Mossa Paisana a formulé une motion devant être présenté au conseil d'administration de la MSA d'ici la fin de la semaine (Photo : Mossa Paisana)
Dans le cadre des dernières mobilisations du monde agricole, ce mardi matin, une dizaine de syndicalistes de Mossa Paisana ont investi les locaux de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) de Baléone avec un double objectif en ligne de mire. À commencer par une demande d’éclaircissements sur une dette de 100 millions d’euros – des chiffres annoncés dernièrement en préfecture selon le syndicat – qui existerait auprès du régime de protection sociale obligatoire des personnes salariées et non salariées des professions agricoles dans l’île.
« Nous voulions savoir qui doit quoi, car nous avons l’impression que la MSA sanctionne toujours les petits », indique Paul Piazza, vice-président de Mossa Paisana en reprenant : « Le petit exploitant qui n’a pas forcément de poids est obligé de se mettre en paiement sinon on lui envoie l’huissier, alors qu’on sait qu’il y a de grosses entreprises dans le domaine agricole qui doivent des sommes faramineuses et qui ne sont pas forcément sanctionnées ». Au terme d’une réunion avec le directeur de la MSA de Corse, le vice-président de Mossa Paiasana constatait que « seulement 16% de la dette incombe à la filière élevage ».
Mais l’action de ce mardi avait également pour but de demander à la MSA un coup de pouce pour aider les éleveurs insulaires à s’en sortir face aux difficultés actuellement rencontrées par le monde agricole. « Nous avons fait part au directeur des différentes problématiques liées à la filière élevage », souligne Paul Piazza, « Sans confronter les filières, celle de l’élevage étant le dernier bastion de la représentation de notre identité et aux vues des difficultés qu’elle traverse, différents points ont été abordés ».
Dans cette optique, les syndicalistes ont formulé une proposition de motion au conseil d’administration de la MSA qui aura lieu d’ici la fin de la semaine. Un texte qui se décline en deux « revendications essentielles » pour Mossa Paisana : « une exonération de cotisations pendant 5 ans, au bénéfice de la filière élevage et un rallongement des échelonnements à 7 ans afin de faciliter les remboursements d’un agriculteur désirant se mettre en paiement ». « Nous avons également demandé de pouvoir assister à ce conseil d’administration, de façon à défendre notre motion », dévoile encore le vice-président du syndicat.
« Nous voulions savoir qui doit quoi, car nous avons l’impression que la MSA sanctionne toujours les petits », indique Paul Piazza, vice-président de Mossa Paisana en reprenant : « Le petit exploitant qui n’a pas forcément de poids est obligé de se mettre en paiement sinon on lui envoie l’huissier, alors qu’on sait qu’il y a de grosses entreprises dans le domaine agricole qui doivent des sommes faramineuses et qui ne sont pas forcément sanctionnées ». Au terme d’une réunion avec le directeur de la MSA de Corse, le vice-président de Mossa Paiasana constatait que « seulement 16% de la dette incombe à la filière élevage ».
Mais l’action de ce mardi avait également pour but de demander à la MSA un coup de pouce pour aider les éleveurs insulaires à s’en sortir face aux difficultés actuellement rencontrées par le monde agricole. « Nous avons fait part au directeur des différentes problématiques liées à la filière élevage », souligne Paul Piazza, « Sans confronter les filières, celle de l’élevage étant le dernier bastion de la représentation de notre identité et aux vues des difficultés qu’elle traverse, différents points ont été abordés ».
Dans cette optique, les syndicalistes ont formulé une proposition de motion au conseil d’administration de la MSA qui aura lieu d’ici la fin de la semaine. Un texte qui se décline en deux « revendications essentielles » pour Mossa Paisana : « une exonération de cotisations pendant 5 ans, au bénéfice de la filière élevage et un rallongement des échelonnements à 7 ans afin de faciliter les remboursements d’un agriculteur désirant se mettre en paiement ». « Nous avons également demandé de pouvoir assister à ce conseil d’administration, de façon à défendre notre motion », dévoile encore le vice-président du syndicat.