Il est vrai qu’entre le contrat avec la société qui en a la charge, celui passé avec le consultant, la luminothérapie et la consommation électrique qu’elle génère, la pelouse coûte quelque chose comme 500 000 € par an à la collectivité.
A ce prix on comprend que les élus exige en retour un état fondamentalement différent de celui qui caractérise actuellement ce qui devait être l'une des plus belles pelouses d’Europe.
Aujourd’hui on est loin du compte. En tout cas, son état n’est pas au niveau des attentes des clubs utilisateurs et des attentes et des investissements de la CAB !
Ainsi après avoir essayé d’analyser les facteurs qui ont probablement contribué à la qualité de la pelouse actuelle – essence de la pelouse, non respect du repos végétatif, travaux de fentes de suintement en retard ou bien encore matchs amicaux et d’entraînements - la communauté d’agglomération de Bastia a retenu diverses solutions pour tenter de remédier aux mêmes inconvénients à l’avenir.
La CAB a d’abord décidé de mettre en demeure l’entreprise chargée de la maintenance de la pelouse de respecter strictement le nouveau protocole qui sera établi par les experts, incluant les dispositions concernant le repos végétatif et le contexte méditerranéen.
La CAB a, encore décidé, d’avoir recours, en complément de l’expertise Cochard, à un des experts des pelouses méditerranéennes et, enfin, d’un usage restreint de la pelouse durant la période de repose végétatif : c’est à dire ni match amical, ni entraînement !
A ce prix on comprend que les élus exige en retour un état fondamentalement différent de celui qui caractérise actuellement ce qui devait être l'une des plus belles pelouses d’Europe.
Aujourd’hui on est loin du compte. En tout cas, son état n’est pas au niveau des attentes des clubs utilisateurs et des attentes et des investissements de la CAB !
Ainsi après avoir essayé d’analyser les facteurs qui ont probablement contribué à la qualité de la pelouse actuelle – essence de la pelouse, non respect du repos végétatif, travaux de fentes de suintement en retard ou bien encore matchs amicaux et d’entraînements - la communauté d’agglomération de Bastia a retenu diverses solutions pour tenter de remédier aux mêmes inconvénients à l’avenir.
La CAB a d’abord décidé de mettre en demeure l’entreprise chargée de la maintenance de la pelouse de respecter strictement le nouveau protocole qui sera établi par les experts, incluant les dispositions concernant le repos végétatif et le contexte méditerranéen.
La CAB a, encore décidé, d’avoir recours, en complément de l’expertise Cochard, à un des experts des pelouses méditerranéennes et, enfin, d’un usage restreint de la pelouse durant la période de repose végétatif : c’est à dire ni match amical, ni entraînement !
Gilles Simeoni : "Je n’exclue pas de rechercher, même au plan juridique, des responsabilités"
"Nous avons hérité d’une situation que l’on nous a présenté comme satisfaisante et devant le rester. En fin d’année la pelouse était bonne. Cet été elle était apparemment en bon état. Depuis quelques matches elle est en dégradation totale" : le constat est de Gilles Simeoni. Le maire de Bastia en charge des installations sportives de la CAB, estime qu'il " s'agit d'un vrai problème et d'une situation,qu'en tant qu'élus devant assumer leurs responsabilités même lorsqu'elles sont difficiles, que nous ne pouvons pas laisser perdurer.
Il faut dire aussi qu’il y a plusieurs facteurs qui concourent à la dégradation de la pelouse mais que l’on n’a pas de certitudes techniques absolues sur la part prise par chacun de ces facteurs dans la dégradation."
Et pour Gille Simeoni, la vraie difficulté est là.
Pourquoi ?
"Parce que si l’on n’a pas le diagnostic exact, on ne peut pas avoir les mesures structurelles adaptées. Nous sommes actuellement en train de chercher dans la chaine des intervenants et des opérations quels sont les facteurs et quelle est leur part respective dans cette dégradation."
Et de citer l’exemple de la luminothérapie. « Doit-elle devenir pérenne ? On nous dit que oui. Cela voudrait dire que tous les ans il y aura 250 000€ à débourser, condition nécessaire mais non suffisante pour avoir une bonne pelouse."
"Mais si elle devient pérenne cela voudra dire, surtout, qu’il y a un défaut de conception et il faut le dire. On ne peut pas avoir à Furiani un stade avec la moitié du terrain où la photosynthèse ne se fait alors que nous sommes la région la plus ensoleillée de France !"
Or, la CAB "qui a payé très cher et n'a pas le niveau de qualité attendu".
"Il faut que l’on nous dise où ont été les erreurs afin que l’on ne les répète plus" a insisté Gilles SImeoni qui n'exclu cependant pas "un problème de surutilisation de la pelouse mais ce n’est pas certain, mais si elle existe il faudra nous adapter et agir en conséquence car cela est préjudiciable à tout le monde""
« Aujourd’hui nous avons conscience du problème mais si nous allons nous donner tous les moyens pour le régler durablement, il faut dire dire aussi que nous héritons d’une situation que l’on nous présentait comme régularisée et qui, manifestement, ne l’est pas" a ajouté Gilles Simeoni.
"Avec, de surcroît, des contraintes structurelles a t-il souligné. "Je pense à la luminothérapie et à ce propos je n’exclue pas de rechercher, même au plan juridique des responsabilités" a t-il encore souligné non sans au passage évoquer la relation contractuelle avec les clubs utilisateurs. "Il est important pour nous de savoir ce que nous devons faire pour mettre à disposition un stade convenable avec peut-être aussi, si on veut le rentabiliser une autre destination que le football ».
Mais la difficulté est au plan technique.
"Il s'agit de marchés de « niches » où il n’y a pas beaucoup d’intervenants.
Aujourd'hui il faut que l’on essaye de trouver des gens qui présentent des garanties à la fois au plan technique et au plan de l’indépendance qui puissent nous donner, sinon des certitudes, des explications techniques et scientifiques claires qui nous permettront de mettre en œuvre des mesures adaptées".
Reste qu'il faudra encore patienter quelque temps avant que la pelouse de Furiani reverdisse d'autant qu'entre vendredi et samedi elle devra encore accueillir un match de Ligue 2 puis de Ligue 1.
Il faut dire aussi qu’il y a plusieurs facteurs qui concourent à la dégradation de la pelouse mais que l’on n’a pas de certitudes techniques absolues sur la part prise par chacun de ces facteurs dans la dégradation."
Et pour Gille Simeoni, la vraie difficulté est là.
Pourquoi ?
"Parce que si l’on n’a pas le diagnostic exact, on ne peut pas avoir les mesures structurelles adaptées. Nous sommes actuellement en train de chercher dans la chaine des intervenants et des opérations quels sont les facteurs et quelle est leur part respective dans cette dégradation."
Et de citer l’exemple de la luminothérapie. « Doit-elle devenir pérenne ? On nous dit que oui. Cela voudrait dire que tous les ans il y aura 250 000€ à débourser, condition nécessaire mais non suffisante pour avoir une bonne pelouse."
"Mais si elle devient pérenne cela voudra dire, surtout, qu’il y a un défaut de conception et il faut le dire. On ne peut pas avoir à Furiani un stade avec la moitié du terrain où la photosynthèse ne se fait alors que nous sommes la région la plus ensoleillée de France !"
Or, la CAB "qui a payé très cher et n'a pas le niveau de qualité attendu".
"Il faut que l’on nous dise où ont été les erreurs afin que l’on ne les répète plus" a insisté Gilles SImeoni qui n'exclu cependant pas "un problème de surutilisation de la pelouse mais ce n’est pas certain, mais si elle existe il faudra nous adapter et agir en conséquence car cela est préjudiciable à tout le monde""
« Aujourd’hui nous avons conscience du problème mais si nous allons nous donner tous les moyens pour le régler durablement, il faut dire dire aussi que nous héritons d’une situation que l’on nous présentait comme régularisée et qui, manifestement, ne l’est pas" a ajouté Gilles Simeoni.
"Avec, de surcroît, des contraintes structurelles a t-il souligné. "Je pense à la luminothérapie et à ce propos je n’exclue pas de rechercher, même au plan juridique des responsabilités" a t-il encore souligné non sans au passage évoquer la relation contractuelle avec les clubs utilisateurs. "Il est important pour nous de savoir ce que nous devons faire pour mettre à disposition un stade convenable avec peut-être aussi, si on veut le rentabiliser une autre destination que le football ».
Mais la difficulté est au plan technique.
"Il s'agit de marchés de « niches » où il n’y a pas beaucoup d’intervenants.
Aujourd'hui il faut que l’on essaye de trouver des gens qui présentent des garanties à la fois au plan technique et au plan de l’indépendance qui puissent nous donner, sinon des certitudes, des explications techniques et scientifiques claires qui nous permettront de mettre en œuvre des mesures adaptées".
Reste qu'il faudra encore patienter quelque temps avant que la pelouse de Furiani reverdisse d'autant qu'entre vendredi et samedi elle devra encore accueillir un match de Ligue 2 puis de Ligue 1.