Me Marie Colombani sera le nouveau bâtonnier du barreau d'Ajaccio à compter de janvier prochain (Photo: Michel Luccioni)
- Quelle est votre première réaction après cette élection ?
- Je suis ravie d’avoir eu le soutien de chacun, puisque le fait d’avoir été la seule candidate à me positionner sur le bâtonnat c’est déjà quelque part avoir reçu l’adhésion de l’ensemble de mes confrères. Il y a eu un peu plus de 70% de participation à cette élection, ce qui n’est pas rien, d’autant plus que chacun est occupé et que ce n’est pas évident de se mobiliser lorsqu’il n’y a qu’un seul candidat. Mais j’y vois là le soutien de chacun et l’adhésion de tout le monde, et je suis donc ravie.
- Après Me Julia Tiberi et Me Raphaëlle Deconstanza, vous êtes la troisième femme d’affilée à accéder à cette fonction. Une configuration inédite pour le barreau d’Ajaccio. Qu’est-ce que cela signifie ?
- Cela montre que la profession se féminise. Nous sommes quand même une grande majorité de femmes sous ces robes, même si nous sommes tous avocats avant tout. Et puis on sait que les femmes ont toujours su se mobiliser quand il y avait des difficultés, et c’est peut-être la volonté de chacun de voir encore une femme au barreau avec un esprit maternant, rassurant, peut-être moins belliqueux aussi. Mais moi je ne vois que la volonté d’un avocat.
- Quels sont les grands chantiers qui vous attendent ?
- Au niveau local, l’objectif sera de rester avec une profession en pleine cohésion, avec une mutualisation de nos énergies et de nos moyens. Nous allons essayer de renforcer les partenariats avec les barreaux limitrophes, dont celui de Bastia. Et puis surtout, nous allons maintenir la place de l’avocat au sein du Palais de Justice et de la société, puisqu’il doit rester l’interlocuteur privilégié du justiciable, c’est-à-dire le référent quand il y a une difficulté. Nous sommes à même d’orienter les gens aussi bien sur diverses solutions, qu’il s’agisse de l’amiable, du juridique, du conseil ou encore du contentieux. Le barreau d’Ajaccio est un barreau jeune et dynamique qui a su s’adapter, évoluer avec toutes les technologies et faire face à toutes les réformes, dont celle de l’amiable. Au niveau du barreau, environ 20 confrères sont déjà formés à l’amiable, et nous espérons qu’il y en ait plus. Nous avons également 9 médiateurs avocats formés à ces modes amiables. Nous allons donc développer ce nouvel outil pour résoudre les litiges autrement, apprendre à travailler différemment, et aussi désengorger la juridiction, dans le seul intérêt du justiciable et de l’avancée de la procédure et du contentieux.
- Je suis ravie d’avoir eu le soutien de chacun, puisque le fait d’avoir été la seule candidate à me positionner sur le bâtonnat c’est déjà quelque part avoir reçu l’adhésion de l’ensemble de mes confrères. Il y a eu un peu plus de 70% de participation à cette élection, ce qui n’est pas rien, d’autant plus que chacun est occupé et que ce n’est pas évident de se mobiliser lorsqu’il n’y a qu’un seul candidat. Mais j’y vois là le soutien de chacun et l’adhésion de tout le monde, et je suis donc ravie.
- Après Me Julia Tiberi et Me Raphaëlle Deconstanza, vous êtes la troisième femme d’affilée à accéder à cette fonction. Une configuration inédite pour le barreau d’Ajaccio. Qu’est-ce que cela signifie ?
- Cela montre que la profession se féminise. Nous sommes quand même une grande majorité de femmes sous ces robes, même si nous sommes tous avocats avant tout. Et puis on sait que les femmes ont toujours su se mobiliser quand il y avait des difficultés, et c’est peut-être la volonté de chacun de voir encore une femme au barreau avec un esprit maternant, rassurant, peut-être moins belliqueux aussi. Mais moi je ne vois que la volonté d’un avocat.
- Quels sont les grands chantiers qui vous attendent ?
- Au niveau local, l’objectif sera de rester avec une profession en pleine cohésion, avec une mutualisation de nos énergies et de nos moyens. Nous allons essayer de renforcer les partenariats avec les barreaux limitrophes, dont celui de Bastia. Et puis surtout, nous allons maintenir la place de l’avocat au sein du Palais de Justice et de la société, puisqu’il doit rester l’interlocuteur privilégié du justiciable, c’est-à-dire le référent quand il y a une difficulté. Nous sommes à même d’orienter les gens aussi bien sur diverses solutions, qu’il s’agisse de l’amiable, du juridique, du conseil ou encore du contentieux. Le barreau d’Ajaccio est un barreau jeune et dynamique qui a su s’adapter, évoluer avec toutes les technologies et faire face à toutes les réformes, dont celle de l’amiable. Au niveau du barreau, environ 20 confrères sont déjà formés à l’amiable, et nous espérons qu’il y en ait plus. Nous avons également 9 médiateurs avocats formés à ces modes amiables. Nous allons donc développer ce nouvel outil pour résoudre les litiges autrement, apprendre à travailler différemment, et aussi désengorger la juridiction, dans le seul intérêt du justiciable et de l’avancée de la procédure et du contentieux.