Après quatre années d'efforts concertés de dix pays, dont la France, le déplacement saisonnier des troupeaux, connu sous le nom de transhumance, et pratiqué depuis des siècles en Corse, a été officiellement reconnu par l'UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette reconnaissance, initiée en 2019 par la France, célèbre une pratique aux impacts positifs sur l'environnement et l'agriculture.
Présentée par l’Albanie, Andorre, l’Autriche, la Croatie, la France, la Grèce, l’Italie, le Luxembourg, la Roumanie et l’Espagne, cette décision reflète l'effet bénéfique de la transhumance sur les écosystèmes, la préservation des races locales, et son rôle dans l'amélioration de la fertilité des sols et de la biodiversité.
Au cœur de cette reconnaissance se trouve un hommage appuyé aux éleveurs, bergers et vachers transhumants qui, à travers leurs pratiques et leur dévouement, maintiennent vivante cette tradition ancestrale et partagent leur passion pour leur métier, leurs animaux et leur territoire. La transhumance, touchant 530 000 hectares de surfaces pastorales en France et impliquant environ 7 800 éleveurs avec plus d'un million d'animaux, est désormais élevée au rang de tradition culturelle et écologique.
L'UNESCO la décrit comme une "pratique ancestrale" qui contribue à l'inclusion sociale, au renforcement de l'identité culturelle, et à la préservation des liens sociaux, contrecarrant ainsi les effets de l'exode rural.
En réponse à cette reconnaissance, un plan de sauvegarde et de valorisation de la transhumance a été élaboré, incluant des mesures pour promouvoir, valoriser et transmettre cet héritage culturel, ainsi qu'un volet juridique pour protéger les conditions d'exercice de la transhumance, de plus en plus menacées. Ce plan sera mis en œuvre en collaboration avec les dix pays impliqués dans l'inscription de la transhumance à l'UNESCO.
Présentée par l’Albanie, Andorre, l’Autriche, la Croatie, la France, la Grèce, l’Italie, le Luxembourg, la Roumanie et l’Espagne, cette décision reflète l'effet bénéfique de la transhumance sur les écosystèmes, la préservation des races locales, et son rôle dans l'amélioration de la fertilité des sols et de la biodiversité.
Au cœur de cette reconnaissance se trouve un hommage appuyé aux éleveurs, bergers et vachers transhumants qui, à travers leurs pratiques et leur dévouement, maintiennent vivante cette tradition ancestrale et partagent leur passion pour leur métier, leurs animaux et leur territoire. La transhumance, touchant 530 000 hectares de surfaces pastorales en France et impliquant environ 7 800 éleveurs avec plus d'un million d'animaux, est désormais élevée au rang de tradition culturelle et écologique.
L'UNESCO la décrit comme une "pratique ancestrale" qui contribue à l'inclusion sociale, au renforcement de l'identité culturelle, et à la préservation des liens sociaux, contrecarrant ainsi les effets de l'exode rural.
En réponse à cette reconnaissance, un plan de sauvegarde et de valorisation de la transhumance a été élaboré, incluant des mesures pour promouvoir, valoriser et transmettre cet héritage culturel, ainsi qu'un volet juridique pour protéger les conditions d'exercice de la transhumance, de plus en plus menacées. Ce plan sera mis en œuvre en collaboration avec les dix pays impliqués dans l'inscription de la transhumance à l'UNESCO.