Très attendue, la conférence de presse du PNC, ce mercredi au Grand Café Napoléon, a été loin de faire l’effet d’une bombe. La rumeur d’un désaccord au sein de la structure Femu a Corsica (Inseme, a Chjama, PNC) a tout simplement été confirmée…
À la tribune, Jean-Christophe Angelini, leader du mouvement co-fondateur de Femu a Corsica en 2010, entouré d’élus : Saveriu Luciani, conseiller exécutif en charge de la langue, mais aussi Jean-François Casalta, Pierre Poli, Julia Tiberi, Mattea Casalta ou encore Anne Tomasi. Il a été question d’expliquer les raisons pour lesquelles le PNC ne sera pas à Corte ce 2 décembre pour l’AG de Femu a Corsica, censée déboucher sur la création d’un nouveau parti…Un parti au sein duquel le PNC ne figurera pas « Des raisons essentiellement d’ordre stratégique, soulignera, un peu plus tard, Jean-François Casalta, il n’est pas question de remettre en cause le combat collectif mené depuis décembre 2017 par « Pè a Corsica », et pour lequel nous avons été élus par les Corses. Nous devons simplement être plus efficaces collectivement »
Autrement dit, le PNC annonce clairement son retrait de la structure « Femu a Corsica », qui restera, quoiqu’il en soit, un allié politique…
Vers la création d’un groupe à l’Assemblée de Corse
Un discours soutenu également par Saveriu Luciani : « Nous sommes militants d’une construction patiente, on était là avant Femu a Corsica, on sera là après. Tamanta strada, un combat de quarante années pour certains d’entre nous, on sera toujours sur la route et c’est là l’essentiel… »
Pour les militants du PNC, la nécessité stratégique de reprendre une certaine liberté de parole, s’est imposée sans, pour autant, remettre en question le travail au sein de la majorité territoriale. « Pour une expression publique plus libre, conclut Jean-François Casalta, une marge de manœuvre plus importante, plus de débat, de divergences et un supplément de respiration démocratique sur une base déjà satisfaisante. »
En clair, si le PNC ne marchera pas seul et n’a pas claqué la porte de « Femu », il compte bien faire entendre sa voix. Un choix qui devrait être suivi par la création d’un groupe, ce jeudi, à l’Assemblée de Corse…
À la tribune, Jean-Christophe Angelini, leader du mouvement co-fondateur de Femu a Corsica en 2010, entouré d’élus : Saveriu Luciani, conseiller exécutif en charge de la langue, mais aussi Jean-François Casalta, Pierre Poli, Julia Tiberi, Mattea Casalta ou encore Anne Tomasi. Il a été question d’expliquer les raisons pour lesquelles le PNC ne sera pas à Corte ce 2 décembre pour l’AG de Femu a Corsica, censée déboucher sur la création d’un nouveau parti…Un parti au sein duquel le PNC ne figurera pas « Des raisons essentiellement d’ordre stratégique, soulignera, un peu plus tard, Jean-François Casalta, il n’est pas question de remettre en cause le combat collectif mené depuis décembre 2017 par « Pè a Corsica », et pour lequel nous avons été élus par les Corses. Nous devons simplement être plus efficaces collectivement »
Autrement dit, le PNC annonce clairement son retrait de la structure « Femu a Corsica », qui restera, quoiqu’il en soit, un allié politique…
Vers la création d’un groupe à l’Assemblée de Corse
Un discours soutenu également par Saveriu Luciani : « Nous sommes militants d’une construction patiente, on était là avant Femu a Corsica, on sera là après. Tamanta strada, un combat de quarante années pour certains d’entre nous, on sera toujours sur la route et c’est là l’essentiel… »
Pour les militants du PNC, la nécessité stratégique de reprendre une certaine liberté de parole, s’est imposée sans, pour autant, remettre en question le travail au sein de la majorité territoriale. « Pour une expression publique plus libre, conclut Jean-François Casalta, une marge de manœuvre plus importante, plus de débat, de divergences et un supplément de respiration démocratique sur une base déjà satisfaisante. »
En clair, si le PNC ne marchera pas seul et n’a pas claqué la porte de « Femu », il compte bien faire entendre sa voix. Un choix qui devrait être suivi par la création d’un groupe, ce jeudi, à l’Assemblée de Corse…
Jean-Christophe Angelini : « Nous voulons réussir dans l’unité et réussir l’unité dans la diversité… »
- Quel est votre message principal à travers cette conférence de presse ?
- Il y en a deux. Le premier est que nous ne serons pas présents le 2 à Corte pour des raisons essentiellement politiques. Nous ne nous reconnaissons pas dans la démarche souhaitée par Femu a Corsica et qui consiste en la création d’un parti dit traditionnel dont le modèle est en déclin dans de nombreux pays. Un modèle qui, à notre avis, ne sera pas à la hauteur des enjeux qui concernent la Corse. Le deuxième message consiste à mieux structurer et mieux coordonner l’action de la majorité territoriale « Pè a Corsica » et pas seulement « Femu a Corsica » qui demeure naturellement, quand bien même n’en sommes-nous plus partie prenante, un partenaire incontournable et un ami de l’ensemble des nationalistes…
- Pas de rupture mais un désaccord important quant à l’aspect stratégique ?- L’important, c’est qu’il n’y ait pas de rupture au sein de la majorité. Nous en avons parlé avec nos partenaires et ils comprennent cette décision même s’ils ne partagent pas notre démarche politique, on en a débattu longuement. Mais il est temps de mettre un terme à tout cela. Les Corses ont aujourd’hui d’autres priorités : précarité, foncier, carburant, logement…Sans démagogie, nous voulons croire qu’il y a d’autres priorités que le fait de construire Femu, le PNC ou toute autre structure.
- Le PNC fera-t-il son entrée au sein de l’hémicycle ?
- Il peut y avoir d’autres démarches pour d’autres groupes dans l’hémicycle mais ce n’est pas en opposition avec l’accord passé en octobre 2017 et validé en décembre. Un accord soutenu par une majorité absolue des Corses. Le sujet central demeure la réussite de la Collectivité Unie et de notre projet pour les Corses. Nous voulons réussir dans l’unité et réussir l’unité dans la diversité…
- Quel est votre message principal à travers cette conférence de presse ?
- Il y en a deux. Le premier est que nous ne serons pas présents le 2 à Corte pour des raisons essentiellement politiques. Nous ne nous reconnaissons pas dans la démarche souhaitée par Femu a Corsica et qui consiste en la création d’un parti dit traditionnel dont le modèle est en déclin dans de nombreux pays. Un modèle qui, à notre avis, ne sera pas à la hauteur des enjeux qui concernent la Corse. Le deuxième message consiste à mieux structurer et mieux coordonner l’action de la majorité territoriale « Pè a Corsica » et pas seulement « Femu a Corsica » qui demeure naturellement, quand bien même n’en sommes-nous plus partie prenante, un partenaire incontournable et un ami de l’ensemble des nationalistes…
- Pas de rupture mais un désaccord important quant à l’aspect stratégique ?- L’important, c’est qu’il n’y ait pas de rupture au sein de la majorité. Nous en avons parlé avec nos partenaires et ils comprennent cette décision même s’ils ne partagent pas notre démarche politique, on en a débattu longuement. Mais il est temps de mettre un terme à tout cela. Les Corses ont aujourd’hui d’autres priorités : précarité, foncier, carburant, logement…Sans démagogie, nous voulons croire qu’il y a d’autres priorités que le fait de construire Femu, le PNC ou toute autre structure.
- Le PNC fera-t-il son entrée au sein de l’hémicycle ?
- Il peut y avoir d’autres démarches pour d’autres groupes dans l’hémicycle mais ce n’est pas en opposition avec l’accord passé en octobre 2017 et validé en décembre. Un accord soutenu par une majorité absolue des Corses. Le sujet central demeure la réussite de la Collectivité Unie et de notre projet pour les Corses. Nous voulons réussir dans l’unité et réussir l’unité dans la diversité…