Michel Leccia, président du Collectif Parlemu Corsu :
« Nous sommes très contents. C’est, pour nous, une grande réussite. Il y a énormément de monde. Les gens ont participé à tout ce que nous leur avons demandé. Ils ont brandi les drapeaux des associations et les écharpes. Ils ont crié « Sucità Bislingua ». Ils apprécient le mélange musical que nous avons réussi à faire pour montrer qu’il y avait une ouverture possible et qu’en même temps, la langue corse pouvait s’immiscer dans tous les domaines. C’est une belle démonstration et nous sommes contents ».
Sur l’absence des élus des partis traditionnels : « Non. Je ne suis pas déçu. Même si notre démarche étant loin des structures partisanes, on aurait pu penser qu’elle aurait plus largement fédéré les politiques. Nous avons, en tous cas, fait la démonstration que nous étions capables de travailler sur le terrain et de porter un message revendicatif. Le pari est réussi au niveau des jeunes qui sont venus, non seulement de l’Université, mais de toute la Corse, grâce à la mobilisation des associations. Le but, de renvoyer une image positive et de dire : Nous pouvons le faire !, est atteint. »
Jean-Martin Mondoloni, leader d'Une Nouvelle Corse :
«Ma présence est tout à fait naturelle. Je suis adhèrent du Collectif Parlemu Corsu et je suis un militant de longue date du développement, de la promotion et de la sauvegarde de la langue corse. L'initiative de cette fête a plusieurs mérites, d'abord de dépolitiser cette action, de lui rendre un caractère festif, d'essayer de rassembler le pus grand nombre autour de l'idée que ce patrimoine doit être sauvegardé au même titre que l'on sauve des cathédrales, des baleines, des jardins ou des espèces. La langue corse est un patrimoine immatériel exceptionnel, notre devoir est d'unir tous nos efforts, les uns et les autres, citoyens, engagés, politiques ou pas, pour essayer de la sauvegarder».
Sur le statut de coofficialité : «Pour ma part, je suis, sans la moindre ambiguïté, pour le statut de coofficialité. Je vais même un peu plus loin en disant qu'un peuple n'est pas une démarche attentatoire à l'unité de la République et qu'il faut avoir le courage de dire que le statut de coofficialité ne suffira peut-être pas. Je parle là d'un point de vue scientifique sur la base d'analyses linguistiques partagées par l'immense majorité des linguistes dans le monde».
Gilles Simeoni, élu territorial, leader de Femu a Corsica
«C'est une soirée magnifique, un grand plaisir et une grande joie d'être ici et de voir tant de monde, toutes ces générations. D'un point de vue symbolique, c'est très bien que la soirée musicale se soit ouverte avec du hip hop, ça montre que la langue et la culture corses sont des vecteurs magnifiques d'entrée dans la modernité. On sent ici le cœur d'un peuple qui vit. Les hasards du calendrier, mais sont-ce vraiment des hasards, font bien les choses. C'est un symbole fort, à quelques jours du débat et du vote du statut de coofficialité à l'Assemblée de Corse, de voir que les forces vives de ce pays, les jeunes, les moins jeunes, les générations de militants, d'autres qui ne sont pas militants, mais qui veulent vivre de façon naturelle leur corsitude, que tous ces gens se retrouvent, ici, pour communier dans l'amour de cette langue qui est la nôtre. C'est très important».
Jean-Batti Arena
«C'est une soirée magnifique qui montre qu'un sujet très important pour notre société et notre peuple, comme la langue corse, dépasse les clivages politiques. Nous sommes heureusement surpris de voir des représentants de familles politiques qui n'ont pas forcément été présentes depuis 30 ans dans ce genre de manifestation. Ça fait plaisir et ça prouve que nos idées avancent, que cette langue n'est pas encore morte. Le programme de ce soir, d'un côté du hip hop et du rap et de l'autre, des Paghjelle démontre, au contraire, que notre langue est bien vivante, qu'elle se diversifie, qu'elle est appelée à s'enrichir d'autres langues, d'autres mœurs et d'autres cultures».
Pierre Ghionga, conseiller exécutif en charge de la langue.
«Je suis heureux que le Collectif Parlemu Corsu ait organisé cette manifestation à 23 jours du vote à l'Assemblée de Corse sur le statut de coofficialité. C'est une aide importante. A travers cette manifestation, je réclame l'appui de la plus grande partie de la société corse. Cette fête est un des éléments pour montrer à tous les élus que la société corse, dans sa diversité, est en faveur d'une société bilingue».
Mattea Lacave, élue territoriale Femu a Corsica :
«Je suis très contente d'être ici pour deux raisons. La première, en tant qu'élue territoriale du groupe Femu a Corsica pour qui la langue est une priorité. Participer à cette fête pour revendiquer une société bilingue correspond à notre essence politique. La deuxième, c'est que je suis enseignante bilingue. J'ai eu la chance de commencer la grande aventure du bilinguisme, il y a une quinzaine d'années dans ma classe. Aujourd'hui, voir que tout le monde est mobilisé pour que cette société bilingue soit effective, c'est que du bonheur !«
Petr’Anto Tomasi, membre de l’Exécutif de Corsica Libera :
« Cette soirée est incontestablement un succès populaire. La participation de groupes culturels du Riacquistu et cette mobilisation populaire importante sont des points positifs dans le contexte actuel du débat qui va s’ouvrir à l’Assemblée de Corse sur la coofficialité et qui doit nécessairement déboucher sur un statut constitutionnel pour la langue. Ce statut est le seul aujourd’hui en mesure d’enrayer le déclin que connaît notre langue nationale ».
Jean-Félix Acquaviva, membre d'Inseme per a Corsica et maire de Lozzi :
« Il y a du monde, surtout beaucoup de jeunes. L'ambiance est très festive. J'espère que cette soirée sera le début d'une mobilisation qui ira crescendo pour la langue corse, à la fois, pour demander la réforme constitutionnelle, mais aussi pour organiser cette défense sur le terrain, ce qui permettra à cette société de devenir vraiment corsophone».
André Pacou, représentant de la Ligue des droits de l'Homme :
«Nous voulions qu'il y ait du monde. Nous avons du monde. Nous voulions que ce soit convivial. C'est convivial. Nous voulions que la société corse se retrouve à travers tous les genres de musique. C'est le cas. C'est un moment important et un événement. C'est incontestable que, sur un certain nombre de blocages qui peuvent exister entre la Corse et la République, notamment celui qui est lié à un conflit linguistique qui n'a pas lieu d'être, la République doit savoir organiser son pluralisme linguistique et doit savoir reconnaître son pluralisme régional. Elle ne sera pas mise en danger, mais s'enrichira du pluralisme linguistique ».
Saveriu Luciani, élu territorial Femu a Corsica
«Cette fête rassemble beaucoup de jeunes, alors qu'on pensait, à un moment donné, que la langue était quelque chose de dépassé, lié aux vielles générations. On se rend compte qu'il y a une demande sociale qui concerne beaucoup d'étudiants et beaucoup de jeunes. Je suis content d'en voir autant ici. Je vais oser une comparaison. On dit que Dieu est vieux, barbu et a une voix de basse. La langue corse est une femme jeune et moderne».
Gérard Dykstra, membre de l'Exécutif d'U Rinnovu Naziunale
«C'est un succès énorme pour la jeunesse, pour la langue corse, pour la société corse qui doit se réapproprier sa langue. C’est aussi, conjoncturellement, un succès contre la France qui n’ose pas signer un document à minima, la Charte des langues minoritaires, contre la France archaïque comme la Turquie, contre la France qui nie les langues et qui bloque les droits linguistiques du peuple corse ».
Michel Castellani, élu territorial Femu a Corsica :
« Je constate que beaucoup de gens se prononcent pour la langue corse, mais à une seule condition : c’est de la laisser tomber sur le plan institutionnel ! Or, aujourd’hui, nous savons très bien qu’une langue a besoin d’être reconnue et soutenue. C’est tout le combat que nous allons mener le 25 avril à l’Assemblée de Corse ».
François Sargentini, membre de l’Exécutif de Corsica Libera :
« C’est une très belle soirée pour notre langue, pour notre culture, pour notre peuple qui se bat depuis tant d’années. La mobilisation de notre jeunesse est quelque chose de formidable. Nous sommes confiants pour l’avenir de notre langue et de notre peuple. Cette soirée nous envoie un message d’espoir très fort, mais cet espoir nous l’avons depuis longtemps. C’est pour cela que nous nous battons. Ce soir, nous ne doutons plus du résultat final. Nous savons que, tôt ou tard, notre langue sera officielle sur sa terre. Ce sera la langue de notre peuple qui sera libre, nous l’espérons, demain ».
François Alfonsi, député européen, membre du PNC :
« C’est une preuve de sensibilisation et de mobilisation de la Corse. A l’heure où les thèmes fondamentaux vont être débattus à l’Assemblée de Corse, c’est vraiment très important de se mobiliser. La langue est un thème qui rassemble et qui montre le chemin de l’avenir pour les Corses ».
Alain Mosconi, leader du STC Marins :
« Dans tous les cas de figure, cette soirée est positive. La langue est ce qui unit, on le voit ce soir. Toutes les générations et des gens multiculturels sont là et se fédèrent autour de la langue corse. C’est la preuve qu’elle est le ciment de notre société et qu’il faut qu’elle est sa place, une place réelle, une place officielle sur sa terre ».
« Nous sommes très contents. C’est, pour nous, une grande réussite. Il y a énormément de monde. Les gens ont participé à tout ce que nous leur avons demandé. Ils ont brandi les drapeaux des associations et les écharpes. Ils ont crié « Sucità Bislingua ». Ils apprécient le mélange musical que nous avons réussi à faire pour montrer qu’il y avait une ouverture possible et qu’en même temps, la langue corse pouvait s’immiscer dans tous les domaines. C’est une belle démonstration et nous sommes contents ».
Sur l’absence des élus des partis traditionnels : « Non. Je ne suis pas déçu. Même si notre démarche étant loin des structures partisanes, on aurait pu penser qu’elle aurait plus largement fédéré les politiques. Nous avons, en tous cas, fait la démonstration que nous étions capables de travailler sur le terrain et de porter un message revendicatif. Le pari est réussi au niveau des jeunes qui sont venus, non seulement de l’Université, mais de toute la Corse, grâce à la mobilisation des associations. Le but, de renvoyer une image positive et de dire : Nous pouvons le faire !, est atteint. »
Jean-Martin Mondoloni, leader d'Une Nouvelle Corse :
«Ma présence est tout à fait naturelle. Je suis adhèrent du Collectif Parlemu Corsu et je suis un militant de longue date du développement, de la promotion et de la sauvegarde de la langue corse. L'initiative de cette fête a plusieurs mérites, d'abord de dépolitiser cette action, de lui rendre un caractère festif, d'essayer de rassembler le pus grand nombre autour de l'idée que ce patrimoine doit être sauvegardé au même titre que l'on sauve des cathédrales, des baleines, des jardins ou des espèces. La langue corse est un patrimoine immatériel exceptionnel, notre devoir est d'unir tous nos efforts, les uns et les autres, citoyens, engagés, politiques ou pas, pour essayer de la sauvegarder».
Sur le statut de coofficialité : «Pour ma part, je suis, sans la moindre ambiguïté, pour le statut de coofficialité. Je vais même un peu plus loin en disant qu'un peuple n'est pas une démarche attentatoire à l'unité de la République et qu'il faut avoir le courage de dire que le statut de coofficialité ne suffira peut-être pas. Je parle là d'un point de vue scientifique sur la base d'analyses linguistiques partagées par l'immense majorité des linguistes dans le monde».
Gilles Simeoni, élu territorial, leader de Femu a Corsica
«C'est une soirée magnifique, un grand plaisir et une grande joie d'être ici et de voir tant de monde, toutes ces générations. D'un point de vue symbolique, c'est très bien que la soirée musicale se soit ouverte avec du hip hop, ça montre que la langue et la culture corses sont des vecteurs magnifiques d'entrée dans la modernité. On sent ici le cœur d'un peuple qui vit. Les hasards du calendrier, mais sont-ce vraiment des hasards, font bien les choses. C'est un symbole fort, à quelques jours du débat et du vote du statut de coofficialité à l'Assemblée de Corse, de voir que les forces vives de ce pays, les jeunes, les moins jeunes, les générations de militants, d'autres qui ne sont pas militants, mais qui veulent vivre de façon naturelle leur corsitude, que tous ces gens se retrouvent, ici, pour communier dans l'amour de cette langue qui est la nôtre. C'est très important».
Jean-Batti Arena
«C'est une soirée magnifique qui montre qu'un sujet très important pour notre société et notre peuple, comme la langue corse, dépasse les clivages politiques. Nous sommes heureusement surpris de voir des représentants de familles politiques qui n'ont pas forcément été présentes depuis 30 ans dans ce genre de manifestation. Ça fait plaisir et ça prouve que nos idées avancent, que cette langue n'est pas encore morte. Le programme de ce soir, d'un côté du hip hop et du rap et de l'autre, des Paghjelle démontre, au contraire, que notre langue est bien vivante, qu'elle se diversifie, qu'elle est appelée à s'enrichir d'autres langues, d'autres mœurs et d'autres cultures».
Pierre Ghionga, conseiller exécutif en charge de la langue.
«Je suis heureux que le Collectif Parlemu Corsu ait organisé cette manifestation à 23 jours du vote à l'Assemblée de Corse sur le statut de coofficialité. C'est une aide importante. A travers cette manifestation, je réclame l'appui de la plus grande partie de la société corse. Cette fête est un des éléments pour montrer à tous les élus que la société corse, dans sa diversité, est en faveur d'une société bilingue».
Mattea Lacave, élue territoriale Femu a Corsica :
«Je suis très contente d'être ici pour deux raisons. La première, en tant qu'élue territoriale du groupe Femu a Corsica pour qui la langue est une priorité. Participer à cette fête pour revendiquer une société bilingue correspond à notre essence politique. La deuxième, c'est que je suis enseignante bilingue. J'ai eu la chance de commencer la grande aventure du bilinguisme, il y a une quinzaine d'années dans ma classe. Aujourd'hui, voir que tout le monde est mobilisé pour que cette société bilingue soit effective, c'est que du bonheur !«
Petr’Anto Tomasi, membre de l’Exécutif de Corsica Libera :
« Cette soirée est incontestablement un succès populaire. La participation de groupes culturels du Riacquistu et cette mobilisation populaire importante sont des points positifs dans le contexte actuel du débat qui va s’ouvrir à l’Assemblée de Corse sur la coofficialité et qui doit nécessairement déboucher sur un statut constitutionnel pour la langue. Ce statut est le seul aujourd’hui en mesure d’enrayer le déclin que connaît notre langue nationale ».
Jean-Félix Acquaviva, membre d'Inseme per a Corsica et maire de Lozzi :
« Il y a du monde, surtout beaucoup de jeunes. L'ambiance est très festive. J'espère que cette soirée sera le début d'une mobilisation qui ira crescendo pour la langue corse, à la fois, pour demander la réforme constitutionnelle, mais aussi pour organiser cette défense sur le terrain, ce qui permettra à cette société de devenir vraiment corsophone».
André Pacou, représentant de la Ligue des droits de l'Homme :
«Nous voulions qu'il y ait du monde. Nous avons du monde. Nous voulions que ce soit convivial. C'est convivial. Nous voulions que la société corse se retrouve à travers tous les genres de musique. C'est le cas. C'est un moment important et un événement. C'est incontestable que, sur un certain nombre de blocages qui peuvent exister entre la Corse et la République, notamment celui qui est lié à un conflit linguistique qui n'a pas lieu d'être, la République doit savoir organiser son pluralisme linguistique et doit savoir reconnaître son pluralisme régional. Elle ne sera pas mise en danger, mais s'enrichira du pluralisme linguistique ».
Saveriu Luciani, élu territorial Femu a Corsica
«Cette fête rassemble beaucoup de jeunes, alors qu'on pensait, à un moment donné, que la langue était quelque chose de dépassé, lié aux vielles générations. On se rend compte qu'il y a une demande sociale qui concerne beaucoup d'étudiants et beaucoup de jeunes. Je suis content d'en voir autant ici. Je vais oser une comparaison. On dit que Dieu est vieux, barbu et a une voix de basse. La langue corse est une femme jeune et moderne».
Gérard Dykstra, membre de l'Exécutif d'U Rinnovu Naziunale
«C'est un succès énorme pour la jeunesse, pour la langue corse, pour la société corse qui doit se réapproprier sa langue. C’est aussi, conjoncturellement, un succès contre la France qui n’ose pas signer un document à minima, la Charte des langues minoritaires, contre la France archaïque comme la Turquie, contre la France qui nie les langues et qui bloque les droits linguistiques du peuple corse ».
Michel Castellani, élu territorial Femu a Corsica :
« Je constate que beaucoup de gens se prononcent pour la langue corse, mais à une seule condition : c’est de la laisser tomber sur le plan institutionnel ! Or, aujourd’hui, nous savons très bien qu’une langue a besoin d’être reconnue et soutenue. C’est tout le combat que nous allons mener le 25 avril à l’Assemblée de Corse ».
François Sargentini, membre de l’Exécutif de Corsica Libera :
« C’est une très belle soirée pour notre langue, pour notre culture, pour notre peuple qui se bat depuis tant d’années. La mobilisation de notre jeunesse est quelque chose de formidable. Nous sommes confiants pour l’avenir de notre langue et de notre peuple. Cette soirée nous envoie un message d’espoir très fort, mais cet espoir nous l’avons depuis longtemps. C’est pour cela que nous nous battons. Ce soir, nous ne doutons plus du résultat final. Nous savons que, tôt ou tard, notre langue sera officielle sur sa terre. Ce sera la langue de notre peuple qui sera libre, nous l’espérons, demain ».
François Alfonsi, député européen, membre du PNC :
« C’est une preuve de sensibilisation et de mobilisation de la Corse. A l’heure où les thèmes fondamentaux vont être débattus à l’Assemblée de Corse, c’est vraiment très important de se mobiliser. La langue est un thème qui rassemble et qui montre le chemin de l’avenir pour les Corses ».
Alain Mosconi, leader du STC Marins :
« Dans tous les cas de figure, cette soirée est positive. La langue est ce qui unit, on le voit ce soir. Toutes les générations et des gens multiculturels sont là et se fédèrent autour de la langue corse. C’est la preuve qu’elle est le ciment de notre société et qu’il faut qu’elle est sa place, une place réelle, une place officielle sur sa terre ».