEI. C’est complexe effectivement, il peut y avoir des remises en question. Il faut rappeler que si on ne s’intéresse pas au Pays Ajaccien et à la ville d’Ajaccio, les retards s’accumulent, on a pu le voir en matière routière. Il y a une bonne vingtaine d’années de retard si ce n’est plus, sans doute parce qu’on n’a pas voulu lui apporter l’aide nécessaire. Peut-être le territoire s’est mal défendu mais aussi peut-être qu’en matière culturelle, il n’y avait pas de projet et aujourd’hui il y en a et donc il faut les défendre…