Il a rappelé que ce document de plus de 3000 pages est à la fois un projet de Société et un modèle de Développement, un Plan d’Aménagement de la Corse et un document nominatif qui établit des règles, notamment dans le champ de l’urbanisme. Il est composé de cinq livres, neuf annexes et illustré par 16 cartographies. Il intègre plusieurs schémas sectoriels en matière :
Revenons sur les grands objectifs du Padduc tel qu’il a été conçu et adopté par l’Assemblée de Corse le 2 octobre 2015.
Pour en résumer les grandes lignes, il faut savoir également que le Padduc apporte des précisions et un certain nombre de précisions aux lois Montagne et littoral, définit des espaces dits stratégiques pour l’agriculture, la protection de l’environnement. Il va sans dire qu’un certain nombre de recours ont été introduits devant le Tribunal Administratif de Bastia, à savoir :
Les enseignements à tirer
La collectivité de Corse aura donc à s’exprimer sur les suites à donner à ces procédures lorsque l’on connaîtra l’ensemble des décisions de justice, sans doute vers la fin du mois d’avril. Il était nécessaire de faire le point.
Le président du CAUE ayant fait le point sur ce volumineux dossier :
- D’infrastructures et de transports
- De mise en valeur de la mer
- De cohérence écologique
Revenons sur les grands objectifs du Padduc tel qu’il a été conçu et adopté par l’Assemblée de Corse le 2 octobre 2015.
- Parvenir à une économie plus équilibrée, basée sur la production, qui valorise mieux les ressources naturelles, patrimoniales et humaines du territoire sans les altérer. Ce modèle permettrait à la Corse d’être moins dépendante des apports extérieurs et surtout moins vulnérable.
- Permettre aux corses de mieux vivre, en agissant sur des sujets qui les préoccupent au quotidien : l’emploi, la formation, les questions sociales, le logement, les déplacements…
- Equilibrer le développement et assurer les complémentarités entre les territoires de l’intérieur et du littoral, entre le rural et l’urbain.
- Plus largement, transmettre aux générations futures, une terre qui aura su conserver et valoriser son patrimoine naturel et culturel et où elles pourront s’établir et s’épanouir.
Pour en résumer les grandes lignes, il faut savoir également que le Padduc apporte des précisions et un certain nombre de précisions aux lois Montagne et littoral, définit des espaces dits stratégiques pour l’agriculture, la protection de l’environnement. Il va sans dire qu’un certain nombre de recours ont été introduits devant le Tribunal Administratif de Bastia, à savoir :
- 12 requêtes émanant de collectivités
- 1 requête de la part d’une association
- 27 requêtes initiées par des particuliers
Les enseignements à tirer
La collectivité de Corse aura donc à s’exprimer sur les suites à donner à ces procédures lorsque l’on connaîtra l’ensemble des décisions de justice, sans doute vers la fin du mois d’avril. Il était nécessaire de faire le point.
Le président du CAUE ayant fait le point sur ce volumineux dossier :
- Le Tribunal Administratif a, de manière très large, validé l’essentiel des dispositions du Padduc et c’est une excellente chose !
- Les 105 000 Espaces Stratégiques Agricoles sont consacrés ainsi que l’équilibre entre la production et le développement.
- Les conditions d’élaboration des documents d’urbanisme ne s’en trouvent pas modifiés. Pour celles qui élaborent ou révisent leur PLU, rien ne change.
- Enrichir et développer la relation avec les communes et intercommunalités
- Etre en conformité avec les engagements pris
- Défendre et respecter le Padduc dans le fond et la forme
Ce qu’il faut retenir
Concrètement, le Padduc, c’est :
- un principe de densification des villes et de construction en continuité de l’existant,
- 105 000 hectares d’espaces stratégiques agricoles préservés en vue de leur valorisation (soit environ 12% du territoire),
- 120 000 hectares d’espaces de reconquête pastorale (environ 14% du territoire),
- près de 632 000 hectares en espaces naturels, sylvicoles ou pastoraux (73% du territoire) dont environ 110 000 hectares d’espaces naturels sous protection forte, parmi lesquels 71 000 hectares d’espaces remarquables littoraux.
- un principe de densification des villes et de construction en continuité de l’existant,
- 105 000 hectares d’espaces stratégiques agricoles préservés en vue de leur valorisation (soit environ 12% du territoire),
- 120 000 hectares d’espaces de reconquête pastorale (environ 14% du territoire),
- près de 632 000 hectares en espaces naturels, sylvicoles ou pastoraux (73% du territoire) dont environ 110 000 hectares d’espaces naturels sous protection forte, parmi lesquels 71 000 hectares d’espaces remarquables littoraux.