(Photo d'illustration - Crédit : Assemblée Nationale)
Alors que la crise s’enlise en Nouvelle-Calédonie et que le Président Macron doit se rendre sur place pour tenter de rétablir le dialogue, ce mardi, à l’Assemblée Nationale, les questions au Gouvernement ont été largement consacrées à cette flambée de violences. Ouvrant la séance, le député de la 1ère circonscription de Corse-du-Sud et président du groupe Horizons, Laurent Marcangeli a ainsi entendu interroger le Premier ministre, Gabriel Attal, quant à la situation sur le Caillou, secoué par des émeutes et des pillages depuis près d’une semaine, suite au vote d’une réforme visant à élargir le corps électoral. « Après plus de 30 ans de paix civile fondée sur l’identité dans un destin commun et la tenue de trois référendums prévus par l’accord de Nouméa, il nous faut collectivement retrouver le chemin du consensus, un consensus sur l’avenir politique et institutionnel du Caillou, territoire unique par la richesse de son Histoire et par sa place dans la République française. La construction de ce nouveau chemin impose avant tout l’apaisement », a argué le député de la 1ère circonscription de Corse-du-Sud. Appelant à « renouer durablement avec l’ordre public », il a posé que « comme en 1998, l’État doit être prêt à accompagner la Nouvelle-Calédonie dans la voie d’un accord global tenant compte de l’irréversibilité des accords de Matignon, mais aussi de la volonté du peuple calédonien de rester au sein de la République française », avant de lancer à l’adresse de Gabriel Attal : « Comment entendez-vous accompagner la construction d’un accord respectueux de chacun, et offrant à la Nouvelle-Calédonie et surtout à sa jeunesse un avenir commun porteur d’espoir ? ».
En réponse, le Premier Ministre a déploré des « violences d’une intensité rare (…) qui portent le goût amer du souvenir des déchirements qui ont ensanglantés le Caillou il y a 40 ans ». « Notre priorité absolue c’est le retour à l’ordre qui est un préalable au dialogue », a-t-il souligné en rappelant que le « Président de la République a convoqué à trois reprises un conseil de défense et de sécurité national », que des cellules interministérielles de crise ont été mises en place « pour suivre la situation au plus près et coordonner l’action de l’État », ou encore que l’état d’urgence a été décrété. « Un pont aérien a été mis en place qui a permis ce week-end le déploiement de 1000 forces de sécurité intérieure supplémentaires en plus des 1700 forces de sécurité déjà sur place », a-t-il également noté en glissant que « le retour au calme passe également par la fermeté à l’endroit des auteurs d’exactions » et que le ministre de la Justice a de facto « pris une circulaire pour demander une réponse pénale ferme face aux pillards et aux émeutiers ».
« Grâce à ces moyens et aux décisions prises la situation commence à s’améliorer en Nouvelle-Calédonie. Mais elle est encore fragile et notre vigilance reste absolue », a constaté Gabriel Attal en instaurant comme objectif « la recherche d’une solution durable, d’une solution politique globale qui ne naîtra que par le dialogue de l’ensemble des forces locales ». « Nous avons toujours été clairs : l’avenir de la Nouvelle-Calédonie passe évidemment par des évolutions institutionnelles qui font suite aux référendums qui se sont tenus, mais il passe aussi par un travail beaucoup plus global et par le dessin d’un chemin du pardon et d’un chemin d’avenir pour permettre à la Nouvelle-Calédonie de vivre en paix », a-t-il conclu.
En réponse, le Premier Ministre a déploré des « violences d’une intensité rare (…) qui portent le goût amer du souvenir des déchirements qui ont ensanglantés le Caillou il y a 40 ans ». « Notre priorité absolue c’est le retour à l’ordre qui est un préalable au dialogue », a-t-il souligné en rappelant que le « Président de la République a convoqué à trois reprises un conseil de défense et de sécurité national », que des cellules interministérielles de crise ont été mises en place « pour suivre la situation au plus près et coordonner l’action de l’État », ou encore que l’état d’urgence a été décrété. « Un pont aérien a été mis en place qui a permis ce week-end le déploiement de 1000 forces de sécurité intérieure supplémentaires en plus des 1700 forces de sécurité déjà sur place », a-t-il également noté en glissant que « le retour au calme passe également par la fermeté à l’endroit des auteurs d’exactions » et que le ministre de la Justice a de facto « pris une circulaire pour demander une réponse pénale ferme face aux pillards et aux émeutiers ».
« Grâce à ces moyens et aux décisions prises la situation commence à s’améliorer en Nouvelle-Calédonie. Mais elle est encore fragile et notre vigilance reste absolue », a constaté Gabriel Attal en instaurant comme objectif « la recherche d’une solution durable, d’une solution politique globale qui ne naîtra que par le dialogue de l’ensemble des forces locales ». « Nous avons toujours été clairs : l’avenir de la Nouvelle-Calédonie passe évidemment par des évolutions institutionnelles qui font suite aux référendums qui se sont tenus, mais il passe aussi par un travail beaucoup plus global et par le dessin d’un chemin du pardon et d’un chemin d’avenir pour permettre à la Nouvelle-Calédonie de vivre en paix », a-t-il conclu.