Au lendemain de l’attaque terroriste qui a frappé la ville de Nice, les préfets de Corse-du-Sud et de Haute-Corse et les procureurs de la République d’Ajaccio et de Bastia ont, conjointement, réuni ce jour les responsables régionaux et départementaux des services de police, de gendarmerie et de douane.
Au cours de la réunion, les modalités d’application du deuil national décrété par le Président de la République ont été précisées, les préfets ayant recommandé aux maires de s’abstenir, jusqu’à lundi 18 juillet inclus, de tenir les éventuels rassemblements à caractère festif qui étaient prévus dans leur commune. Par ailleurs, la population aura l’occasion, lundi 18 juillet, de s’associer au deuil national décrété par le Président de la République à l’occasion d’une minute de silence qui sera organisée à midi.
Les échanges ont ensuite confirmé que l’analyse du risque demeurait inchangée en Corse. A ce jour, le travail des services de renseignement, renforcé depuis les attentats de novembre dernier, n’a pas permis de déceler de situation individuelle de radicalisation constituant une menace imminente pour la sécurité des Corses. Pour autant, au regard du profil de l’auteur présumé de l’attaque de Nice, tous les services spécialisés restent particulièrement mobilisés et vigilants. Tout signalement reçu ainsi que tout « signal faible » détecté, qu’il concerne une personne résidant en Corse ou un individu de passage sur l’île, fait l’objet d’une exploitation immédiate, systématique et particulièrement approfondie.
Dans ce contexte, chacun est invité à faire preuve de vigilance et à signaler aux autorités locales (police ou gendarmerie) ou au numéro vert dédié à cet effet (0800 005 696) tout comportement qui lui semblerait suspect.
Au-delà des seuls services de renseignement, tous les services de sécurité de Corse sont pleinement mobilisés pour prévenir la survenance d’un acte terroriste d’ampleur. Si, au-delà de la période de deuil, les rassemblements de personnes prévus cet été ne seront pas interdits par principe, ils donneront lieu à une évaluation très approfondie et au cas par cas. En fonction de l’appréciation du risque, la sécurité y sera renforcée. Les organisateurs, et en particulier les maires, sont invités à prendre l’attache des services de l’État pour évaluer les conditions de déroulement des événements prévus durant l’été.
Il a par ailleurs été décidé :
- De renforcer sans délai les dispositifs de sécurisation dans les ports et les aéroports, en lien avec les deux chambres de commerce et d’industrie, avec qui un contact a eu lieu ce jour ; sur réquisition des procureurs de la République, les contrôles de personnes et de véhicules seront notamment renforcés, notamment lors des opérations d’embarquement ;
- D’augmenter la fréquence des patrouilles sur les plages, tant en zone police que gendarmerie ; - De mettre en œuvre au plus tôt les décisions du Président de la République relatives à la mobilisation de la réserve citoyenne ; les démarches en ce sens ont été engagées par la gendarmerie et la police nationales.
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Enfin, afin d’organiser au mieux la mobilisation de chacun et de favoriser l’échange d’information au plus près des territoires, les élus de l’île seront, dans chaque département, conviés à une réunion d’information dans le courant de la semaine prochaine. D’ici là, préfets et procureurs de la République rappellent la nécessité de faire face à la menace avec la plus grande détermination mais dans le respect permanent des valeurs qui fondent la République. Ils rappellent que la seule réponse à un acte ou un comportement suspect est le signalement immédiat aux autorités compétentes.
Au cours de la réunion, les modalités d’application du deuil national décrété par le Président de la République ont été précisées, les préfets ayant recommandé aux maires de s’abstenir, jusqu’à lundi 18 juillet inclus, de tenir les éventuels rassemblements à caractère festif qui étaient prévus dans leur commune. Par ailleurs, la population aura l’occasion, lundi 18 juillet, de s’associer au deuil national décrété par le Président de la République à l’occasion d’une minute de silence qui sera organisée à midi.
Les échanges ont ensuite confirmé que l’analyse du risque demeurait inchangée en Corse. A ce jour, le travail des services de renseignement, renforcé depuis les attentats de novembre dernier, n’a pas permis de déceler de situation individuelle de radicalisation constituant une menace imminente pour la sécurité des Corses. Pour autant, au regard du profil de l’auteur présumé de l’attaque de Nice, tous les services spécialisés restent particulièrement mobilisés et vigilants. Tout signalement reçu ainsi que tout « signal faible » détecté, qu’il concerne une personne résidant en Corse ou un individu de passage sur l’île, fait l’objet d’une exploitation immédiate, systématique et particulièrement approfondie.
Dans ce contexte, chacun est invité à faire preuve de vigilance et à signaler aux autorités locales (police ou gendarmerie) ou au numéro vert dédié à cet effet (0800 005 696) tout comportement qui lui semblerait suspect.
Au-delà des seuls services de renseignement, tous les services de sécurité de Corse sont pleinement mobilisés pour prévenir la survenance d’un acte terroriste d’ampleur. Si, au-delà de la période de deuil, les rassemblements de personnes prévus cet été ne seront pas interdits par principe, ils donneront lieu à une évaluation très approfondie et au cas par cas. En fonction de l’appréciation du risque, la sécurité y sera renforcée. Les organisateurs, et en particulier les maires, sont invités à prendre l’attache des services de l’État pour évaluer les conditions de déroulement des événements prévus durant l’été.
Il a par ailleurs été décidé :
- De renforcer sans délai les dispositifs de sécurisation dans les ports et les aéroports, en lien avec les deux chambres de commerce et d’industrie, avec qui un contact a eu lieu ce jour ; sur réquisition des procureurs de la République, les contrôles de personnes et de véhicules seront notamment renforcés, notamment lors des opérations d’embarquement ;
- D’augmenter la fréquence des patrouilles sur les plages, tant en zone police que gendarmerie ; - De mettre en œuvre au plus tôt les décisions du Président de la République relatives à la mobilisation de la réserve citoyenne ; les démarches en ce sens ont été engagées par la gendarmerie et la police nationales.
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Enfin, afin d’organiser au mieux la mobilisation de chacun et de favoriser l’échange d’information au plus près des territoires, les élus de l’île seront, dans chaque département, conviés à une réunion d’information dans le courant de la semaine prochaine. D’ici là, préfets et procureurs de la République rappellent la nécessité de faire face à la menace avec la plus grande détermination mais dans le respect permanent des valeurs qui fondent la République. Ils rappellent que la seule réponse à un acte ou un comportement suspect est le signalement immédiat aux autorités compétentes.