Michel Barat
A deux jours de la clôture des discussions sur la mise en place de la réforme dite « Peillon », Michel Barat se dit confiant. En effet, sur toute la Corse, seules deux communes disent refuser d’appliquer la semaine de 4,5 jours.
Ce sont Ajaccio, Laurent Marcangeli, le maire l’a encore confirmé ce jour, et la commune de Cuttoli dont le maire est Jean Biancucci. Une troisième commune a fait une proposition non acceptable et devra la réviser.
Aucun autre refus selon le recteur, toutes les communes ont trouvé une solution avec parfois des contestations mais des contestations « bénéfiques » pour avancer selon Michel Barat.
Rien à voir avec ce qui s’est passé à Ajaccio mercredi, une manifestation que le recteur qualifie de « fronde de refus ». « Une récupération politique et rien d’autre ». Un collectif de parents est venu exprimer son mécontentement face à une réforme qu’il jugeinadéquate, sous les fenêtres des bureaux du rectorat. Michel Barat était prêt à recevoir une délégation pour répondre à leurs questions et leurs inquiétudes. Mais il affirme avoir vu devant le bâtiment du boulevard Pascal Rossini, "beaucoup plus de blouses des membres du personnel de la mairie que de gilets jaunes" qui selon lui ne représentaient qu’une infime partie du cortège. « Cortège conduit par le maire de la ville, lui-même ». C’est inacceptable selon le recteur qui rappelle que Laurent Marcangeli avait une proposition d’emploi du temps fin avril avant de se positionner contre cette réforme, refusant de l’appliquer et allant jusqu’à menacer de refuser l’accès aux écoles de sa commune le mercredi.
Si le maire va jusqu’au bout de ses menaces, l’inspection académique saisira le préfet afin de déferer le maire devant le tribunal.
Sur la question du coût de réforme pour les communes et en particulier pour Ajaccio, le recteur émet des doutes quant aux chiffres avancés par Laurent Marcangeli. Selon lui c’est tout au plus 700 000 euros qu’il faudrait débloquer pour mettre en place ces nouveaux rythmes à Ajaccio sachant que des subventions peuvent être demandées notamment à la CAF pour la mise en place des activités et que l’ancienne municipalité avait trouvé des moyens de réduire les coûts comme le partage de la commune en 4 secteurs pour faire tourner les activités ou bien la signature de conventions comme celle qui devait être signée avec l’Ecole Supérieure de Professorat de l’éducation (ESP) .
Et le recteur de se demander où on en est de l’inquiétude du bien être des enfants dans ce discours, rappelant au passage que deux associations de parents d’élèves (APC et FCPE) se sont montrées favorables à cette réforme.
Ce sont Ajaccio, Laurent Marcangeli, le maire l’a encore confirmé ce jour, et la commune de Cuttoli dont le maire est Jean Biancucci. Une troisième commune a fait une proposition non acceptable et devra la réviser.
Aucun autre refus selon le recteur, toutes les communes ont trouvé une solution avec parfois des contestations mais des contestations « bénéfiques » pour avancer selon Michel Barat.
Rien à voir avec ce qui s’est passé à Ajaccio mercredi, une manifestation que le recteur qualifie de « fronde de refus ». « Une récupération politique et rien d’autre ». Un collectif de parents est venu exprimer son mécontentement face à une réforme qu’il jugeinadéquate, sous les fenêtres des bureaux du rectorat. Michel Barat était prêt à recevoir une délégation pour répondre à leurs questions et leurs inquiétudes. Mais il affirme avoir vu devant le bâtiment du boulevard Pascal Rossini, "beaucoup plus de blouses des membres du personnel de la mairie que de gilets jaunes" qui selon lui ne représentaient qu’une infime partie du cortège. « Cortège conduit par le maire de la ville, lui-même ». C’est inacceptable selon le recteur qui rappelle que Laurent Marcangeli avait une proposition d’emploi du temps fin avril avant de se positionner contre cette réforme, refusant de l’appliquer et allant jusqu’à menacer de refuser l’accès aux écoles de sa commune le mercredi.
Si le maire va jusqu’au bout de ses menaces, l’inspection académique saisira le préfet afin de déferer le maire devant le tribunal.
Sur la question du coût de réforme pour les communes et en particulier pour Ajaccio, le recteur émet des doutes quant aux chiffres avancés par Laurent Marcangeli. Selon lui c’est tout au plus 700 000 euros qu’il faudrait débloquer pour mettre en place ces nouveaux rythmes à Ajaccio sachant que des subventions peuvent être demandées notamment à la CAF pour la mise en place des activités et que l’ancienne municipalité avait trouvé des moyens de réduire les coûts comme le partage de la commune en 4 secteurs pour faire tourner les activités ou bien la signature de conventions comme celle qui devait être signée avec l’Ecole Supérieure de Professorat de l’éducation (ESP) .
Et le recteur de se demander où on en est de l’inquiétude du bien être des enfants dans ce discours, rappelant au passage que deux associations de parents d’élèves (APC et FCPE) se sont montrées favorables à cette réforme.