"Un produit à savourer pour ses arômes d'épices, de châtaignes et de fruits secs" prone t-on du côté de l'usine de Furiani où le nouveau produit - c'est l'innovation de 2016 pour la Barsserie Pietra - est présenté en bouteille de 75 cl, avec bouchon champagne, ou dans son coffret de fêtes avec ses deux verres.
Mais Pietra di Natale se déguste, avec modération, dans les bars et restaurants de l'île et d'ailleurs.
L'avis de Raphaël-Pierre Bianchetti, sommelier conseil
« Une robe intense dominée par l’ambre foncé. De fines bulles qui illuminent un joli reflet grenat brillant qui borde le disque. La mousse est dense, épaisse et persistante, de couleur beige pâle, presque blanche.
Un nez expressif et complexe. Les notes fermentaires et maltées, légèrement empyreumatiques, dominent. La puissance du nez est typique des bières d’hiver, les parfums d’épices, de caramel et de réglisse s’entremêlent aux notes fraîches, végétales et mentholées.Un spectre aromatique large et fort.
En bouche, l’attaque est nette et franche. Les fines bulles rehaussent la sensation de fraîcheur. Le corps est fort, sec et expressif. Comme lors de la phase olfactive, les arômes de caramel et d’épices dominent et laissent apparaître des notes de tabac et de fruits secs (amandes amères et châtaigne). La finale est très longue, marquée par une amertume fine et persistante.
La Pietra de Noël est une bière de gastronomie ! Elle accompagnera parfaitement des plats à chairs fines, volailles ou viandes blanches de préférence, grillées ou rôties, accompagnées de champignons, de fruits secs, ou même de châtaignes confites… Il faut privilégier un accompagnement souple, onctueux voire doux pour compenser la puissance de la bière (amertume, vivacité…) Ex : pintade aux marrons, suprême de volaille crème aux morilles, souris d’agneau écrasé de pomme de terre truffé…
La Pietra de Noël, à bien des égards, se comporte comme un vin blanc puissant, à maturité, qui aurait été élevé en barrique ! Les reflets ambrés, les notes grillées, une jolie amertume, il ne manque rien ! »