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Office de l'Environnement : Le personnel demande la médiation du président de l'Exécutif


le Vendredi 13 Décembre 2013 à 17:28

La tension est vive à l'office de l'environnement de la Corse où, à l'appel de l’intersyndicale STC-CGT, la grève paralyse l'office. Pour tenter de sortir du conflit l'intersyndicale demande "en urgence la médiation du président de l’Exécutif" de Corse.



"La forte mobilisation du personnel lors du conseil d’administration a mis en évidence le  profond malaise social qui règne à l’OEC. Aujourd’hui, après deux préavis de grève ayant engendré deux protocoles d’accords syndicaux en grande partie non respectés, la situation est explosive car en plus des entraves répétées au code du travail, au statut du personnel et aux principes d’équité entre salariés, des situations inédites à l’OEC apparaissent " soutenait récemment l'intersyndicale STC-CGT.
Citées "des contraintes budgétaires sans précédent assombrissent l’horizon de la structure" et la "détresse psychologique de l’ensemble d’un service devant le comportement inadapté de son nouveau responsable recruté en août dernier". 
"Le message porté au C.A par le personnel, n’a trouvé auprès de la présidence et de la direction que déni de la situation et dénigrement parfaitement illustrés par les propos du président relatés dans la  presse du 12 décembre" dénonce l'intersyndicale STC-CGT qui posent des questions.
"Comment le président d’un Office de la C.T.C, médecin de surcroit, alerté depuis des jours de la  détresse d’une partie de son personnel peut-il évoquer une non-formulation écrite de la situation ? 
L’intersyndicale STC-CGT a toujours condamné toute forme de racisme. Comment le Président peut-il sous-entendre que cette démarche légitime est guidée par des relents nauséabonds ?"
" Comment, devant les états de service du personnel des Ressources Humaines, attestés par les évaluations de leur supérieur, un président peut-il dénigrer publiquement leur travail ? Non monsieur le président, ces salariés n’attendaient pas cette personne pour faire correctement leur travail ! Elles aspiraient à un vrai dialogue et n’ont reçu que des gestes et des attitudes quotidiennes dénigrantes et irrespectueuses. 
Comment ne pas avoir peur de cette personne, accueilli comme il se doit par son service, entrant dans les bureaux et devant témoins se permettant d’affirmer : « quand je vais me réveiller, je vais faire pleurer tout le monde » et poursuivant en disant : « j’ai fait pleurer des ministres, je ne vais pas avoir peur de ces paysans » ? Devant cette situation, les élus du personnel ont souhaité vérifier par eux-mêmes, l’attitude et les missions du responsable des ressources humaines chez son dernier employeur. 
Selon ce dernier, le comportement passé de cette personne pouvait laisser présager de l’attitude qui lui est aujourd’hui reprochée. De plus, toujours selon son ancien employeur, il aurait présenté à l’O.E.C un Curriculum Vitae non sincère. 
Devant ces éléments, les élus du personnel ont émis la proposition d’étudier immédiatement avec les membres du C.A les documents figurant dans le dossier RH de cette personne. Cette proposition a été rejetée par le président et l’étude de ces documents reportée au 17 décembre, pourquoi ? 
Au lieu de vérifier ces éléments, la présidence et la direction ont fait le choix d’alerter le procureur de la République sur la démarche des délégués du personnel qui ont simplement pallié les carences d’une direction qui aurait dû réellement prendre l’attache de l’ancien employeur du RRH pour vérifier son aptitude au poste. 
Dans ces conditions, l’intersyndicale STC-CGT mandaté par l’ensemble du personnel a demandé une entrevue auprès du Président de l’Exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse. 
Le personnel, réuni en assemblée générale, tient à remercier les administrateurs de l’O.E.C qui sont restés à leur écoute malgré le départ du président et du directeur. 
Par ailleurs l’intersyndicale STC-CGT avec les délégués du personnel de l’OEC ont tenu à réagir de la sorte à la"suite des propos tenus par le Président de l’OEC aujourd’hui sur les ondes de RCFM, l’intersyndicale STC-CGT, l’ensemble du personnel gréviste et leurs représentants tiennent de façon très ferme à démentir l’accusation qui leur est faite de mener un combat à caractère politique et personnel visant le Président de l’Exécutif (Paul Giacobbi) et le Président de l’OEC (Pierre Ghionga).
Après avoir orienté le débat sur des accusations racistes, on continue à vouloir détourner le problème social que connait actuellement notre établissement et nous demandons en urgence la médiation du Président de l’Exécutif."