Le financement du raccordement de la Corse au Gaz coûtera 800 millions d’euros. La partie étude s’élève tout de même à 30 millions d’euros. Une paille. Pourtant, c’est fait. L’Exécutif a obtenu cette somme qui lancera définitivement les travaux du nouveau plan énergétique de la Corse.
L’annonce a été faite vendredi matin à l’Assemblée de Corse par Maria Giudicelli en présence de Paul Giacobbi et Dominique Bucchini peu avant l’ouverture de la session au cours de laquelle le président du conseil exécutif devait présenter une motion pour valider cette nouvelle orientation, soumise au vote de l’Assemblée aujourd’hui même.
Réchauffement, transports propres et le reste…
Le projet de loi de Ségolène Royal, relatif à la transition énergétique pour la croissance verte fixe les objectifs, trace le cadre et met en place les outils nécessaires à la construction par toutes les forces vives de la nation d’un nouveau modèle énergétique plus diversifié, plus équilibré, plus sûr et plus participatif. Le texte permettra de favoriser la transition énergétique de la Corse et lutter contre le réchauffement climatique, d’accompagner le lancement d’un grand plan pour la performance énergétique des bâtiments, de développer les transports propres afin d’améliorer la qualité de l’air et protéger la santé et de favoriser les énergies nouvelles
Le projet de loi précise, en outre, que la programmation pluriannuelle de l’énergie, fixée par décret, établit les priorités d’action des pouvoirs publics pour la gestion de l’ensemble des formes d’énergie sur le territoire métropolitain continental, afin d’atteindre les objectifs de la loi. Pour les zones non interconnectées, l’article 61 du projet de loi fixe de nouveaux objectifs chiffrés et instaure une gouvernance énergétique spécifique. L’Etat, les collectivités territoriales et les entreprises pourront désormais prendre en compte les spécificités des zones non interconnectées. La Corse et les régions d’outre mer font chacune l’objet d’une programmation pluriannuelle de l’énergie distincte qui doit permettre de garantir la sécurité d’approvisionnement en carburants et la baisse de la consommation d’énergie primaire fossile dans le secteur des transports, la sécurité d’approvisionnement en électricité, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la baisse de la consommation d’électricité et le soutien aux énergies renouvelables
Ainsi, par dérogation aux dispositions nationales, le président du Conseil Exécutif et le représentant de l’Etat dans la région élaborent conjointement le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie à 3 ans, soit juin 2018 et à 5 ans supplémentaires, soit juin 2023.
OM va sans dire que cette PPE sera soumise à l’approbation de l’Assemblée de Corse et fera l’objet d’un décret qui le rendra opposable.
Le lancement du projet gazier est en marche
Dans son Schéma Régional Climat Air Energie, l’Assemblée de Corse a retenu le gaz naturel comme un élément central de la transition énergétique du territoire vers l’autonomie énergétique à 2050. Le tracé prévisionnel du gazoduc Cyrénée est indiqué dans la cartographie de la carte de synthèse du Padduc voté en novembre dernier. Sans attendre l’adoption définitive de la loi, Paul Giacobbi réunira en avril prochain le Conseil de l’Energie de l’Air et du Climat de Corse avec, à l’ordre du jour, la mise en révision du Plan Energétique de la Corse de 2005 ainsi que le lancement de l’élaboration de la nouvelle PPE de Corse conjointement par le président de l’Exécutif et le préfet de Corse.
Les échanges se sont intensifiés depuis plusieurs mois entre la ministre, Paul Giacobbi et Maria Giudicelli. Le dispositif retenu prévoit bien le raccordement au gaz, à partir d’une barge située en Haute-Corse, des deux centrales d’Ajaccio et Bastia conformément aux délibérations de l’Assemblée de Corse.
« Nous avons agi dans la durée. Je vous rappelle qu’à notre arrivée, nous avions un serpent de mer et l’on nous rabâchait à longueur de journée que tout était prêt. Pourtant, en cinq ans, avec Maria Giudicelli en charge de ce secteur, nous avons obtenu des résultats tangibles. Il a fallu faire preuve de beaucoup « d’énergie » c’est le cas de le dire et je félicite vivement Maria pour ce travail. Je rappelle que les décisions énergétiques se prennent en Corse et pas ailleurs. Vous savez d’ailleurs ce que je pense des « mouches du coche » et de ceux qui jouent les Cassandre… » a ajouté en guise de conclusion Paul Giacobbi.
J. F.
L’annonce a été faite vendredi matin à l’Assemblée de Corse par Maria Giudicelli en présence de Paul Giacobbi et Dominique Bucchini peu avant l’ouverture de la session au cours de laquelle le président du conseil exécutif devait présenter une motion pour valider cette nouvelle orientation, soumise au vote de l’Assemblée aujourd’hui même.
Réchauffement, transports propres et le reste…
Le projet de loi de Ségolène Royal, relatif à la transition énergétique pour la croissance verte fixe les objectifs, trace le cadre et met en place les outils nécessaires à la construction par toutes les forces vives de la nation d’un nouveau modèle énergétique plus diversifié, plus équilibré, plus sûr et plus participatif. Le texte permettra de favoriser la transition énergétique de la Corse et lutter contre le réchauffement climatique, d’accompagner le lancement d’un grand plan pour la performance énergétique des bâtiments, de développer les transports propres afin d’améliorer la qualité de l’air et protéger la santé et de favoriser les énergies nouvelles
Le projet de loi précise, en outre, que la programmation pluriannuelle de l’énergie, fixée par décret, établit les priorités d’action des pouvoirs publics pour la gestion de l’ensemble des formes d’énergie sur le territoire métropolitain continental, afin d’atteindre les objectifs de la loi. Pour les zones non interconnectées, l’article 61 du projet de loi fixe de nouveaux objectifs chiffrés et instaure une gouvernance énergétique spécifique. L’Etat, les collectivités territoriales et les entreprises pourront désormais prendre en compte les spécificités des zones non interconnectées. La Corse et les régions d’outre mer font chacune l’objet d’une programmation pluriannuelle de l’énergie distincte qui doit permettre de garantir la sécurité d’approvisionnement en carburants et la baisse de la consommation d’énergie primaire fossile dans le secteur des transports, la sécurité d’approvisionnement en électricité, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la baisse de la consommation d’électricité et le soutien aux énergies renouvelables
Ainsi, par dérogation aux dispositions nationales, le président du Conseil Exécutif et le représentant de l’Etat dans la région élaborent conjointement le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie à 3 ans, soit juin 2018 et à 5 ans supplémentaires, soit juin 2023.
OM va sans dire que cette PPE sera soumise à l’approbation de l’Assemblée de Corse et fera l’objet d’un décret qui le rendra opposable.
Le lancement du projet gazier est en marche
Dans son Schéma Régional Climat Air Energie, l’Assemblée de Corse a retenu le gaz naturel comme un élément central de la transition énergétique du territoire vers l’autonomie énergétique à 2050. Le tracé prévisionnel du gazoduc Cyrénée est indiqué dans la cartographie de la carte de synthèse du Padduc voté en novembre dernier. Sans attendre l’adoption définitive de la loi, Paul Giacobbi réunira en avril prochain le Conseil de l’Energie de l’Air et du Climat de Corse avec, à l’ordre du jour, la mise en révision du Plan Energétique de la Corse de 2005 ainsi que le lancement de l’élaboration de la nouvelle PPE de Corse conjointement par le président de l’Exécutif et le préfet de Corse.
Les échanges se sont intensifiés depuis plusieurs mois entre la ministre, Paul Giacobbi et Maria Giudicelli. Le dispositif retenu prévoit bien le raccordement au gaz, à partir d’une barge située en Haute-Corse, des deux centrales d’Ajaccio et Bastia conformément aux délibérations de l’Assemblée de Corse.
« Nous avons agi dans la durée. Je vous rappelle qu’à notre arrivée, nous avions un serpent de mer et l’on nous rabâchait à longueur de journée que tout était prêt. Pourtant, en cinq ans, avec Maria Giudicelli en charge de ce secteur, nous avons obtenu des résultats tangibles. Il a fallu faire preuve de beaucoup « d’énergie » c’est le cas de le dire et je félicite vivement Maria pour ce travail. Je rappelle que les décisions énergétiques se prennent en Corse et pas ailleurs. Vous savez d’ailleurs ce que je pense des « mouches du coche » et de ceux qui jouent les Cassandre… » a ajouté en guise de conclusion Paul Giacobbi.
J. F.