- Comment réagissez-vous à l’annonce d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale ?
- Je pense que c’est une bonne chose. Les électeurs vont pouvoir revenir aux urnes pour changer les choses, choisir de nouveaux représentants afin de rattraper ce qui a été fait ces dernières années avec Emmanuel Macron qui a ruiné le pays. En Corse, nous sommes tout autant impactés par ce qui a été fait dans tous les domaines. Quasiment toutes les semaines il y a eu une crise : les agriculteurs, les Gilets Jaunes, les manifestations pour les retraites… Il n’y pas eu une semaine sans une espèce de rejet de ce qu’a fait le Gouvernement Macron. C’est une chose indispensable qu’on puisse essayer d’offrir d’autres perspectives aux électeurs.
- Quel est votre sentiment après les résultats historiques du Rassemblement National ?
- Je suis très heureuse parce que nous allons pouvoir nous mettre au travail. Nous avons tellement de dossiers sur lesquels il va falloir plancher. Il y a énormément de problèmes et il faut que l’on travaille sur tout. Si nous pouvions, il faudrait commencer tout de suite tellement il y a à faire. Ici en Corse, c’est une grande fierté pour moi d’avoir été choisie par ma fédération et par le délégué territorial, François Filoni. Sans lui, cette campagne n’aurait pas été possible. Nous remercions Jordan Bardella et Marine Le Pen pour la confiance qu’ils nous accordent car ce n’est pas rien. Nous sommes une petite île, électoralement nous ne représentons pas grand-chose. Mais ils nous écoutent, et ils ont envie de nous aider à rattraper et à améliorer tout ce qui ne va pas en Corse. Cette confiance se retrouve dans l’écoute que le siège parisien nous accorde depuis presque 4 ans. Ils sont très attentifs à nos demandes.
- Jordan Bardella parle d’un « désaveu pour la politique gouvernementale ». Un message fort qu’ont également voulu faire passer les Corses avec un score supérieur à la moyenne nationale ?
- Cela avait déjà été le cas aux élections précédentes. Jordan Bardella fait un score historique. Même nous nous sommes un peu abasourdis car nous nous attendions à un très bon score, mais pas à ce niveau là. C’est assez difficile à définir. Nous sommes dans un sentiment de fierté et d’un autre côté nous nous disons que maintenant nous avons des responsabilités, que les gens comptent sur nous, qu’ils nous ont choisi pour les défendre. Aujourd’hui c’est notre devoir nous sommes choisis pour défendre des projets, pour aider à mettre en place pour ce qui pourra être fait pour améliorer la vie des gens.
- Ces élections ont mobilisé plus que les précédentes. On sentait pourtant les électeurs, surtout en Corse, peu concernés. Qu’est-ce qui a décidé les Corses à se déplacer aux urnes selon vous ?
- Un travail de sensibilisation. Nous étions tous les jours sur le terrain pour apporter des informations à la population, pour leur expliquer déjà ce qu’est l’Union Européenne, comment elle fonctionne. On a toujours l’impression que c’est un échelon lointain, mais on vit tous les jours avec des règles européennes, on ne peut pas y échapper. Il a fallu expliquer aux électeurs pourquoi il était important de se mobiliser pour ces élections européennes. Ensuite, il a fallu leur expliquer notre projet pour la Corse. Par exemple, en ce qui concerne l’eau, Jordan Bardella a déjà accepté de nous soutenir pour la construction des barrages d’Olivese et du Cavu qui vont nous permettre de retrouver une respiration pour sauver la Corse de la sécheresse. Cela nous attend déjà dès cet été, mais si on ne lance pas quelque chose pour la gestion de l’eau très rapidement, nous aurons de véritables difficultés.
- Vous allez devenir la première femme corse députée au Parlement européen. Comment allez-vous défendre les spécificités de l’île ?
- Je vais les défendre de toutes mes forces. Je ne compte jamais mon temps quand je m’engage sur quelque chose, j’y vais à fond. J’aime beaucoup travailler à partir du terrain. Contrairement à d’autres, nous sommes sur le terrain toute l’année et les gens nous font part de ce qu’il faudrait faire, de leurs idées, de sujets auxquels on ne pense pas forcément. Nous allons travailler avec des spécialistes de chaque domaine concerné, étudier les dossiers pour sortir des solutions. Le but pour nous, ce n’est pas simplement de venir faire des propositions, ce que nous voulons c’est venir discuter pour qu’on sorte des solutions.
- Après ce score réalisé par le RN en Corse, et même si ce scrutin n’a rien à voir avec les territoriales, pensez-vous qu’il faudra compter sur votre parti pour les prochaines élections de l’Assemblée de Corse ?
- Oui, c’est une certitude. Nous avons repris la fédération fin 2020 et nous avons vu les scores qui n’ont cessé de grimper à chaque élection, y compris au niveau régional. Nous avons quand même fait en moyenne 13% lors des dernières législatives. Cette élection au niveau européen ne peut que présager de bons scores pour les scrutins à venir, que ce soit les municipales ou les territoriales, je pense que nous serons très présents.
- Bien qu’il n’ait donné aucune consigne de vote, est-ce que cette élection peut être vue comme un échec pour Gilles Simeoni ?
- Officiellement, il n’a effectivement pas donné de consigne de vote, mais certaines alliances, certains projets qui sont mis en avant avec des opposants montrent clairement que sa ligne n’est certainement pas le RN.
- Je pense que c’est une bonne chose. Les électeurs vont pouvoir revenir aux urnes pour changer les choses, choisir de nouveaux représentants afin de rattraper ce qui a été fait ces dernières années avec Emmanuel Macron qui a ruiné le pays. En Corse, nous sommes tout autant impactés par ce qui a été fait dans tous les domaines. Quasiment toutes les semaines il y a eu une crise : les agriculteurs, les Gilets Jaunes, les manifestations pour les retraites… Il n’y pas eu une semaine sans une espèce de rejet de ce qu’a fait le Gouvernement Macron. C’est une chose indispensable qu’on puisse essayer d’offrir d’autres perspectives aux électeurs.
- Quel est votre sentiment après les résultats historiques du Rassemblement National ?
- Je suis très heureuse parce que nous allons pouvoir nous mettre au travail. Nous avons tellement de dossiers sur lesquels il va falloir plancher. Il y a énormément de problèmes et il faut que l’on travaille sur tout. Si nous pouvions, il faudrait commencer tout de suite tellement il y a à faire. Ici en Corse, c’est une grande fierté pour moi d’avoir été choisie par ma fédération et par le délégué territorial, François Filoni. Sans lui, cette campagne n’aurait pas été possible. Nous remercions Jordan Bardella et Marine Le Pen pour la confiance qu’ils nous accordent car ce n’est pas rien. Nous sommes une petite île, électoralement nous ne représentons pas grand-chose. Mais ils nous écoutent, et ils ont envie de nous aider à rattraper et à améliorer tout ce qui ne va pas en Corse. Cette confiance se retrouve dans l’écoute que le siège parisien nous accorde depuis presque 4 ans. Ils sont très attentifs à nos demandes.
- Jordan Bardella parle d’un « désaveu pour la politique gouvernementale ». Un message fort qu’ont également voulu faire passer les Corses avec un score supérieur à la moyenne nationale ?
- Cela avait déjà été le cas aux élections précédentes. Jordan Bardella fait un score historique. Même nous nous sommes un peu abasourdis car nous nous attendions à un très bon score, mais pas à ce niveau là. C’est assez difficile à définir. Nous sommes dans un sentiment de fierté et d’un autre côté nous nous disons que maintenant nous avons des responsabilités, que les gens comptent sur nous, qu’ils nous ont choisi pour les défendre. Aujourd’hui c’est notre devoir nous sommes choisis pour défendre des projets, pour aider à mettre en place pour ce qui pourra être fait pour améliorer la vie des gens.
- Ces élections ont mobilisé plus que les précédentes. On sentait pourtant les électeurs, surtout en Corse, peu concernés. Qu’est-ce qui a décidé les Corses à se déplacer aux urnes selon vous ?
- Un travail de sensibilisation. Nous étions tous les jours sur le terrain pour apporter des informations à la population, pour leur expliquer déjà ce qu’est l’Union Européenne, comment elle fonctionne. On a toujours l’impression que c’est un échelon lointain, mais on vit tous les jours avec des règles européennes, on ne peut pas y échapper. Il a fallu expliquer aux électeurs pourquoi il était important de se mobiliser pour ces élections européennes. Ensuite, il a fallu leur expliquer notre projet pour la Corse. Par exemple, en ce qui concerne l’eau, Jordan Bardella a déjà accepté de nous soutenir pour la construction des barrages d’Olivese et du Cavu qui vont nous permettre de retrouver une respiration pour sauver la Corse de la sécheresse. Cela nous attend déjà dès cet été, mais si on ne lance pas quelque chose pour la gestion de l’eau très rapidement, nous aurons de véritables difficultés.
- Vous allez devenir la première femme corse députée au Parlement européen. Comment allez-vous défendre les spécificités de l’île ?
- Je vais les défendre de toutes mes forces. Je ne compte jamais mon temps quand je m’engage sur quelque chose, j’y vais à fond. J’aime beaucoup travailler à partir du terrain. Contrairement à d’autres, nous sommes sur le terrain toute l’année et les gens nous font part de ce qu’il faudrait faire, de leurs idées, de sujets auxquels on ne pense pas forcément. Nous allons travailler avec des spécialistes de chaque domaine concerné, étudier les dossiers pour sortir des solutions. Le but pour nous, ce n’est pas simplement de venir faire des propositions, ce que nous voulons c’est venir discuter pour qu’on sorte des solutions.
- Après ce score réalisé par le RN en Corse, et même si ce scrutin n’a rien à voir avec les territoriales, pensez-vous qu’il faudra compter sur votre parti pour les prochaines élections de l’Assemblée de Corse ?
- Oui, c’est une certitude. Nous avons repris la fédération fin 2020 et nous avons vu les scores qui n’ont cessé de grimper à chaque élection, y compris au niveau régional. Nous avons quand même fait en moyenne 13% lors des dernières législatives. Cette élection au niveau européen ne peut que présager de bons scores pour les scrutins à venir, que ce soit les municipales ou les territoriales, je pense que nous serons très présents.
- Bien qu’il n’ait donné aucune consigne de vote, est-ce que cette élection peut être vue comme un échec pour Gilles Simeoni ?
- Officiellement, il n’a effectivement pas donné de consigne de vote, mais certaines alliances, certains projets qui sont mis en avant avec des opposants montrent clairement que sa ligne n’est certainement pas le RN.