Pourtant cela fait à peine trois ans que Dorian parcourt la France avec sa guitare, ses pédales de sample et sa voix unique (tantôt celle d’un conteur halluciné, tantôt celle d’un chanteur habité). Et ceux qui ont croisé son chemin s’en souviennent encore… Le fait qu’il soit cinglé sur scène en est probablement la principale raison, mais pas la seule, car au delà de l’agitation du bonhomme sur les planches et du buzz provoqué par le soutien des Transmusicales, il se dégage une véritable effervescence dans tout ce que fait ce garçon. On n’en distingue pas encore les frontières... L’énergie qu’il délivre à chacune de ses prestations ferait pâlir n’importe quel groupe de rock chevronné. La scène, Dorian l’a déjà partagée avec bon nombre d’artistes (se payant parfois le luxe de leur piquer la vedette), dont la notoriété de certains n’est plus à faire. On citera par exemple L’Enfance Rouge, GaBLé, The Go! Team, Jonathan Richman ou Cheveu. Son premier album réunit des morceaux tout en dérapages volontaires remarquablement maîtrisés et entêtants, mêlant fougue, sensibilité mélodique et talent d’écriture certain. Chaque titre constitue en soi un véritable hit, explore des idées et des délires nouveaux, le tout étant déjà, malgré la folie, impressionnant de cohérence et de maturité.
Ce qu'ils en disent
« Un artiste qu’on peut déjà considérer comme un des plus doués. » Muzzart
« (…) Au-delà même de la musique, Dorian crée un univers artistique à la mesure de son imagination exacerbée. La mise en scène paraît déglinguée, l’attitude évoque l’absence de raison, parce que ses chansons n’ont rien de lisse et que le ton de la voix est souvent habité par quelque chose qui nous dépasse. Il chante, joue avec sa guitare acoustique et lance ses samples. Le musicien exploite ses idées, ajuste les mélodies, multiplie les couleurs et les rythmes, et chaque élément de son bagage musical est bien mis en valeur. Son spectacle devient magnétique, poussé par sa ferveur et son dynamisme. » Longueur d'ondes
www.myspace.com/meinsohnwilliam
Samedi 26 janvier 2013, 21 heures à l'Aghja à Ajaccio
Dorian Taburet : Chant, guitare, claviers, pad
Antoine Bellanger : Claviers
Clément Kuttler : Son
Production : Impérial Prod