La plage de la Marine de Sant'Ambroggio, commune de Lumio appréciée pour son côté sauvage et surtout l'absence du moindre établissement, fait l'objet depuis quelques jours d'une polémique autour justement d'une autorisation d'occupation temporaire (AOT) délivrée par les services de l'Etat, la direction départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) et la préfecture !
Cette autorisation d'exploitation d'une paillote démontable à usage de Bar-Restaurant sur la plage de Sant ' Ambroggio, pour la période du 14 juin au 16 septembre, provoque sur les réseaux sociaux des commentaires acerbes et réactions virulentes.
C'est justement un post d'un commerçant de la Marine de Sant'Ambroggio, Jean-François Orsini, à la tête d'une brasserie qui a déclenché toutes ces réactions :
« A l'heure ou les instances de l état décident de faire la guerre aux paillotes sur les plages de Balagne, cette AOT pour l'exploitation d'une paillote sur la plage de Sant'Ambroggio a de quoi interpeller » souligne d'emblée le commerçant.. Et de poursuivre : « La mairie de Lumio , le Domaine Public Maritime et la Direction départementale des Territoires et de la Mer ainsi que la sous-préfecture donnent un avis favorable à un permis de construire pour la pose et l'exploitation pour une durée de 3 mois d une paillote à usage de bar /restaurant sur la plage de Sant' Ambroggio.
Tout est normal car le demandeur a déjà une paillote sur la plage de Lumio et un restaurant sur le port et son épouse est conseillère à la mairie de Lumio (…) iI n y a aucune concertation entre la mairie et les commerçants (...)
Etant moi-même commerçant ici depuis plus de 20 ans et payant un maximum de charges, je prône en effet pour que les commerces restent sur le port, pour que notre plage reste vierge et propre et qu'un commerce fasse travailler l'autre par ricochet ». « Pour être complet dans mes propos je précise que ce même propriétaire avait souhaité l'année dernière s'installer sur le Domaine privé de la Collectivité et que c'est le conseil syndical qui, à l'unanimité s'était opposé à ce projet.
J'en appelle à l'association de l'environnement « U Levante » pour intervenir dans cette affaire, à moins que... »
La réaction de la Mairie de Lumio
La Municipalité de Lumio, toujours par réseaux sociaux interposés n'a pas tardé à réagir en publiant un communique signé L’exécutif communal de Lumiu.
« Quelques notions sur une demande d’AOT (autorisation d’occupation temporaire) :
La commune de Lumiu a été saisie par la DDTM pour émettre un avis sur une AOT du domaine public maritime de l’Etat. L’autorité municipale a émis un avis favorable en date du 20 janvier 2017.
En date du 21 avril 2017, la commune est destinataire d’une copie d’un courrier du préfet de la Haute-Corse signifiant à M. Poggi Jean-Charles qu’il est autorisé à occuper le domaine public maritime pour installer un kiosque démontable en bois et d’installer du matériel de plage sur la commune de Lumiu à Sant’Ambrosgiu entre le 14 juin et le 16 septembre, sous réserve de l’obtention préalable d’un permis de construire saisonnier (PCS).
Le permis de construire saisonnier a donc été déposé par Mr Jean-Charles Poggi afin que l’AOT soit définitivement accordée.
Les services de l’Etat, DDTM et préfecture ont ainsi entériné cette demande de permis de construire.
Contrairement à ce qui est sous-entendu ce n’est pas la mairie qui a accordé ce permis. La mairie par le biais de sa commission municipale de l’urbanisme, qui est composée d’élus de la majorité et de l’opposition n’a effectivement émis qu’un avis favorable, comme elle le fait constamment pour toutes demandes justifiées d’administrés de notre commune. (Il est à noter que cet avis, purement consultatif, est sur un grand nombre de dossier systématiquement rejeté par les services de l’Etat).
Nous portons à votre connaissance que toute personne, y compris vous-même, êtes en droit d’effectuer les mêmes démarches pour occuper de façon temporaire le domaine public maritime de l’Etat.
Si vous vous estimez lésé, il vous appartient tout simplement de saisir par voie de recours, la juridiction compétente ».
Pour l'heure, à notre connaissance, cette paillote n'est pas encore installée et ce même si l'emplacement prévu semble avoir été délimité.
Affaire à suivre donc
Cette autorisation d'exploitation d'une paillote démontable à usage de Bar-Restaurant sur la plage de Sant ' Ambroggio, pour la période du 14 juin au 16 septembre, provoque sur les réseaux sociaux des commentaires acerbes et réactions virulentes.
C'est justement un post d'un commerçant de la Marine de Sant'Ambroggio, Jean-François Orsini, à la tête d'une brasserie qui a déclenché toutes ces réactions :
« A l'heure ou les instances de l état décident de faire la guerre aux paillotes sur les plages de Balagne, cette AOT pour l'exploitation d'une paillote sur la plage de Sant'Ambroggio a de quoi interpeller » souligne d'emblée le commerçant.. Et de poursuivre : « La mairie de Lumio , le Domaine Public Maritime et la Direction départementale des Territoires et de la Mer ainsi que la sous-préfecture donnent un avis favorable à un permis de construire pour la pose et l'exploitation pour une durée de 3 mois d une paillote à usage de bar /restaurant sur la plage de Sant' Ambroggio.
Tout est normal car le demandeur a déjà une paillote sur la plage de Lumio et un restaurant sur le port et son épouse est conseillère à la mairie de Lumio (…) iI n y a aucune concertation entre la mairie et les commerçants (...)
Etant moi-même commerçant ici depuis plus de 20 ans et payant un maximum de charges, je prône en effet pour que les commerces restent sur le port, pour que notre plage reste vierge et propre et qu'un commerce fasse travailler l'autre par ricochet ». « Pour être complet dans mes propos je précise que ce même propriétaire avait souhaité l'année dernière s'installer sur le Domaine privé de la Collectivité et que c'est le conseil syndical qui, à l'unanimité s'était opposé à ce projet.
J'en appelle à l'association de l'environnement « U Levante » pour intervenir dans cette affaire, à moins que... »
La réaction de la Mairie de Lumio
La Municipalité de Lumio, toujours par réseaux sociaux interposés n'a pas tardé à réagir en publiant un communique signé L’exécutif communal de Lumiu.
« Quelques notions sur une demande d’AOT (autorisation d’occupation temporaire) :
La commune de Lumiu a été saisie par la DDTM pour émettre un avis sur une AOT du domaine public maritime de l’Etat. L’autorité municipale a émis un avis favorable en date du 20 janvier 2017.
En date du 21 avril 2017, la commune est destinataire d’une copie d’un courrier du préfet de la Haute-Corse signifiant à M. Poggi Jean-Charles qu’il est autorisé à occuper le domaine public maritime pour installer un kiosque démontable en bois et d’installer du matériel de plage sur la commune de Lumiu à Sant’Ambrosgiu entre le 14 juin et le 16 septembre, sous réserve de l’obtention préalable d’un permis de construire saisonnier (PCS).
Le permis de construire saisonnier a donc été déposé par Mr Jean-Charles Poggi afin que l’AOT soit définitivement accordée.
Les services de l’Etat, DDTM et préfecture ont ainsi entériné cette demande de permis de construire.
Contrairement à ce qui est sous-entendu ce n’est pas la mairie qui a accordé ce permis. La mairie par le biais de sa commission municipale de l’urbanisme, qui est composée d’élus de la majorité et de l’opposition n’a effectivement émis qu’un avis favorable, comme elle le fait constamment pour toutes demandes justifiées d’administrés de notre commune. (Il est à noter que cet avis, purement consultatif, est sur un grand nombre de dossier systématiquement rejeté par les services de l’Etat).
Nous portons à votre connaissance que toute personne, y compris vous-même, êtes en droit d’effectuer les mêmes démarches pour occuper de façon temporaire le domaine public maritime de l’Etat.
Si vous vous estimez lésé, il vous appartient tout simplement de saisir par voie de recours, la juridiction compétente ».
Pour l'heure, à notre connaissance, cette paillote n'est pas encore installée et ce même si l'emplacement prévu semble avoir été délimité.
Affaire à suivre donc