Aujourd’hui afin de lutter contre la précarité de leur profession ils lancent un appel au gouvernement sur la menace de disparition de ce métier si le projet était validé. C’est à l’appel du comité d’action pour la défense du métier de guide-conférencier (FNGIC, SNG-C, ANCOVART et non-affiliés), que les guides-conférenciers se sont mobilisés le 19 janvier à travers toute la France pour sauver leur profession. Ce rassemblement à Ajaccio se plaçait dans la continuité de ses différentes actions nationales.
Un « vrai » métier qui ne s’improvise pas et une garantie de qualité par la formation
La formation des guides-conférenciers est la garantie d’un savoir-faire spécifique et d’une prestation de qualité nécessitant plusieurs années d’études. Une carte est délivrée après 3 ans d’étude post Bac. Conduire une visite met en jeu de multiples compétences : connaissances approfondies en histoire, histoire de l’art et du patrimoine, art et technique du guidage, pratique d’une ou plusieurs langues étrangères et connaissances de la culture identitaire Corse souligne Isabelle Flores présidente de la FRCGI. Nous sommes confrontés à deux problèmes, les directives européennes qui veulent faciliter la vie des entreprises avec la suppression de certaines professions réglementées et la loi Macron qui va encore plus loin en demandant la création d’un registre où les guides s’inscriraient au niveau national sans la justification de compétence particulière. A cela s’ajoute une forte poussée des gros trusts internationaux au niveau des agence de voyages qui veulent absolument que cette loi soit votée pour pouvoir offrir des voyages low-cost encore moins chers.