PHilippe Costamagna avec Laurent Marcangeli, le maire d'Ajaccio
La cour du Palais Fesch abondamment chauffée par le soleil estival, abritait, jeudi, la désormais traditionnelle soirée de remise du Prix du mémorial, présidée par Jean-Pierre Audisio, en présence du maire de la ville, de son premier adjoint et de la déléguée à la culture, du député de la première circonscription et du président du jury du Mémorial, M. J.-F. Serinelli et bien entendu de Philippe Costamagna, le lauréat.
Pierre Lunardi, président du Rotary Ajaccio-Parata a accueilli les invités et salué l'heureux récipiendaire, relayé peu après par Jean-Pierre Audisio qui est revenu sur la mort récente d’un ancien lauréat du Mémorial, Max Gallo. Une minute de silence a d’ailleurs été observée.
Un regard a suffi…
Philippe Costamagna est un homme de l’art, un grand connaisseur qui sait doser et maîtriser sa passion. Il a sans doute un secret, celui de regarder, d’observer plutôt beaucoup de tableau. Il le dit lui-même : "A force, on emmagasine des images dans notre cerveau. A un moment donné, on se retrouve face à une œuvre et tous les petits détails ressortent. On a un déclic."
En octobre 2005, Philippe Costamagna retourne visiter avec un ami les salles du musée des Beaux-Arts de Nice. Levant les yeux, il voit accroché, tout en haut, dans un cadre terni, un tableau noirâtre attribué à un petit maître du XVIIe siècle. A la stupéfaction de tous, il affirme : « C'est un Bronzino. » Analyse faite, le tableau se révèle en effet être un chef-d’œuvre du maître florentin, qui trouvera place au sein de la vaste rétrospective qui lui a été consacrée au Palais Strozzi de Florence en 2010.
Pierre Lunardi, président du Rotary Ajaccio-Parata a accueilli les invités et salué l'heureux récipiendaire, relayé peu après par Jean-Pierre Audisio qui est revenu sur la mort récente d’un ancien lauréat du Mémorial, Max Gallo. Une minute de silence a d’ailleurs été observée.
Un regard a suffi…
Philippe Costamagna est un homme de l’art, un grand connaisseur qui sait doser et maîtriser sa passion. Il a sans doute un secret, celui de regarder, d’observer plutôt beaucoup de tableau. Il le dit lui-même : "A force, on emmagasine des images dans notre cerveau. A un moment donné, on se retrouve face à une œuvre et tous les petits détails ressortent. On a un déclic."
En octobre 2005, Philippe Costamagna retourne visiter avec un ami les salles du musée des Beaux-Arts de Nice. Levant les yeux, il voit accroché, tout en haut, dans un cadre terni, un tableau noirâtre attribué à un petit maître du XVIIe siècle. A la stupéfaction de tous, il affirme : « C'est un Bronzino. » Analyse faite, le tableau se révèle en effet être un chef-d’œuvre du maître florentin, qui trouvera place au sein de la vaste rétrospective qui lui a été consacrée au Palais Strozzi de Florence en 2010.
Spécialiste de la peinture italienne
Philippe Costamagna est né en 1959. Il est l’auteur d’une thèse en histoire de l’art consacrée à Pontormo, soutenue à l’université Paris IV Sorbonne en 1994. En 2006, il est nommé directeur du Palais Fesch, musée des Beaux-Arts à Ajaccio, dont le fonds est constitué d’un ensemble de peintures italiennes, principalement des primitifs et des tableaux baroques des XVIIe et XVIIIe siècles. Grand spécialiste de la peinture italienne et particulièrement de la Renaissance florentine, Philippe Costamagna a collaboré à de nombreux ouvrages et expositions sur le maniérisme et l’art italien.
Son parcours professionnel, tout ce qui a contribué à produire ce mélange de culture et de sensibilité hors du commun qui a fait de lui un «œil ». Histoire d'un homme, mais aussi histoire d'un métier, avec ses génies, ses imposteurs, ses coups d'éclat et ses erreurs.
Son parcours professionnel, tout ce qui a contribué à produire ce mélange de culture et de sensibilité hors du commun qui a fait de lui un «œil ». Histoire d'un homme, mais aussi histoire d'un métier, avec ses génies, ses imposteurs, ses coups d'éclat et ses erreurs.