Très vieillissante, l'actuelle centrale du Vazzio située à l'entrée d'Ajaccio doit être remplacée par une nouvelle centrale plus performante.
La Corse s'apprête à franchir une nouvelle étape dans sa transition énergétique. Après des semaines de suspense, l'arrêté ministériel permettant le lancement des travaux de la nouvelle centrale électrique du Ricanto à Ajaccio, opérant au bioliquide, a finalement été signé à Bercy.
Ce mercredi, la préfecture de Corse-du-Sud a annoncé que l’arrêté ministériel, nécessaire au début des travaux de la nouvelle centrale, a été signé par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Le document qui fixe notamment "le taux de rémunération du capital immobilisé pour le projet de la nouvelle centrale de production d’électricité du Ricanto fonctionnant au bioliquide" sera publié au Journal officiel dans les jours à venir.
Ce mercredi, la préfecture de Corse-du-Sud a annoncé que l’arrêté ministériel, nécessaire au début des travaux de la nouvelle centrale, a été signé par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Le document qui fixe notamment "le taux de rémunération du capital immobilisé pour le projet de la nouvelle centrale de production d’électricité du Ricanto fonctionnant au bioliquide" sera publié au Journal officiel dans les jours à venir.
Le projet de la nouvelle centrale du Ricanto, d’un coût d’investissement de plus de 800 millions d’euros financés par l’État et EDF, est considéré par les services de l'Etat comme "essentiel pour garantir la sécurisation énergétique du territoire insulaire et sa transition énergétique et écologique". La mise en œuvre de cette infrastructure sera placée sous la maîtrise d’ouvrage d’EDF.
Les travaux commenceront dans les semaines à venir, avec une mise en service prévue pour 2027. La préfecture confirme que "la mise en œuvre de la future centrale électrique du Ricanto, qui remplacera la centrale du Vazzio, se poursuit donc telle que prévue".