Le communiqué :
Nous venons d’apprendre que Madame la ministresse Schiappa envisage d’organiser une manifestation gay-pride à Ajaccio.
Jusqu’où ira donc l’impudence des ennemis de la Corse ?
Nous en comprenons l’intention : tester le degré de domestication de notre vieux pays, qui fut autrefois fier. Et nous supposons que cette grande parade aura lieu le 15 août : le jour de la fête de la « Madunuccia », à Ajaccio, pour rendre visible le grand remplacement – en l’occurrence le remplacement de la Corse par ce que nous n’oserions plus appeler la France, - par l’Hexagonie agonisante dans l’or et l’ordure.
Ce coup tordu porté à l’âme même de la Corse appelle une riposte. Corsica Cristiana ne saurait rester insensible à une telle injure faite à nos ancêtres et à notre foi. A-t-on oublié que Marie est « Reine de la Corse » ?
Cette « marche » de la République en marche fait suite à un coup du même genre, toujours à Ajaccio, ville réputée « française », voici quelques années, avec l’exposition blasphématoire du Piss-Christ. Le coup avait porté : les défenseurs de la Corse auto-proclamés n’avaient pas bronché : ils regardaient ailleurs.
Madame la ministresse espère, avec la parade gay-pride, une confirmation de la servilité corse. De fait, elle paraît avoir des chances : la complicité des chiens muets est presque acquise, les Magnifiques Zélus ne sont pas contre, et les pantalons, histrions, pitres, turlupins ou saltimbanques - qui non seulement font la Corse mais la refont - présentent déjà leur derrière au coup de pied « a quellu locu ». Que ne ferait-on pas pour goûter les délices de la servitude ?
Corsica Cristiana dit non à cette soumission déshonorante. Le coup tordu porté à la Corse aura du moins le mérite d’opérer un clivage, et servira de discriminant : d’un côté les larbins, de l’autre les Corses, qui ne sont pas tous morts à Ponte-Novu .
Au nom de nos ancêtres, de notre histoire, de notre dignité nous disons : Resistenza ! Contre cette haine anti-mariale, Dio Vi Salvi Regina ! Schiappa, scappa !