- Pourquoi ce livre consacré à Palombaggia
- J'ai eu ma vie coupée en deux. Entre Bastia, où j'allais en classe et le Sud, où je passais toutes mes vacances. Celles de l'époque où je fréquentais l'école étaient bien plus longues que celles d'aujourd'hui. J'ai pu, dès lors, m'imprégner à vie de Porto-Vecchio et de sa région, sans jamais oublier Bastia. C'est une véritable richesse d'avoir vécue ces deux périodes de la sorte.
- Après Bastia, Palombaggia, c'est logique ?
- Tout à fait. Palombaggia c'est vrai c'est l'un des symboles de la Corse mais c'est surtout parce que je suis amoureuse de ce site et de cette région que j'ai découverte en 1966. Palombaggia, Bocca dell'oro, Piccovaggia sont devenus mes berceaux. Le livre est plus particulièrement axé sur ce secteur même si j'ai hésité entre Palombaggia, que j'ai appelé la "Reine" sur Corsica the island, et Santa Giulia… Comme j'avais, déjà, fait Bastia, le pendant ne pouvait être que le Sud.
- De quel type d'ouvrage s'agit-il ?
- Mon objectif est de faire une petite collection - des "micro-zoning" - sur Palombaggia, Santa Giulia, Brando à partir de petits livres souples, pratiques, accessibles et pas moins beaux que les autres au niveau du design. Afin qu'ils restent. Que l'on en constitue une collection qui porte le nom de ma page Facebook . Est ce que cela va marcher ? Pour l'instant, je ne sais pas.
- Est-ce un prolongement de Corsica the island ?
- La page, qui a atteint près de 30 000 amis, se décline ici en mini albums de photos et de cartes postales mais si virtuel et le numérique apportent énormément et que les partages à ce niveau sont une chance inouïe, on reste quand même très attachés au papier, aux livres. C'est le concept pour lequel j'ai opté. Pour l'instant c'est bien parti.
- C'est un ouvrage à compte d'auteur ?
- Oui parce que j'ai voulu tout maîtriser de la conception, avec l'aide de Muriel Solier qui est graphiste, à la réalisation.. J'ai eu des contacts avec des éditeurs. Mais il fallait faire imprimer ça loin. J'ai opté pour une entreprise locale extraordinaire, familiale, compétente à 5 minutes de chez moi - l'Imprimerie bastiaise - qui disposant d'un encadrement exceptionnel, a réalisé un très beau travail.
- Un mot pour finir sur l'image traditionnelle de Palombaggia et de son fameux pin ?
- C'est "mon" arbre. J'y suis tellement attachée que je ne le considère pas comme un cliché même si commercialement c'est une image qui parle. Aujourd'hui pourtant il faudrait songer à le protéger. Au-delà du fait qu'il soit exposé aux intempéries, au vent et à la mer - on peut se demander comment il a résisté à tout cela - on a commencé à graver des noms et des initiales sur son tronc. C'est intolérable.
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Palombaggia, Carine Poletti by Corsica the island.
19€ en vente dans toutes les librairies, points presse, boutiques et Amazon
- J'ai eu ma vie coupée en deux. Entre Bastia, où j'allais en classe et le Sud, où je passais toutes mes vacances. Celles de l'époque où je fréquentais l'école étaient bien plus longues que celles d'aujourd'hui. J'ai pu, dès lors, m'imprégner à vie de Porto-Vecchio et de sa région, sans jamais oublier Bastia. C'est une véritable richesse d'avoir vécue ces deux périodes de la sorte.
- Après Bastia, Palombaggia, c'est logique ?
- Tout à fait. Palombaggia c'est vrai c'est l'un des symboles de la Corse mais c'est surtout parce que je suis amoureuse de ce site et de cette région que j'ai découverte en 1966. Palombaggia, Bocca dell'oro, Piccovaggia sont devenus mes berceaux. Le livre est plus particulièrement axé sur ce secteur même si j'ai hésité entre Palombaggia, que j'ai appelé la "Reine" sur Corsica the island, et Santa Giulia… Comme j'avais, déjà, fait Bastia, le pendant ne pouvait être que le Sud.
- De quel type d'ouvrage s'agit-il ?
- Mon objectif est de faire une petite collection - des "micro-zoning" - sur Palombaggia, Santa Giulia, Brando à partir de petits livres souples, pratiques, accessibles et pas moins beaux que les autres au niveau du design. Afin qu'ils restent. Que l'on en constitue une collection qui porte le nom de ma page Facebook . Est ce que cela va marcher ? Pour l'instant, je ne sais pas.
- Est-ce un prolongement de Corsica the island ?
- La page, qui a atteint près de 30 000 amis, se décline ici en mini albums de photos et de cartes postales mais si virtuel et le numérique apportent énormément et que les partages à ce niveau sont une chance inouïe, on reste quand même très attachés au papier, aux livres. C'est le concept pour lequel j'ai opté. Pour l'instant c'est bien parti.
- C'est un ouvrage à compte d'auteur ?
- Oui parce que j'ai voulu tout maîtriser de la conception, avec l'aide de Muriel Solier qui est graphiste, à la réalisation.. J'ai eu des contacts avec des éditeurs. Mais il fallait faire imprimer ça loin. J'ai opté pour une entreprise locale extraordinaire, familiale, compétente à 5 minutes de chez moi - l'Imprimerie bastiaise - qui disposant d'un encadrement exceptionnel, a réalisé un très beau travail.
- Un mot pour finir sur l'image traditionnelle de Palombaggia et de son fameux pin ?
- C'est "mon" arbre. J'y suis tellement attachée que je ne le considère pas comme un cliché même si commercialement c'est une image qui parle. Aujourd'hui pourtant il faudrait songer à le protéger. Au-delà du fait qu'il soit exposé aux intempéries, au vent et à la mer - on peut se demander comment il a résisté à tout cela - on a commencé à graver des noms et des initiales sur son tronc. C'est intolérable.
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Palombaggia, Carine Poletti by Corsica the island.
19€ en vente dans toutes les librairies, points presse, boutiques et Amazon