Adieu les résidences bien aimées « Lila », « concerto », « amandiers » que chantait si bien Marc Paoli à l’époque où des vagues entières d’Ajacciens quittaient les anciens quartiers pour des résidences modernes. Aujourd’hui, les nouveaux ensembles immobiliers porteront des noms corses, bien de chez nous et surtout en rapport avec le lieu de la construction. Cela, depuis que la ville d’Ajaccio, signataire de la charte sur la promotion et l’usage de la langue corse a proposé la signature d’une convention avec le BTP, lequel a répondu favorablement.
Un peu comme les résidences Castelvecchio ou Pasci Pecore voire Asprettu ou Lazzarettu…
La maire d’Ajaccio, qui a travaillé sur ce dossier en compagnie de Christophe Mondoloni, délégué à la langue Corse, a salué cette initiative et s’est félicité de ces changements qui vont transformer le paysage ajaccien et surtout l’appellation des nouvelles résidences et ensembles immobiliers.
Même réaction de François Perrino, le patron du BTP de la Corse du Sud, qui va dans le sens de la langue corse, de sa culture, de son histoire : « Il en va de notre responsabilité à tous car nous avons tous connu, par le passé, des noms de programmes immobiliers aux saveurs incertaines, parfois douteuses, qui se voulaient attractifs…
La charte que nous signons aujourd’hui fait entrer l’histoire dans notre quotidien. A l’instar de nos rues et places qui rappellent l’histoire de notre ville, nos futurs programmes participeront à la fois à ce devoir de mémoire mais aussi et surtout à la promotion de notre culture et de notre langue. Ainsi, nous ferons auprès de nos collègues promoteurs, les actions de sensibilisation nécessaires pour que notre initiative d’aujourd’hui connaisse un véritable succès… »
J.-F. V.
Un peu comme les résidences Castelvecchio ou Pasci Pecore voire Asprettu ou Lazzarettu…
La maire d’Ajaccio, qui a travaillé sur ce dossier en compagnie de Christophe Mondoloni, délégué à la langue Corse, a salué cette initiative et s’est félicité de ces changements qui vont transformer le paysage ajaccien et surtout l’appellation des nouvelles résidences et ensembles immobiliers.
Même réaction de François Perrino, le patron du BTP de la Corse du Sud, qui va dans le sens de la langue corse, de sa culture, de son histoire : « Il en va de notre responsabilité à tous car nous avons tous connu, par le passé, des noms de programmes immobiliers aux saveurs incertaines, parfois douteuses, qui se voulaient attractifs…
La charte que nous signons aujourd’hui fait entrer l’histoire dans notre quotidien. A l’instar de nos rues et places qui rappellent l’histoire de notre ville, nos futurs programmes participeront à la fois à ce devoir de mémoire mais aussi et surtout à la promotion de notre culture et de notre langue. Ainsi, nous ferons auprès de nos collègues promoteurs, les actions de sensibilisation nécessaires pour que notre initiative d’aujourd’hui connaisse un véritable succès… »
J.-F. V.