En mai dernier, la Serbie et la Bosnie dans les Balkans avec d’autres régions étaient touchées par des précipitations torrentielles entrainant la crue des principaux fleuves et provoquant des inondations jamais vues depuis 120 ans. Touchés par la pire catastrophe naturelle de leur histoire, devant l’ampleur de la catastrophe et en partenariat, les associations Per a Pace et Secours Populaire Français d’Ajaccio se sont organisées pour venir en aide aux populations.
Trois camions, deux vers la Serbie et un vers la Bosnie Herzégovine remplis de matériel d’hygiène et de protection se sont rendus sur place, du 30 mai au 10 juin 2014. En Serbie, c’est la toute jeune association Zamir (Pour la Paix) qui avec l’association Vozi Ulice (roule dans les rues) a pris le relais.
Avec Per a Pace, l’aide s’est portée vers la ville de Krupanj (60 km de Sabac) et ses alentours. Les habitants racontent leur veille jour et nuit pendant les quatre jours de précipitations continues dont trois d’une extrême violence. Ils nous expliquent que les petits ruisseaux à flanc de collines n’ont cessé de gonfler précipitant dans le lit de la rivière en contrebas branchages, arbres, débris divers qui ont fini par faire barrage au cours normal et occasionnés les débordements.
Au-delà de l’inondation, ce sont les glissements de terrain et les coulées de boues qui ont causé de gros dégâts. 38 maisons détruites, des routes impraticables, plus d’eau potable, des cultures ravagées...
Là où l’association dépose son matériel (couvertures, pelles, bottes, masques de protection, pâtes, eau...), les cultivateurs de framboises s’inquiètent, cela fait plusieurs jours qu’ils n’ont pu accéder à leur terrain, qu’en sera-t-il de leur récolte ? Leur unique source de revenu ... Ils nous parlent d’un couple avec leurs deux enfants qui en à peine 3 minutes ont vu leur maison s’en aller et disparaître. Le jeune couple a tout perdu, c’est avec des sanglots dans la voix qu’ils demandent qu’on ne les oublie pas. L’après leur fait peur. Leur fournira-t-on les moyens nécessaires pour reconstruire rapidement ?
Trois camions, deux vers la Serbie et un vers la Bosnie Herzégovine remplis de matériel d’hygiène et de protection se sont rendus sur place, du 30 mai au 10 juin 2014. En Serbie, c’est la toute jeune association Zamir (Pour la Paix) qui avec l’association Vozi Ulice (roule dans les rues) a pris le relais.
Avec Per a Pace, l’aide s’est portée vers la ville de Krupanj (60 km de Sabac) et ses alentours. Les habitants racontent leur veille jour et nuit pendant les quatre jours de précipitations continues dont trois d’une extrême violence. Ils nous expliquent que les petits ruisseaux à flanc de collines n’ont cessé de gonfler précipitant dans le lit de la rivière en contrebas branchages, arbres, débris divers qui ont fini par faire barrage au cours normal et occasionnés les débordements.
Au-delà de l’inondation, ce sont les glissements de terrain et les coulées de boues qui ont causé de gros dégâts. 38 maisons détruites, des routes impraticables, plus d’eau potable, des cultures ravagées...
Là où l’association dépose son matériel (couvertures, pelles, bottes, masques de protection, pâtes, eau...), les cultivateurs de framboises s’inquiètent, cela fait plusieurs jours qu’ils n’ont pu accéder à leur terrain, qu’en sera-t-il de leur récolte ? Leur unique source de revenu ... Ils nous parlent d’un couple avec leurs deux enfants qui en à peine 3 minutes ont vu leur maison s’en aller et disparaître. Le jeune couple a tout perdu, c’est avec des sanglots dans la voix qu’ils demandent qu’on ne les oublie pas. L’après leur fait peur. Leur fournira-t-on les moyens nécessaires pour reconstruire rapidement ?
1000 maisons détruites et la moitié de l'électricité du pays cerné par les eaux
A Sabac et Drenovac, Zoran, Sinisa et le pope nous emmènent sur les berges de la Sava. En cet endroit et sur 7 km des sacs ont été entassés pendant 1semaine 24h/24h, sur deux niveaux pour éviter l’écroulement du barrage improvisé. 200l/m2 jusqu’à mi mollet n’ont pas démobilisé les centaines de personnes venues des villes et villages environnants. La solidarité a permis de sauver Drenovac qui avait été par mesure de précaution évacuée ainsi que Sabac. La Sava avait entre temps débordé en Bosnie et en Croatie
Un avion, petit bi moteur passe dans le ciel. Chaque année il est procédé ainsi à une opération de démoustication. Mais cette année sur les berges de la Sava, ils sont des millions à proliférer.
C’est entre Belgrade et Sabac, qu’avec ses camions, Per a Pace a déposé dans la ville d’Obrenovac, une des villes serbes les plus touchées, une grande partie du matériel transporté auprès de la cellule de crise de la ville.
A proximité, la centrale thermique Nikola Tesla produisant 50% de l’électricité du pays a été cernée par les eaux dont le niveau a atteint plus de 9 mètres. Sur les 72000 personnes habitants Obrenovac et les alentours, 35000 ont été évacuées.
Plus de 1000 maisons détruites, 20000 maisons inondées et des logements demeurant pour la plupart inhabitables. Ils doivent être nettoyés et désinfectés. Les murs doivent sécher. Sur les trottoirs s’amoncellent les meubles, matelas, vêtement, vestiges des intérieurs détruits...
Par endroit, la population attend la distribution d’eau potable. A l’entrée de la ville, un hôtel fait office de QG, nous y rencontrons Shezana qui va nous aider dans nos démarches et nous guider. Nous sommes la première association française à apporter physiquement de l’aide sur la ville. L’Etat assure pour l’instant, par l’intermédiaire de la Croix Rouge, la distribution d’eau potable.
Un avion, petit bi moteur passe dans le ciel. Chaque année il est procédé ainsi à une opération de démoustication. Mais cette année sur les berges de la Sava, ils sont des millions à proliférer.
C’est entre Belgrade et Sabac, qu’avec ses camions, Per a Pace a déposé dans la ville d’Obrenovac, une des villes serbes les plus touchées, une grande partie du matériel transporté auprès de la cellule de crise de la ville.
A proximité, la centrale thermique Nikola Tesla produisant 50% de l’électricité du pays a été cernée par les eaux dont le niveau a atteint plus de 9 mètres. Sur les 72000 personnes habitants Obrenovac et les alentours, 35000 ont été évacuées.
Plus de 1000 maisons détruites, 20000 maisons inondées et des logements demeurant pour la plupart inhabitables. Ils doivent être nettoyés et désinfectés. Les murs doivent sécher. Sur les trottoirs s’amoncellent les meubles, matelas, vêtement, vestiges des intérieurs détruits...
Par endroit, la population attend la distribution d’eau potable. A l’entrée de la ville, un hôtel fait office de QG, nous y rencontrons Shezana qui va nous aider dans nos démarches et nous guider. Nous sommes la première association française à apporter physiquement de l’aide sur la ville. L’Etat assure pour l’instant, par l’intermédiaire de la Croix Rouge, la distribution d’eau potable.
Une situation dramatique
La France a dépêché, suite au mécanisme de réponse aux crises d’urgence lancé par l’Union Européenne, en Serbie 89 militaires de la sécurité civile du 1er régiment de Nogent-le-Rotrou et du 7e régiment de Brignoles pour une mission de trois semaines.
De retour à Sabac, le point est fait avec Sinisa et les associations Zamir et Vozi Ulice. Ils ont maintenant en charge la distribution des pâtes alimentaires qu’ils destinent aux trois centres de « Soupe populaire » de la ville qui a vu son nombre de bénéficiaires malheureusement augmenter.
Ils seront le relais également pour régulièrement nous informer de l’évolution de la situation quant à la reconstruction des infrastructures et des maisons. Déjà depuis notre départ de Serbie, ils ont continué à distribuer sur les endroits les plus touchés le matériel restant (couvertures, matelas, pelles, seaux, produits désinfectants...).
Dans le pays et en Bosnie, les maisons sont peu ou pas assurées (on estime à moins de 10 % la couverture assurance). Si la priorité est donnée à la réparation des infrastructures, une baisse des salaires est envisagée pour participer à la reconstruction. Dans un pays qui a un taux de chômage parmi le plus élevé d’Europe, un salaire moyen entre 300 et 350 euros avec des prix à la consommation (notamment prix de l’essence) qui ne cessent d’augmenter, on peut aisément imaginer les difficultés à venir des populations.
Le point inquiétant et d’importance est le risques d’épidémie du fait de l’eau stagnante, des débris et animaux divers qui ont péri et qui sont abandonnés, des infiltrations potentielles (fuites déchets chimiques par exemple...) au niveau des sources d’eau environnante...
C’est en Bosnie, que s’est rendue ensuite une partie de l’équipe de Per a Pace rejoignant le troisième véhicule faisant partie du convoi. Ce pays dont un tiers du territoire s’est retrouvé sous les eaux a connu de graves glissements de terrain qui ont entrainé un danger supplémentaire avec les possibles déplacements de mines antipersonnel datant de la guerre (1992-1995), dont le nombre est estimé à 120 000.
De retour à Sabac, le point est fait avec Sinisa et les associations Zamir et Vozi Ulice. Ils ont maintenant en charge la distribution des pâtes alimentaires qu’ils destinent aux trois centres de « Soupe populaire » de la ville qui a vu son nombre de bénéficiaires malheureusement augmenter.
Ils seront le relais également pour régulièrement nous informer de l’évolution de la situation quant à la reconstruction des infrastructures et des maisons. Déjà depuis notre départ de Serbie, ils ont continué à distribuer sur les endroits les plus touchés le matériel restant (couvertures, matelas, pelles, seaux, produits désinfectants...).
Dans le pays et en Bosnie, les maisons sont peu ou pas assurées (on estime à moins de 10 % la couverture assurance). Si la priorité est donnée à la réparation des infrastructures, une baisse des salaires est envisagée pour participer à la reconstruction. Dans un pays qui a un taux de chômage parmi le plus élevé d’Europe, un salaire moyen entre 300 et 350 euros avec des prix à la consommation (notamment prix de l’essence) qui ne cessent d’augmenter, on peut aisément imaginer les difficultés à venir des populations.
Le point inquiétant et d’importance est le risques d’épidémie du fait de l’eau stagnante, des débris et animaux divers qui ont péri et qui sont abandonnés, des infiltrations potentielles (fuites déchets chimiques par exemple...) au niveau des sources d’eau environnante...
C’est en Bosnie, que s’est rendue ensuite une partie de l’équipe de Per a Pace rejoignant le troisième véhicule faisant partie du convoi. Ce pays dont un tiers du territoire s’est retrouvé sous les eaux a connu de graves glissements de terrain qui ont entrainé un danger supplémentaire avec les possibles déplacements de mines antipersonnel datant de la guerre (1992-1995), dont le nombre est estimé à 120 000.
La ville de Kladanj aidée par la croix rouge
A Kladanj, c’est avec Alma et l’association Sunce na Dlanu (le soleil dans la main), qu’il a été procédé au déchargement du matériel. La municipalité rencontrée (le maire et le commandant de la cellule de crise) a, dans les circonstances, donné pouvoir à la Croix Rouge pour réceptionner et stocker l’aide humanitaire avant d’être distribuée aux familles dans le besoin recensées.
Le maire qui nous a reçus explique qu’il doit faire face aux priorités avec d’abord l’accès aux sinistrés, la distribution d’eau potable...Il souligne les énormes dégâts au niveau des infrastructures et l’urgence des routes à reconstruire avec des besoins à venir qui seront à définir plus tard.
30 maisons ont été détruites sur cette seule commune, 200 maisons inondées, 160 glissements de terrain...50 municipalités touchées par les inondations en Bosnie avec des dégâts différents. En Serbie et en Bosnie, le matériel amené par les associations Per a Pace et Secours Populaire 2A a été d’une grande aide. Ce convoi d’urgence n’aurait pu se faire sans soutien. Le matériel a été largement collecté auprès des particuliers qui par le biais d’une souscription ont participé à la mise en place rapide de l’action ; auprès des entreprises insulaires qui ont donné du matériel de qualité et répondant aux besoins d’urgence tels l’eau potable, le matériel d’hygiène (trousses de toilette), désinfectants, des tentes, des duvets, des couvertures, des gants de travail, des balais, des seaux, des tuyaux, des masques anti poussière, des bottes de sécurité, des sacs poubelle et autre matériel d’hygiène et de protection... ; auprès d’organismes et de sociétés qui ont été d’une grande aide au niveau logistique (transport, prêt véhicule...)
Le maire qui nous a reçus explique qu’il doit faire face aux priorités avec d’abord l’accès aux sinistrés, la distribution d’eau potable...Il souligne les énormes dégâts au niveau des infrastructures et l’urgence des routes à reconstruire avec des besoins à venir qui seront à définir plus tard.
30 maisons ont été détruites sur cette seule commune, 200 maisons inondées, 160 glissements de terrain...50 municipalités touchées par les inondations en Bosnie avec des dégâts différents. En Serbie et en Bosnie, le matériel amené par les associations Per a Pace et Secours Populaire 2A a été d’une grande aide. Ce convoi d’urgence n’aurait pu se faire sans soutien. Le matériel a été largement collecté auprès des particuliers qui par le biais d’une souscription ont participé à la mise en place rapide de l’action ; auprès des entreprises insulaires qui ont donné du matériel de qualité et répondant aux besoins d’urgence tels l’eau potable, le matériel d’hygiène (trousses de toilette), désinfectants, des tentes, des duvets, des couvertures, des gants de travail, des balais, des seaux, des tuyaux, des masques anti poussière, des bottes de sécurité, des sacs poubelle et autre matériel d’hygiène et de protection... ; auprès d’organismes et de sociétés qui ont été d’une grande aide au niveau logistique (transport, prêt véhicule...)
Per a Pace au Forum Social Mondial à Sarajevo
L’association Per a Pace s’est rendue à Sarajevo, du 6 juin au 9 juin 2014, à l’occasion de la tenue du Forum Social Mondial (Peace Event Sarajevo 2014) sur les questions relatives à la Paix et à la sécurité humaine. Sarajevo, lieu symbolique avec il y a cent ans, le 28 juin 2014, l’attentat de Sarajevo qui mettait en marche la Première Guerre Mondiale (1914-1918) et entre 1992-1995 la guerre de Bosnie et le siège de la ville, le plus long de l’histoire de la guerre moderne.
Per a Pace s’y était inscrit, lors du lancement de la manifestation il y a plusieurs mois, en proposant la tenue de deux ateliers, l’un intitulé « Justice pour Thomas Sankara, Homme de Paix, Justice pour l’Afrique », l’occasion de faire connaître les valeurs humanistes et de paix à portée universelles des discours de Thomas Sankara et de rappeler l’engagement de plusieurs associations réunies pour connaître la vérité sur l’assassinat du Président du Burkina Faso de 1983 à 1987.
L’autre atelier, « Corse Balkans, un siècle de relations amicales pour la Paix » a eu lieu en présence de Zoran Radovanovic, historien serbe, originaire de la ville de Drenovac qui à l’invitation de Per a Pace et avec Sinisa Stanisic a participé à ce second débat, qui verra sa prolongation en Corse, le 10 novembre prochain à l’Aghja dans le cadre d’une manifestation plus large autour du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
L’occasion de parler des relations particulières entre la Serbie et la France lors du conflit et l’arrivée en Corse de 5000 réfugiés serbes dont 3000 installés de façon permanente entre 1914 et 1918, 900 dans le seul canton de Bocognano. Une histoire riche d’échanges de correspondance et de moments de vie dans un contexte dramatique.
Ce forum a réuni différents participants de différents pays. Aux ateliers se sont trouvés réunis, le Canada, le Québec, la Tunisie, la Serbie, la Bosnie et la France autour d’une même valeur, la Paix.
En Bosnie, c’est autour d’une soirée très conviviale, que toutes les appréhensions sont tombées, la Serbie, la Bosnie, la Croatie, la Macédoine, le Monténégro et la Slovénie...étaient réunis. Au rythme de l’accordéon et des chants, les conflits, les tensions se sont envolées pour se rappeler qu’ils venaient tous d’un même pays, la Yougoslavie.
Les événements dramatiques des derniers jours ont connu une solidarité qui s’est organisée dès les premiers signes de crue avec les pays frontaliers, Macédoine, Monténégro, eux-mêmes touchés par les précipitations.
Merci à Alma, Emir, Sinisa, Zoran, à toutes les associations et personnes rencontrées sur place pour leur accueil exceptionnel dans ces moments difficiles. Ils nous auront permis une fois de plus de garder espoir et de croire dans les relations humaines.
Nous leur avons promis de rester attentifs à la situation sur place, de relayer auprès de nos partenaires, d’une façon objective et concrète, les réalités de terrain.
Un prochain convoi sera mis en place et organisé dans les prochains mois.
Per a Pace s’y était inscrit, lors du lancement de la manifestation il y a plusieurs mois, en proposant la tenue de deux ateliers, l’un intitulé « Justice pour Thomas Sankara, Homme de Paix, Justice pour l’Afrique », l’occasion de faire connaître les valeurs humanistes et de paix à portée universelles des discours de Thomas Sankara et de rappeler l’engagement de plusieurs associations réunies pour connaître la vérité sur l’assassinat du Président du Burkina Faso de 1983 à 1987.
L’autre atelier, « Corse Balkans, un siècle de relations amicales pour la Paix » a eu lieu en présence de Zoran Radovanovic, historien serbe, originaire de la ville de Drenovac qui à l’invitation de Per a Pace et avec Sinisa Stanisic a participé à ce second débat, qui verra sa prolongation en Corse, le 10 novembre prochain à l’Aghja dans le cadre d’une manifestation plus large autour du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
L’occasion de parler des relations particulières entre la Serbie et la France lors du conflit et l’arrivée en Corse de 5000 réfugiés serbes dont 3000 installés de façon permanente entre 1914 et 1918, 900 dans le seul canton de Bocognano. Une histoire riche d’échanges de correspondance et de moments de vie dans un contexte dramatique.
Ce forum a réuni différents participants de différents pays. Aux ateliers se sont trouvés réunis, le Canada, le Québec, la Tunisie, la Serbie, la Bosnie et la France autour d’une même valeur, la Paix.
En Bosnie, c’est autour d’une soirée très conviviale, que toutes les appréhensions sont tombées, la Serbie, la Bosnie, la Croatie, la Macédoine, le Monténégro et la Slovénie...étaient réunis. Au rythme de l’accordéon et des chants, les conflits, les tensions se sont envolées pour se rappeler qu’ils venaient tous d’un même pays, la Yougoslavie.
Les événements dramatiques des derniers jours ont connu une solidarité qui s’est organisée dès les premiers signes de crue avec les pays frontaliers, Macédoine, Monténégro, eux-mêmes touchés par les précipitations.
Merci à Alma, Emir, Sinisa, Zoran, à toutes les associations et personnes rencontrées sur place pour leur accueil exceptionnel dans ces moments difficiles. Ils nous auront permis une fois de plus de garder espoir et de croire dans les relations humaines.
Nous leur avons promis de rester attentifs à la situation sur place, de relayer auprès de nos partenaires, d’une façon objective et concrète, les réalités de terrain.
Un prochain convoi sera mis en place et organisé dans les prochains mois.