Quatre groupes de travail pour définir des actions
L’objectif du programme de prévention est de réduire la quantité de déchets produits sur le territoire de la CAPA. Cette démarche, entamée en 2010 pour une durée de 5 ans, doit permettre d’aboutir à une réduction de 34 kg de déchets par habitant et par an. Les deux dernières années, permettront de mettre en place les actions retenues.Durant les derniers mois, la communauté d’agglomération a choisi de suivre la méthode employée depuis 2010 en créant des groupes de travail qui ont été des forces de propositions en termes d’actions concrètes et opérationnelles, qui ont servi de base pour les travaux du COCORED du 10 décembre. Ces quatre groupes constitués de professionnels, d’associatifs et d’agents de la CAPA ont permis une démarche collaborative, nécessaire pour initier des actions concrètes sur lesquelles des partenaires seront prêts à s’engager en collaboration avec la CAPA. Les thématiques choisies étaient le compostage, la consommation responsable, les mesures d’incitation à la réduction des déchets, l’économie sociale et solidaire.
L’objectif du groupe travaillant sur le compostage et les bio-déchets était de trouver comment développer des partenariats permettant de faire évoluer les comportements des usagers. Le groupe 2 dans ses travaux « Consommer responsable et produire local » a fait des propositions pour contribuer à l’évolution des comportements des usagers et à la promotion des achats malins, des circuits alternatifs et locaux. Parallèlement le groupe 3 qui s’est penché sur la thématique « Mesures d’incitation à la réduction des déchets » a proposé la mise en place d’actions sur le thème de l’éco-exemplarité des collectivités (CAPA et partenaires institutionnels) qui permettra de sensibiliser les agents aux bonnes pratiques. Ce groupe a traité également des actions à mener par (ou avec) les professionnels pour améliorer leur gestion des déchets tant quantitative que qualitative. Enfin le dernier groupe Economie sociale et solidaire a proposé des actions concrètes pour développer le réemploi en pays ajaccien via les structures existantes (ressourceries, associations…)
Le COCORED du 10 décembre a donc permis de faire un bilan des propositions établies par l’ensemble des groupes qui seront ensuite présentées en Conseil Communautaire afin de contribuer à la validation d’un Plan Local de Prévention et au lancement d’actions concrètes en 2014.
L’objectif du groupe travaillant sur le compostage et les bio-déchets était de trouver comment développer des partenariats permettant de faire évoluer les comportements des usagers. Le groupe 2 dans ses travaux « Consommer responsable et produire local » a fait des propositions pour contribuer à l’évolution des comportements des usagers et à la promotion des achats malins, des circuits alternatifs et locaux. Parallèlement le groupe 3 qui s’est penché sur la thématique « Mesures d’incitation à la réduction des déchets » a proposé la mise en place d’actions sur le thème de l’éco-exemplarité des collectivités (CAPA et partenaires institutionnels) qui permettra de sensibiliser les agents aux bonnes pratiques. Ce groupe a traité également des actions à mener par (ou avec) les professionnels pour améliorer leur gestion des déchets tant quantitative que qualitative. Enfin le dernier groupe Economie sociale et solidaire a proposé des actions concrètes pour développer le réemploi en pays ajaccien via les structures existantes (ressourceries, associations…)
Le COCORED du 10 décembre a donc permis de faire un bilan des propositions établies par l’ensemble des groupes qui seront ensuite présentées en Conseil Communautaire afin de contribuer à la validation d’un Plan Local de Prévention et au lancement d’actions concrètes en 2014.
La prévention dans tous ses états
Le projet se déroule en deux phases : le diagnostique et la définition du programme dans laquelle la concertation sera primordial, puisqu'il s'agira de construire et de coconstruire des actions qui pourront être mises en place par la Capa et les acteurs locaux. Cette coconstruction est importante pour tout ce qui concerne la prévention, qui implique des actes volontaires de la part des usagers. C'est un appel à un changement de comportement qui permettra de prévenir et réduire la production de déchets, à la fois au niveau quantitatif et qualitatif. L’action pourra se faire sur tous les maillons de la chaîne de la production à la consommation, juste avant l’apparition du déchet : réduction à la source comme par exemple alléger les emballages réduire les résidus de fabrication, acquérir des produits pauvres en déchets, prendre plutôt des produits d'occasion ou de location et éviter l'abandon donc faire du don, de l'entretien, de la réparation et utiliser tout ce qui concerne les ressourceries et recycleries.
Les textes réglementaires sur la prévention sont apparus en 1992, mais c'est vraiment loi Grenelle qui a mis cette politique de réduction en première place dans la hiérarchie des modes de traitement. L’objectif général de la Capa est de diminuer de 7 % ordures ménagères et les assimilés d’ici 2017. Elle s’emploie depuis 2005 à des actions de prévention qui permettront d'atteindre cet objectif et entreprendra ensuite de travailler sur les autres déchets comme les encombrants. La prévention et la réduction des déchets permettront de gagner des bénéfices environnementaux plus large, qui pourront être intégré à l'agenda 21 comme objectif de prévention, des bénéfices sociaux comme le compostage collectif qui crée du lien social (jardins collectifs) et bien sur les bénéfices économiques qui impacteront directement sur les coûts. Chez le particulier les matières à prévention peuvent se faire à tous les étages de la maison du jardin au grenier.
Les textes réglementaires sur la prévention sont apparus en 1992, mais c'est vraiment loi Grenelle qui a mis cette politique de réduction en première place dans la hiérarchie des modes de traitement. L’objectif général de la Capa est de diminuer de 7 % ordures ménagères et les assimilés d’ici 2017. Elle s’emploie depuis 2005 à des actions de prévention qui permettront d'atteindre cet objectif et entreprendra ensuite de travailler sur les autres déchets comme les encombrants. La prévention et la réduction des déchets permettront de gagner des bénéfices environnementaux plus large, qui pourront être intégré à l'agenda 21 comme objectif de prévention, des bénéfices sociaux comme le compostage collectif qui crée du lien social (jardins collectifs) et bien sur les bénéfices économiques qui impacteront directement sur les coûts. Chez le particulier les matières à prévention peuvent se faire à tous les étages de la maison du jardin au grenier.
Des actions collégiales pour développer la démarche
Le diagnostic des années précédentes a mis en évidence qu’il fallait cibler un maximum de population, mettre en place des actions différentes entre l'habitat collectif et individuel, de créer des synergies avec le Syvadec, les grandes et moyennes surfaces ainsi que les petits commerces en terme d'éco-consommation (50 % des emplois) ; développer l’éco-exemplarité au sein des administrations (20 % des emplois), créer des partenariats avec les hébergements touristiques et mobiliser aussi cette population saisonnière ; toucher le tissu associatif, les groupes scolaires, cantine, petite enfance et ce qui a attrait à la santé pour des actions sur le gaspillage alimentaire et enfin sensibiliser sur les événements et les marchés afin de mettre en place des actions ciblées. La prévention qualitative permettrait aussi d’agir sur la dangerosité et la nocivité des déchets.
L'important dans la prévention et de passer des déchets aux produits en changeant même le vocabulaire. Ne plus parler d'encombrants et de déchets verts mais de résidus de jardin, de bicyclette, de meubles…pour mieux faire comprendre la démarche.
Des flux sont en net augmentation, celui du mobilier, les résidus de jardin et d'espaces verts et les inertes (gravats plâtre etc.) L'objectif d'ici à 2017 et de baisser de 32 kg par habitant par an les ordures ménagères et assimilés. Suite à une enquête sur le terrain il est apparu que 64 % d’une poubelle pourrait faire l'action d'évitement, ce qui représente presque 250 kg.
Un effort pourra être fait aussi sur les emballages en travaillant avec les grandes et moyennes surfaces qui pourraient en produire moins.
La CAPA dans son programme de prévention a initié de la concertation grâce à la création du Cocored, à la mise en place de groupes de travail, et d’un programme de prévention appeler Terra 2015. Les actions pour le moment couvrent essentiellement le compostage et le stop pub mais d’autres sont en cours comme la ressourcerie. D'autres acteurs sont présents sur le territoire : au niveau de la CTC il est prévu un agenda 21, le Syvadec et son programme de prévention avec lequel il faudra trouver des synergies, les actions environnementales qui interviennent dans les écoles, les associations d'insertion qui agissent sur la prévention, et enfin à destination des entreprises de la chambre des métiers.
L'important dans la prévention et de passer des déchets aux produits en changeant même le vocabulaire. Ne plus parler d'encombrants et de déchets verts mais de résidus de jardin, de bicyclette, de meubles…pour mieux faire comprendre la démarche.
Des flux sont en net augmentation, celui du mobilier, les résidus de jardin et d'espaces verts et les inertes (gravats plâtre etc.) L'objectif d'ici à 2017 et de baisser de 32 kg par habitant par an les ordures ménagères et assimilés. Suite à une enquête sur le terrain il est apparu que 64 % d’une poubelle pourrait faire l'action d'évitement, ce qui représente presque 250 kg.
Un effort pourra être fait aussi sur les emballages en travaillant avec les grandes et moyennes surfaces qui pourraient en produire moins.
La CAPA dans son programme de prévention a initié de la concertation grâce à la création du Cocored, à la mise en place de groupes de travail, et d’un programme de prévention appeler Terra 2015. Les actions pour le moment couvrent essentiellement le compostage et le stop pub mais d’autres sont en cours comme la ressourcerie. D'autres acteurs sont présents sur le territoire : au niveau de la CTC il est prévu un agenda 21, le Syvadec et son programme de prévention avec lequel il faudra trouver des synergies, les actions environnementales qui interviennent dans les écoles, les associations d'insertion qui agissent sur la prévention, et enfin à destination des entreprises de la chambre des métiers.