Récipiendaires, élus et invités se sont retrouvés au terme des discours pour échanger sur leur amour de la lecture
Dominique Bucchini, président de l'Assemblée de Corse fut le premier à s'exprimer, en corse bien évidemment ! Une évidence puisqu'il remettait le prix de l'ouvrage rédigé en "lingua nustrale" à Pierre-Joseph Ferrali pour son livre "Fintantu chi l'erba crescerà" publié aux éditions Albiana. Paul Giacobbi, député de la Haute-Corse et président du Conseil exécutif de Corse, remettait, quant à lui, le prix de l'ouvrage en français à Jean-Christophe Rufin pour son roman "Le collier rouge", publié aux éditions Gallimard.
Après les brefs discours, les bibliothécaires insulaires, les éditeurs et les invités échangeaient avec les hôtes du jour. Une nouvelle édition qui démontre une fois de plus l'intérêt de nombreux iliens pour la lecture mais aussi la richesse de la langue corse.
"Fintantu chi l'erba crescerà", un concept novateur
Un concept novateur sous la plume de Pierre-Joseph Ferrali, professeur de Corse, ayant publié "le premier roman américain en langue Corse". Dans son livre, l'auteur lance un appel à la tolérance dans l’immensité de ces vastes contrées sauvages, pays d’une liberté défendue à grands renforts de missiles et autres armes prétendument intelligentes. Pourtant, la seule intelligence d’une arme est de n’avoir aucun maître et de tout se permettre, surtout le pire ! Dans ce pays sauvage où se situe l’action, il semble évident que l’humanité ne parvient pas ou plus à s’émanciper d’une bestialité maladive, rongeant à corps et à cris le principe d’un monde pourtant présenté comme meilleur.
"Le collier rouge", l'équilibre d'une société juste.
Le lauréat n'en n'est pas à sa première distinction. En effet, Jean-Christophe Rufin est membre de l'Académie française, lauréat du Prix Goncourt du Premier roman en 1997 et médecin. Son engagement dans l'action humanitaire a été souligné avec force et respect. A l’heure où l’Europe est frappée par une crise des valeurs, l’écrivain aujourd'hui récompensé, rappelle à travers son parcours, mais aussi à travers les lignes de son ouvrage, que la fraternité, l’humanité, la loyauté et le courage sont autant de qualités nécessaires à équilibre d’une société juste.
Après les brefs discours, les bibliothécaires insulaires, les éditeurs et les invités échangeaient avec les hôtes du jour. Une nouvelle édition qui démontre une fois de plus l'intérêt de nombreux iliens pour la lecture mais aussi la richesse de la langue corse.
"Fintantu chi l'erba crescerà", un concept novateur
Un concept novateur sous la plume de Pierre-Joseph Ferrali, professeur de Corse, ayant publié "le premier roman américain en langue Corse". Dans son livre, l'auteur lance un appel à la tolérance dans l’immensité de ces vastes contrées sauvages, pays d’une liberté défendue à grands renforts de missiles et autres armes prétendument intelligentes. Pourtant, la seule intelligence d’une arme est de n’avoir aucun maître et de tout se permettre, surtout le pire ! Dans ce pays sauvage où se situe l’action, il semble évident que l’humanité ne parvient pas ou plus à s’émanciper d’une bestialité maladive, rongeant à corps et à cris le principe d’un monde pourtant présenté comme meilleur.
"Le collier rouge", l'équilibre d'une société juste.
Le lauréat n'en n'est pas à sa première distinction. En effet, Jean-Christophe Rufin est membre de l'Académie française, lauréat du Prix Goncourt du Premier roman en 1997 et médecin. Son engagement dans l'action humanitaire a été souligné avec force et respect. A l’heure où l’Europe est frappée par une crise des valeurs, l’écrivain aujourd'hui récompensé, rappelle à travers son parcours, mais aussi à travers les lignes de son ouvrage, que la fraternité, l’humanité, la loyauté et le courage sont autant de qualités nécessaires à équilibre d’une société juste.