Cinq agents menacés de licenciement, deux d’entre eux mis à pied à titre conservatoire et sans salaire, un syndicat qui s’oppose à ces décisions et surtout à la violence de leur mise en application, que se passe-t- il donc à la direction régionale de Pôle Emploi ? Intimidation, manipulation ?
Personne ne sait et tout le monde se pose des questions sur cette façon de procéder. L’une des porte-parole du syndicat explique que depuis près de dix ans, et après deux études par des cabinets indépendants qui l’attestent, de nombreux salariés ainsi que des représentants de l’organisation syndicale font l’objet de fortes pressions que les salariés estiment proches du harcèlement moral. Sans parler de problèmes autrement plus graves qui auraient touchés des salariés au bord de la crise de nerf et prêts à faire le grand saut.
"La direction a un problème…"
Jeudi matin, au cours d’une conférence de presse improvisée dans l’une des salles à l’entrée de la direction, le personnel était réuni pour évoquer les différentes phases et de la veille et du matin :
« Ils sont venus ce matin, accompagnés des forces de l’ordre et du parquet pour soit disant récupérer des documents alors qu’ils étaient sur place hier et auraient donc pu le faire. Nous pensons qu’il s’agit là de manipulation et d’intimidation. Le 12 octobre dernier, nous avions organisé une conférence de presse afin de signaler aux médias la dégradation considérable du climat social à Pôle Emploi. Comme vous pouvez le constater, rien n’a changé, rien n’a bougé depuis. Nous sommes devant une manœuvre de la direction régionale alors même que nous leur avons signalé le malaise. »
Annulation des procédures…
- Suspicion de fraude caractérisée sont les termes employés par la direction, qu’en est-il ?
- Mercredi, par voie de presse, la direction a qualifié la situation de « à la limite de la fraude », ce qui marque une évolution significative dans la formulation. Au centre de cette action, il y a cinq collègues sous le coup d’une procédure pouvant aller jusqu’au licenciement. Ils sont tous convoqués le 11 juillet prochain. Parmi ces collègues menacés, deux ont été expulsés du bâtiment après qu’on leur a remis un document signifiant leur mise à pied sans solde. Ces faits gravissimes s’inscrivent dans la continuité du climat global nauséabond qui conduit tout salarié de Pôle Emploi à se demander qui sera le prochain ? Cette situation ne peut plus durer. Nous demandons l’annulation pure et simple des procédures en cours et nous mettrons tout en œuvre pour remettre l’humain au centre des préoccupations de notre direction. Ava basta !
Marie-Fançoise Casinelli, du STC-Pôle Emploi, qui animait la conférence de presse rappelle la fin de la journée d’hier :
« A 16 heures, nous allions enfin connaître le chef d’accusation et là, coup de théâtre, la montagne accouche d’une souris. Il s’agit en fait d’une banale affaire de régularisation de pointage que nos collègues du service RH réalisent quotidiennement pour l’ensemble des agents. Depuis, nous tentons de faire entendre raison à la direction qui s’obstine à traiter de « fraude » ces petits détails de pointage. De qui se moque-t- on ? Nous entamons ce jour une action de soutien à nos cinq collègues : occupation de la DR dans un premier temps.
N’oublions pas qu’il s’agit de collègues qui sont au service de tous et très efficacement. Leur dévouement vers l’ensemble du personnel n’est plus à démontrer. ON peut d’ailleurs se demander qui va pouvoir s’occuper de la paie de ce mois. Nous devons rester tous solidaires, c’est le seul moyen de contrer ces manœuvres nauséabondes et dangereuses dont vous pouvez tous être victimes… »
Personne ne sait et tout le monde se pose des questions sur cette façon de procéder. L’une des porte-parole du syndicat explique que depuis près de dix ans, et après deux études par des cabinets indépendants qui l’attestent, de nombreux salariés ainsi que des représentants de l’organisation syndicale font l’objet de fortes pressions que les salariés estiment proches du harcèlement moral. Sans parler de problèmes autrement plus graves qui auraient touchés des salariés au bord de la crise de nerf et prêts à faire le grand saut.
"La direction a un problème…"
Jeudi matin, au cours d’une conférence de presse improvisée dans l’une des salles à l’entrée de la direction, le personnel était réuni pour évoquer les différentes phases et de la veille et du matin :
« Ils sont venus ce matin, accompagnés des forces de l’ordre et du parquet pour soit disant récupérer des documents alors qu’ils étaient sur place hier et auraient donc pu le faire. Nous pensons qu’il s’agit là de manipulation et d’intimidation. Le 12 octobre dernier, nous avions organisé une conférence de presse afin de signaler aux médias la dégradation considérable du climat social à Pôle Emploi. Comme vous pouvez le constater, rien n’a changé, rien n’a bougé depuis. Nous sommes devant une manœuvre de la direction régionale alors même que nous leur avons signalé le malaise. »
Annulation des procédures…
- Suspicion de fraude caractérisée sont les termes employés par la direction, qu’en est-il ?
- Mercredi, par voie de presse, la direction a qualifié la situation de « à la limite de la fraude », ce qui marque une évolution significative dans la formulation. Au centre de cette action, il y a cinq collègues sous le coup d’une procédure pouvant aller jusqu’au licenciement. Ils sont tous convoqués le 11 juillet prochain. Parmi ces collègues menacés, deux ont été expulsés du bâtiment après qu’on leur a remis un document signifiant leur mise à pied sans solde. Ces faits gravissimes s’inscrivent dans la continuité du climat global nauséabond qui conduit tout salarié de Pôle Emploi à se demander qui sera le prochain ? Cette situation ne peut plus durer. Nous demandons l’annulation pure et simple des procédures en cours et nous mettrons tout en œuvre pour remettre l’humain au centre des préoccupations de notre direction. Ava basta !
Marie-Fançoise Casinelli, du STC-Pôle Emploi, qui animait la conférence de presse rappelle la fin de la journée d’hier :
« A 16 heures, nous allions enfin connaître le chef d’accusation et là, coup de théâtre, la montagne accouche d’une souris. Il s’agit en fait d’une banale affaire de régularisation de pointage que nos collègues du service RH réalisent quotidiennement pour l’ensemble des agents. Depuis, nous tentons de faire entendre raison à la direction qui s’obstine à traiter de « fraude » ces petits détails de pointage. De qui se moque-t- on ? Nous entamons ce jour une action de soutien à nos cinq collègues : occupation de la DR dans un premier temps.
N’oublions pas qu’il s’agit de collègues qui sont au service de tous et très efficacement. Leur dévouement vers l’ensemble du personnel n’est plus à démontrer. ON peut d’ailleurs se demander qui va pouvoir s’occuper de la paie de ce mois. Nous devons rester tous solidaires, c’est le seul moyen de contrer ces manœuvres nauséabondes et dangereuses dont vous pouvez tous être victimes… »