En ouverture de la conférence de presse, Jean-Félix Acquaviva a annoncé que l’OTC était sur un reliquat constaté et acté de 48,1 million d’euros, dont 39,3 qui vont remonter vers la collectivité territoriale à la fois pour l’exercice 2016 et celui de 2017, cela dans le cadre des plans d’investissements et des infrastructures telles que permis par la déspécialisation. Ports et aéroports, routes rail et investissements de l’intérieur, dans la mesure où une partie de ce reliquat ira vers le schéma montagne (qui bénéficiera d’autre financements) lequel sera présenté à l’Assemblée fin février (23/24).
Un tarif pour les retraités
Explication du président de l’OTC.
« Nous sommes sur un constat au-delà de ce que nous avons prévu au budget de 2016 (30 à 33 millions d’euros). Cet exercice a permis de dégager ces économies, à savoir ce reliquat tel qu’il doit être affecté à sa destination. Il s’agit en fait d’un rattachement de charge de tout ce qu’il reste éventuellement à payer de l’exercice de la DSP 2016 en 2017. Voilà pour le premier constat important.
En ce qui concerne l’autre constat, nous adoptons les orientations budgétaires 2017 qui restent dans la même prudence au départ, orientations qui intègrent nos obligations par rapport à la DSP maritime adoptée en 2016, sans oublier la poursuite de l’aérien. Je rappelle qu’on entre dans l’année où il y a 4 millions d’euros de moins sur Paris. On lance budgétairement l’assistance à maîtrise d’ouvrage qui nous permet de conduire techniquement la mise en œuvre des SEMOP qui seront présentés à l’Assemblée en octobre (800 000 euros sur deux ou trois années de travaux), et le contrat de DSP qui y sera affecté. Autre élément qui entrera dans le débat de la DSP, les clauses sociales et environnementales à la future DSP maritime, en termes d’insertion professionnelle notamment. Il y a même des clauses linguistiques qui peuvent être intégrées. Nous sommes sur un affichage de reliquat prévisionnel de 23,5 millions d’euros.
C’est un peu ce que nous avions demandé en 2016 où nous avions affiché 33 et avons obtenu 40. Cette somme peut bien entendu évoluer en fonction des économies réalisées puisque ce que l’on donne en prévision aux compagnies c’est un prévisionnel de départ. Il faut également regarder de près ce qui se passe au niveau du coût du carburant qui s’oriente à la hausse, même si ce n’est pas une obligation pour l’Office de payer ce surcoût. Autre élément important, conformément à la commission sur la précarité qui a été initiée par le président de l’Assemblée de Corse, l’Office des Transports est associé en travaux et politiquement pour définir un tarif pour les retraités. Nous allons déboucher dans les semaines à venir sur une proposition qui va impacter les avenants dans le maritime et l’aérien. »
Le président de l’Office des Transports a ensuite évoqué le voyage à Cagliari en début de semaine et la création du Groupement Européen de Coopération Territoriale Corse-Sardaigne-Ligurie-Toscane pour continuer les études et surtout mettre en œuvre les lignes de service public transfrontalières maritimes et aériennes sur la zone. Information dont Corsenetinfos s’est fait largement l’écho dans son édition du Mardi 24.
Après l'annonce de l'augmentation de l'enveloppe de continuité territoriale, les conséquences: présentation au conseil d'administration des futures orientations budgétaires, le débat d'orientation budgétaire à été voté à l'unanimité (moins une voix des communistes)
J.-F. V.